« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection…
[ ]…Mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » Philippiens 3 vv.12a, 13b-14
En contemplant sa vie à 30 ans, alors qu’il était malade et alité, Henry de Monfreid n’en était pas satisfait. Il vécut cependant plus de soixante années supplémentaires et décéda bien vigoureux et heureux de sa vie. Comme cet écrivain, alors âgé de plus de 90 ans, le disait lui- même : « J’ai vécu au moins quatre vies !» (Source : ibidem)
Il est un autre homme qui vécut également au moins quatre vies (et il n’est pas question ici de réincarnation).
*Un petit Hébreu, condamné à mort dès sa naissance, changea de vie une première fois à l’âge de trois mois pour devenir prince héritier du trône de l’Egypte antique.
*A l’âge de quarante ans, il devint un meurtrier puis un fugitif et changea à nouveau d’identité et de vie pour se résigner à finir son existence comme gardien de troupeaux dans le désert.
*Il n’est jamais trop tard pour être utile ! Quarante ans plus tard, alors qu’il était déjà un vieillard âgé de quatre-vingt ans, Dieu lui demanda d’aller délivrer un peuple d’au moins deux millions d’âmes et de les cheminer à travers le désert.
Au cours de cette « nouvelle » existence qui durera quarante ans supplémentaires, Moïse va notamment fendre la Mer Rouge avec son bâton, par la puissance de Dieu.
« Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu’il mourut; sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée… Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face. » Exode 34 vv.7, 10
*L’histoire ne s’arrête pas là. Après sa mort, Dieu ressuscita Moïse et c’est ainsi qu’il apparaît plus de mille ans après, lors de la transfiguration sur la montagne en compagnie d’Elie, auprès de Jésus-Christ.
Le secret pour bien vivre votre vie terrestre, quand bien même elle vous paraîtrait monotone, malheureuse, bien avancée ou sur la fin, c’est de faire LE choix judicieux et de suivre la leçon tirée par Paul, à la veille de son exécution par décapitation : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » 2 Timothée 4 vv.7-8
Olivier REGIS