« Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide qui soit son vis-à- vis » Genèse 2 : 18

Bien des voix appellent de leurs vœux la remise en place du rôle de la famille et de l’éducation, et par là-même la fonction sociale et humaine irremplaçable de la femme et de l’homme, dans leurs différences physiologiques, psychologiques et sociales. L’un et l’autre n’ont plus à se définir en permanence l’un contre l’autre, comme dans la psychologie pubertaire, générant la violence. En effet, un homme comme une femme peuvent chacun représenter et travailler aux intérêts de la société sans céder à ce jeu dangereux. Il s’agit de retrouver les vérités élaborées par les générations précédentes et de trouver un sens à la vie à travers un idéal.

Notre société est marquée actuellement par la revendication du droit à la différence : différence des goûts, des cultures, des valeurs, des choix de vie, des façons d’aimer, des modèles de famille. Pourtant, cette même société tend en fait à devenir paradoxalement une société indifférenciée où les rôles et les espaces se confondent. La figure du père disparaît derrière celle de la mère, le système éducatif est défaillant, l’intériorité est en crise, l’intime est sur la place publique, la sexualité éclate en de multiples orientations où tout se vaut. Voilà quelques symptômes d’une société en mal de vivre. Une société qui a elle-même contribué à effacer des repères qui donnaient sens à la vie, effacement conduisant à des dérives dont nous constatons les effets par les médias. Aujourd’hui on se demande comment on a pu en arriver là. Notre siècle souffre du désespoir d’un navire de haute mer qui a perdu ses instruments de navigation. La famille en fait les frais. Des familles séparées, recomposées, sont souvent le lot de souffrances identitaires.

Le message du Christ est certainement plus actuel que jamais et s’adresse à tous ceux qui croient encore en sa valeur, dans une société qui a perdu ses repères hérités de la Bible :

« Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer. » (Esaïe 48.18.)

Pierre L’EPLATTENIER

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