Si le Christ habite dans notre coeur, cela se voit dans notre vie.
Quand nous le reconnaîtrons comme Seigneur et qu’il régira notre être, nos talents, notre argent et nos vies lui appartiendront. Nous honorerons son Sabbat en le sanctifiant. Nous ne ferons pas de dépenses pour satisfaire nos désirs égoïstes. Nous ne mangerons ni ne boirons pas ce qu’il a déclaré malsain ou péché. Nous interdirons à nos yeux tout regard luxurieux. Puisque notre avenir est entre les mains du Seigneur, nous ne ferons pas des plans d’où il est exclu.
Une recherche vitale
La chose la plus importante que nous puissions faire aujourd’hui, c’est de sonder nos coeurs, afin d’ôter toute trace du moi, c’est de nous repentir de ce qui a pu décevoir notre Sauveur et d’ouvrir nos vies à l’influence et à la direction du Saint-Esprit. La conversion est une oeuvre permanente. Si nous avons donné notre coeur à Jésus, Satan intervient et nous persuade que nous n’avons décidément pas besoin de nous consacrer entièrement au Seigneur dès à présent, et la première chose dont nous nous apercevons, c’est que nous avons repris certaines choses que nous croyons lui avoir abandonnées. Il faut livrer à Jésus notre volonté et le laisser prendre complètement nos vies en charge. Si nous désirons réellement hériter de la vie éternelle avec lui, ce n’est pas la chose facultative. Ici encore la question demeure : « Jusqu’à quand danserez-vous d’un pied sur l’autre ? »
Voici quelques lignes empruntées à la messagère du Seigneur, Ellen White : « Le plus grand et le plus urgent de nos besoins c’est celui d’un réveil de la vraie piété parmi nous. Notre premier souci devrait être de le rechercher. […]. Mais c’est à nous de remplir les conditions sur la base desquelles Dieu a promis d’accorder sa bénédiction, Par une confession de nos péchés accompagnée d’humiliation, de repentance et de prière fervente. Un réveil ne peut être conçu que comme une réponse à la prière. » (M.C. Vol.1, p.141)– Il s’agit d’une oeuvre qui concerne le salut. Il ne s’agit pas de faire valoir nos bonnes oeuvres, d’acquérir une justice qui puiserait sa source en nous mêmes, mais de l’oeuvre du repentir, de la crucifixion du moi qui nous font nous humilier devant Dieu.
Grâce à la méditation de la Bible et à la prière, nous bénéficierons d’une vision toujours plus claire de qui est Jésus. Dès lors qu’il devient notre modèle, nous éprouverons le désir de prendre exemple de notre vie sur la sienne. Et il nous donnera la force de réaliser ce désir.
Repentir, réveil, réforme : c’est dans cet ordre que ces faits doivent se produire. Quand nous nous repentons de nos péchés – ce qui peut inclure de l’égoïsme ou peut-être simplement de la tiédeur – Dieu nous offre son pardon et un coeur nouveau. « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corint.5:17)
« Quand l’amour du Sauveur est implanté dans un coeur, de même qu’un parfum suave, il ne peut rester cacher. […]. L’Esprit du Christ dans un coeur est comme une source jaillissante dans un désert : Il rafraîchit tous ceux qui s’en approchent, et crée chez ceux qui sont près de périr un désir ardent de se désaltérer à la source des eaux vives. » (Vers Jésus p.65,66) – Cette promesse s’applique aussi bien au Laodicéen revivifié qu’au chrétien de fraîche date.
A l’issue de notre périple sur ce sujet, comment réagissons-nous à cet appel ? Recherchons-nous le Seigneur dans un esprit de repentance ? Laissons-nous Dieu accomplir sa volonté en nous ? Si tel est notre cas, quel joie inonde alors notre coeur et par la même, celui de notre Sauveur !
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