« Avec une grande puissance, les apôtres rendaient témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus, et la grâce de Dieu agissait avec force en eux tous. »
Actes 4 : 33
Comme nous le disions hier, lorsque nous parlons de communauté, de quoi rêvons-nous ? A quoi n’avons-nous pas renoncé ? Quelle idée nous faisons-nous d’une fraternité chrétienne ?
Moi, quand je regarde nos communautés aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi Jésus a choisi untel et unetelle mais je sais qu’il veut en faire des témoins crédibles aux yeux des habitants de notre quartier, là où nous sommes et pas ailleurs. C’est le défi que Dieu veut nous voir relever.
La diversité des Douze (ceux que Jésus a appelés) doit vraiment nous faire réfléchir. Nous rêvons trop de communautés homogènes, huilées, sans éclats et sans sourdes tensions. Pour cela on est prêt à éliminer et à jouer sur les affinités, autrement dit à construire des « petits clubs ». Mais alors on n’aura pas une communauté chrétienne.
En réalité, les communautés nées de l’Evangile ont accepté la diversité la plus risquée. Les premiers chrétiens arrivaient à vivre ces différences – non sans difficultés, il suffit de lire les épîtres de Paul – parce que quelque chose dominait tout : la foi en la présence active de Jésus ressuscité.
La vraie question est : « Ai-je, avons-nous discerné la présence vivante, réelle, puissante de Jésus dans notre communauté locale ? »C’est peut-être cela qui nous fait le plus défaut.
Discerner sa présence, au sein même des difficultés, c’est possible mais cela demande d’être mort à soi-même pour mieux ressusciter avec et comme Jésus. En réalité, il n’y a que des ressuscités, des « réveillés » qui peuvent être dans la conscience réelle de la présence du Ressuscité.
Malgré toute notre bonne volonté, n’essayons pas de supporter les divergences sans Jésus. Ne comptons pas seulement sur le temps en pensant qu’il arrangera tout. C’est un piège mortel avec lequel l’Ennemi de nos âmes sait jouer à merveille ! Pensez à Jésus, rapprochez-vous de Lui et il vous délivrera de la rumination des différences.
Dieu nous veut différents et en même temps profondément unis. Alors, sommes-nous déjà ressuscités (réveillés) ? Si nous le sommes, nous serons alors de vrais artisans pour l’unité de notre église locale !