« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » Jean 6 : 40

Aujourd’hui l’homme aime les convergences. Ainsi il compare volontiers l’enseignement de Bouddha et celui de Jésus. La réincarnation est largement représentée en Orient et reprise en Occident. Opinion selon laquelle la vie continue ici-bas dans un autre corps après la mort. Ce désir de convergence est si fort qu’il pense trouver des textes du Nouveau Testament qui parleraient de la réincarnation. Pourtant ni le vocabulaire, ni l’anthropologie biblique ne donnent place à une telle hypothèse. Il faut se garder de mettre dans les mots et les idées de la Bible les opinions que nous voulons y trouver.

Quelques textes ont pu faire penser que les écrits bibliques partagent cette croyance. Nous lisons par exemple dans Jean 3 : 5 : « personne ne peut voir le Royaume de Dieu, s’il ne naît de nouveau ». La nouvelle naissance, dont il est question, désigne toujours un renouvellement spirituel dans la vie aujourd’hui

D’ailleurs, le milieu juif du début de l’ère chrétienne en Palestine n’est pas acquis à l’idée de la réincarnation. On pourrait résumer l’enseignement biblique sur l’homme en trois mots : naissance unique, vie unique, mort non renouvelable. L’apôtre Paul dit : « Le sort des hommes est de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9 : 27).

Par la suite les premiers théologiens chrétiens ont condamné formellement l’enseignement en question. Par exemple, Origène, qui a vécu au 3e siècle de notre ère, dit dans son commentaire de Matthieu : « La doctrine de la réincarnation est une doctrine étrangère à l’église de Dieu, elle n’a pas été transmise par les apôtres et elle n’apparaît nulle part dans les Ecritures ».

L’homme est préoccupé de son avenir, de sa destinée. Pour la Bible l’avenir est à Dieu, à qui appartiennent, aux siècles des siècles, la règne, la puissance et la gloire. Il donnera à nos vies désenchantées, par les promesses non tenues d’une société promettant des lendemains qui chantent, auxquels plus personne ne croit aujourd’hui, l’espérance du règne de la paix et du bonheur. Pour cela, une seule vie suffit !

Pierre L’EPLATTENIER

FERMER

Pin It on Pinterest