Gérer la colère

Nov 25, 2011

« Que le soleil ne se couche pas sur votre irritation » [Éphésien 4:27]

Article en partenariat avec rayons-de-soleil.net

 

Lorsque je travaillais comme psychologue au sein de la police nationale, je rencontrais quelques patients en colère, insatisfaits de leur situation professionnelle. La colère peut nous envahir complètement et ternir notre vision positive de la vie, si on la laisse s’installer. Aujourd’hui, j’ai envie de vous donner quelques clés pour savoir mieux la gérer.

  • C’est quoi la colère ? La colère est une réaction normale qui traduit une frustration, une insatisfaction. Elle fait partie des émotions de base que nous pouvons vivre tous les jours : la joie, la tristesse, la peur etc.  Cet état émotionnel peut être d’intensité variable, une simple irritation, une véritable exaspération voire même une furieuse rage.
  • Est-elle légitime ? Nous avons le droit d’être en colère lorsqu’on nous trahit, lorsqu’on nous offense, lorsqu’on nous maltraite, lorsque nous nous sentons mécontents ou indignés d’une situation etc.
  • Est-elle utile ? La colère est un indicateur de notre équilibre interne. En se manifestant, elle nous permet de savoir dans quelle mesure nos besoins sont satisfaits ou pas. Elle fait partie intégrante de notre système émotif qui nous aide à réguler et à adapter nos comportements face à chaque situation de vie. Un « coup de gueule » occasionnel permet de dire « stop », de poser des limites, de remettre les pendules à l’heure, d’ouvrir la voie à un réajustement constructif -relationnel, situationnel- .

Comment gérer la colère ? Toute la difficulté réside dans la bonne gestion de la colère. Il ne s’agit pas d’être un « hypo-colérique », c’est à dire une personne qui renie ses propres besoins au détriment de ceux d’autrui. Il ne s’agit pas non plus d’être un « hyper-colérique » qui « crache » sa contrariété sans ménagement, en adoptant une attitude  inacceptable voire regrettable. La bible, d’ailleurs, dans le verset qui suit celui que j’ai cité, nous invite à vivre la colère sans pour autant développer un caractère coléreux. « Mettez-vous en colère et ne péchez pas » [Éphésien 4:26] Pour notre équilibre mental, il est important de l’apprivoiser sainement.

–>Pour les colériques. En apprenant à vous connaitre, vous saurez mieux repérer les situations qui déchainent vos pulsions agressives et ainsi mieux les maîtriser.

–>Pour les inhibés. Ce n’est pas parce que vous vous affirmez qu’on ne vous aimera plus. Il est grand temps de ne plus culpabiliser et de vous exprimer.

Les approches de relaxation, la foi chrétienne, la détente par la pratique d’un sport ou d’un « hobby », sont de possibles réponses à notre gestion émotionnelle.

La colère devrait être un simple signal d’alarme, nous permettant de retrouver l’harmonie et la paix intérieures.

Je nous encourage à exprimer notre colère de façon intelligente : en relativisant les petits accrochages pour se concentrer sur les choses importantes; en admettant notre éventuelle part de responsabilité avant de pointer celle d’autrui; en exprimant son grief émotionnel tout en favorisant la réconciliation plutôt que la rancune et la vengeance.

 

 

Ne nous endormons pas le cœur insatisfait et encore coléreux… Privilégions l’équilibre émotionnel pour vivre une nuit douce et paisible, c’est aussi ça le luxe du bonheur !

Pensée ensoleillée ☼

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