Si donc vous, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit saint à ceux qui le lui demandent ! Luc 11:13
» Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira. Quel père parmi vous, si son fils lui demande un poisson, lui donnera un serpent au lieu d’un poisson ? Ou bien, s’il demande un oeuf, lui donnerat-il un scorpion ? Si donc vous, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l’Esprit saint à ceux qui le lui demandent ! » Luc 11. 9-13.
C’est la puissance du Saint-Esprit qui est nécessaire. Il y a en vous et dans le peuple de Dieu un sentiment d’autosatisfaction qui doit être brisé. L’esprit de Dieu a le pouvoir de convaincre. Quand il soufflera sur l’église, un changement décisif aura lieu dans l’efficacité spirituelle. Le Seigneur Dieu est prêt à le donner, mais beaucoup ne réalisent pas qu’il leur est nécessaire. Ils sont faibles, alors qu’ils devraient être forts ; impuissants, quand ils pourraient être puissants par l’efficience du Saint-Esprit. Leur lumière est faible. Sortez-les de leur autosatisfaction et de leur propre justice. (Testim. to Southern Africa, p. 69)
Cependant, moi, je vous dis la vérité : il est avantageux pour vous que, moi, je m’en aille ; car si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. Quand il sera venu, lui, il confondra le monde en matière de péché, de justice et de jugement. (Jean 16. 7-8).
Nous avons besoin de modeler notre caractère et de rendre captives en Christ toutes nos pensées par l’influence adoucissante et raffinée de l’Esprit. Le Saint-Esprit pourra nous aider à triompher : il nous conduira à Jésus et nous nous assiérons à ses pieds, comme le fit Marie, et nous apprendrons à connaître la douceur et l’humilité de son coeur. Il nous faut être sanctifiés à chaque heure du jour, sinon nous nous laisserons tromper par l’ennemi et nos âmes périront. – (Puissance de la grâce, p. 204)
Quand il viendra, lui, l’Esprit de la vérité, il vous conduira dans toute la vérité ; car il ne parlera pas de sa propre initiative, mais il dira tout ce qu’il entendra et il vous annoncera ce qui est à venir. Lui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi pour vous l’annoncer. Tout ce qu’a le Père est à moi ; c’est pourquoi j’ai dit qu’il prendra de ce qui est à moi pour vous l’annoncer . – (Jean 16. 13-15).
Le plus grand et le plus urgent de nos besoins, c’est celui d’un réveil de la véritable piété parmi nous. Notre premier souci devrait être de le rechercher. Il convient de déployer les efforts les plus vigoureux pour obtenir la bénédiction du Seigneur, non parce que Dieu ne serait pas désireux de nous l’accorder, mais parce que nous ne sommes pas prêts à la recevoir. Notre Père céleste est plus disposé à communiquer son Esprit à ceux qui le lui demandent que des parents terrestres ne le sont de donner de bonnes choses à leurs enfants. Mais c’est à nous de remplir les conditions sur la base desquelles Dieu a promis d’accorder sa bénédiction, par une confession de nos péchés accompagnée d’humiliation, de repentance et de prière fervente. Un réveil ne peut être conçu que comme une réponse à la prière. Aussi longtemps que l’on est si dénué d’Esprit Saint, on ne peut apprécier la prédication de la Parole ; mais dès que la puissance de l’Esprit touche les coeurs, les discours prononcés ne restent pas sans effet. Guidés par les enseignements de la Parole de Dieu, accompagnés de la manifestation de son Esprit, dans un travail fait avec tact, ceux qui participent à nos assemblées acquerront une précieuse expérience ; de retour à leurs foyers ils exerceront une saine influence. – (Messages choisis, vol. 1, p. 141)
L’effusion du Saint Esprit sur l’église est considérée comme devant se passer dans l’avenir ; mais ce serait un privilège pour elle que de le posséder maintenant. Recherchez-le, priez pour l’obtenir et croyez que vous le recevrez. Nous devons l’avoir et le Ciel est prêt à nous l’envoyer. – (The Review and Herald, March 19, 1895)
Le Christ a promis à son église de lui accorder le don du Saint-Esprit : cette promesse est pour nous tout aussi bien que pour les premiers disciples. Mais, comme toutes les autres promesses, celle-ci est conditionnelle. Il y en a un grand nombre qui font profession de croire à la promesse du Seigneur ; ils parlent du Christ et du Saint-Esprit, mais n’en retirent aucun bien. Ils ne consentent pas à être vidés et dominés par les instruments divins. On ne peut pas se servir du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit doit se servir de nous. C’est par l’Esprit que Dieu opère chez les siens à le vouloir et le faire pour l’accomplissement de son dessein d’amour.. Beaucoup ne consentent pas à se soumettre à cette action parce qu’ils veulent garder leur liberté. C’est pour cela qu’ils ne reçoivent pas le don céleste. L’Esprit n’est donné qu’à ceux qui s’attendent humblement à Dieu et qui recherchent sa direction et sa grâce. La puissance de Dieu attend d’être réclamée et reçue. Cette bénédiction promise, quand elle est demandée avec foi, apporte à sa suite toutes les autres bénédictions. – (Jésus-Christ, p. 676)
Questions destinées à la réflexion personnelle
1. Le mot demandent (aiteo) utilisé à la fin du verset 13 de Luc 11, l’est dans sa forme de questionnement perpétuel. Pourquoi pensez-vous que Dieu a utilisé cette forme verbale ?
2. Quelque chose vous empêche-t-il de demander chaque jour à Dieu le don du Saint-Esprit dans votre coeur et dans votre vie ? Souhaitez-vous lui soumettre le problème aujourd’hui ?
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