Aujourd’hui, la vie virtuelle ou numérique des citoyens est un sujet d’actualités récurrentes… Des études sont menées… On découvre même que les réseaux virtuels provoquent des addictions au même titre que les jeux, la télévision, la drogue….
Bienvenue au 21ème siècle où notre vie tourne autour de notre réseau «d’amis» en ligne, nos discussions passionnées sur «skype», notre indispensable smartphone, ou notre livre ou aire de jeu avec la tablette tactile…
Il y avait donc de quoi se poser beaucoup de questions. Dans certains cas, les réponses ont été faciles à trouver et d’autres fois un peu moins. Je vous en soumets quelqu’unes : « sur une échelle de 1 à 10, où se place le temps passé réellement et virtuellement avec ma famille ou mes amis ? ».
1 : pour la vie réelle passe d’abord
10 : pour la vie virtuelle passe d’abord.
En toute honnêteté , je dirais que sur cette échelle, je suis plutôt à 6…
Un de mes amis a fermé récemment son compte Facebook ; régulièrement, on fait le «ménage» dans son réseau en supprimant des «amis». Pourquoi ? Etant toujours online pour le travail ou la vie perso, fermer son compte Facebook ou se déconnecter de certaines personnes, devient de plus en plus une façon pratique de mesurer son «radar» relationnel. Et c’est à cet instant qu’est posée la question par nos «amis virtuels » : « comment allons-nous rester en contact ? ».
Et c’est tout à fait compréhensible, car il est aujourd’hui presque impossible de ne pas être connecté. A tel point que la plupart d’entre nous devient vite anxieux quand il ne retrouve pas son téléphone ou lorsque sa connexion internet ne fonctionne plus.
Je continuais donc à m’interroger : « comment serait ma vie si un jour je nʼavais plus dʼordinateur, de téléphone, de tablette tactile ?» ou « que se passerait-il si je ne pouvais plus aller sur skype, partager sur google + ou facebook les instants particuliers de ma vie quotidienne, mes interrogations du moment, des extraits dʼarticles de presse, de la musique, ou envoyer des textos dans le train, en marchant pour raconter des petites anecdotes ? »
Je réfléchissais à tout cela, alors qu’avait commencé l’opération Global Rain où il a été rappelé entre autre que nous devrions donner à Dieu la première place dans ma vie.
Oui, qu’en est-il de Dieu? Où peut-il s’inscrire dans ma vie numérique?
En définitif, notre vie quotidienne décrit bien ce que nous avons décidé d’être. Si nous ne décrochons jamais le téléphone pour prendre des nouvelles de nos parents ou de nos amis, ou mieux encore, si nous ne prenons pas le temps d’aller les voir, que pouvons-nous attendre de la réalité ? Pourquoi notre entourage se soucierait il de nous ? Si nous ne prenons pas le temps d’aller vers eux, de les encourager, de prier avec eux, de rire ou pleurer avec eux, leur faire des hugs ou leur tapoter sur l’épaule. Tous ces petits gestes bien réels, essentiels qui montrent que nous tenons à ceux que nous aimons.
Nos relations humaines s’enrichissent de ce que nous donnons autant que ce que nous recevons. Prendre le temps de passer du temps avec ceux qui nous sont proches, se déconnecter de notre virtualité pour les personnes qu’on aime permet d’entretenir des relations durables.
Alors qu’en est il de Dieu et nous au coeur de notre vie numérique ? Si nos relations humaines ne peuvent grandir que si nous passons à l’action, de la même manière, pour une relation de qualité avec Dieu et voir notre foi grandir ainsi que notre amour pour lui, nous devons nous déconnecter de notre quotidien numérique.
Depuis 2010, la Conférence Générale a initié le 777. 7 jours sur 7 soit à 7h du matin ou 7h le soir, nous sommes invités à passer au moins une heure avec Dieu pour le réveil personnel et par extension celui de nos familles et de l’Eglise.
Alors au coeur de notre vie numérique, au moins une heure par jour, 7 jours sur 7, éteignons nos téléphones, nos ordinateurs, passons nos tablettes tactiles en «mode avion» et prenons le temps de basculer notre connexion virtuelle pour nous rapprocher de Dieu. Ou mieux encore, invitons nos amis et approfondissons ensemble l’étude de la Parole de Dieu.
Prenons au moins une heure pour témoigner de ce que Dieu fait pour nous, ou partager un texte de la Bible afin de s’encourager mutuellement.
Souvent nous nous accrochons à ce que nous pensons avoir besoin, plutôt que de laisser Dieu accomplir sa volonté dans nos vies. Alors que 2012 est déjà bien entamé, chaque jour de cette année, vivons un peu plus «hors ligne» et donnons à Dieu la première place dans notre vie.
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