Il est assez plaisant de voir que le Seigneur choisit à plusieurs reprises, pour illustrer la joie du salut, l’exemple du veau gras, comme c’est le cas dans la parabole du fils prodigue :
« Mais le père dit à ses serviteurs: …Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous » Luc 15 vv.22a, 23
Le lien entre réjouissances liées au salut du fils cadet et dégustation du fameux veau y est souligné à plusieurs reprises. Ce lien est mis en exergue par le fils aîné dans une comparaison avec une autre viande. Lire Luc 15 vv.29-30.
Dans la parabole des noces, le fait d’avoir apprêté une viande rouge est même présentée comme un élément déterminant, devant décider les convives à venir à la fête :
« Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.
… Dites aux conviés: Voici, j’ai préparé mon festin; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. » Matthieu 22 vv.1-2, 4b
Le contexte est celui d’un pays et d’une époque où l’on ne mangeait pas quotidiennement de la viande comme dans nos sociétés « développées » et consuméristes. Notons qu’il y a quelques décennies, nos parents et/ou grands-parents eux aussi ne consommaient qu’occasionnellement voire exceptionnellement de la viande.
Quoi qu’il en soit, au-delà de ces paraboles et illustrations, le plus important est que nous soyons présents au grand festin des noces de l’agneau, qui célébrera notre entrée officielle dans la vie éternelle !
« Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. Réjouissons- nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée…
[ ]… Et l’ange me dit: Écris: Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. »
Apocalypse 19 vv.6b-7, 9
J’ignore quel sera le menu de ce grand repas de fêtes (sera-ce de la manne, des feuilles de l’arbre de vie, ou une soupe avec des os plein de moelle, je ne sais ?). Probablement n’y-aura- t-il aucun plat à base de viande !
Mais d’ici-là, tandis que nous nous débattons dans les soucis quotidiens, savourons un plat délicieux : « Quand une foule de préoccupations s’agite au-dedans de moi, tes consolations remplissent mon âme de délices » Psaume 94 v.19