Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété. Tite 2 :11-12

L’accusé a été autrefois un jeune sans histoire. Il était le benjamin d’une famille de huit enfants. Tous le reconnaissaient comme un enfant calme, obéissant, serviable. Ses parents étaient fiers de lui. Au fur et à mesure qu’il grandissait, on voyait en lui un leader. Ce garçon était fort intelligent et réussissait dans toutes ses entreprises. Alors que son pays connaissait une certaine décadence, il fut choisi pour succéder au président en place, mais ce dernier ne voulut pas quitter son fauteuil. Le nouveau président choisi pouvait prendre par la force la place qui lui revenait de droit, mais il attendit plusieurs mois, jusqu’à la mort de son prédécesseur. Quelle sagesse de sa part !

Quelques années plus tard, ce président fort apprécié de la majorité de son peuple fut soupçonné de viol, de tentative de corruption et de meurtre avec préméditation. C’était du pain béni pour les membres de l’opposition ! Ce président exemplaire jusqu’ici devait être jugé et condamné à mort.

Pour éviter tout débordement, le jugement eut lieu à huis clos. Le juge qui devait présider à l’audience était connu pour sa rigueur, son sens du devoir, son impartialité. Ce juge ne se trompait pas dans ses décisions : l’innocent n’était jamais condamné, le coupable n’était jamais relâché. Ce fait divers n’est que la triste expérience du roi David selon 2 Samuel 11 : 1 à 12 :25.

D’après le réquisitoire de l’avocat général on comprend que la faute de David était grave et que l’accusé risquait la peine capitale. De plus, David était prêt à accepter sa condamnation à mort en disant : « Tu seras juste dans ta sentence et sans reproche dans ton jugement. Psaume 51 :6 ».

Après le réquisitoire de Nathan qui pourrait symboliser l’avocat général et le mea-culpa de David, le verdict du juge est surprenant, voire révolutionnaire. Le juge décide de le gracier, pas de l’innocenter.

Nous découvrons ici la force de la grâce de Dieu qui ouvre devant le pécheur repentant un chemin d’espérance et lui donne d’expérimenter un changement durable selon ce que déclare l’Apôtre Paul : « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous

enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété.» Tite 2 :11-12.

Marcel ALPHONSO

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