6 Décembre – La réincarnation est-elle biblique ?

« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » Jean 6 : 40

Aujourd’hui l’homme aime les convergences. Ainsi il compare volontiers l’enseignement de Bouddha et celui de Jésus. La réincarnation est largement représentée en Orient et reprise en Occident. Opinion selon laquelle la vie continue ici-bas dans un autre corps après la mort. Ce désir de convergence est si fort qu’il pense trouver des textes du Nouveau Testament qui parleraient de la réincarnation. Pourtant ni le vocabulaire, ni l’anthropologie biblique ne donnent place à une telle hypothèse. Il faut se garder de mettre dans les mots et les idées de la Bible les opinions que nous voulons y trouver.

Quelques textes ont pu faire penser que les écrits bibliques partagent cette croyance. Nous lisons par exemple dans Jean 3 : 5 : « personne ne peut voir le Royaume de Dieu, s’il ne naît de nouveau ». La nouvelle naissance, dont il est question, désigne toujours un renouvellement spirituel dans la vie aujourd’hui

D’ailleurs, le milieu juif du début de l’ère chrétienne en Palestine n’est pas acquis à l’idée de la réincarnation. On pourrait résumer l’enseignement biblique sur l’homme en trois mots : naissance unique, vie unique, mort non renouvelable. L’apôtre Paul dit : « Le sort des hommes est de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement » (Hébreux 9 : 27).

Par la suite les premiers théologiens chrétiens ont condamné formellement l’enseignement en question. Par exemple, Origène, qui a vécu au 3e siècle de notre ère, dit dans son commentaire de Matthieu : « La doctrine de la réincarnation est une doctrine étrangère à l’église de Dieu, elle n’a pas été transmise par les apôtres et elle n’apparaît nulle part dans les Ecritures ».

L’homme est préoccupé de son avenir, de sa destinée. Pour la Bible l’avenir est à Dieu, à qui appartiennent, aux siècles des siècles, la règne, la puissance et la gloire. Il donnera à nos vies désenchantées, par les promesses non tenues d’une société promettant des lendemains qui chantent, auxquels plus personne ne croit aujourd’hui, l’espérance du règne de la paix et du bonheur. Pour cela, une seule vie suffit !

Pierre L’EPLATTENIER

5 Décembre – Interconfessionnel

« Pour ceux sont appelés, tant Juifs que Grecs, le Christ est la puissance de Dieu et la sagesse de Dieu » 1 Corinthiens 1.24

Depuis tant d’années, les rencontres interconfessionnelles permettent un dialogue intéressant entre les différentes religions. Beaucoup disent : « De toute façon, nous avons tous le même Dieu ». Cette déclaration est considérée aujourd’hui comme l’expression d’un réel progrès. Progrès au niveau de la conception de la divinité : après des millénaires de polythéisme et d’idolâtrie, nous voici enfin arrivés au stade avancé du monothéisme. Progrès aussi au niveau de la tolérance envers les diverses croyances : il n’y plus de guerre des dieux ni des religions, puisque Dieu est unique.

Il existe bien sûr des points communs, propres aux religions se référant à Abraham : Dieu est à l’origine et à la fin de toutes choses ; Il nous dépasse infiniment tout en étant proche de nous ; Il allie l’amour et la justice ; Il se révèle à l’homme par ses prophètes et entre en relation avec ses créatures. Malgré ces ressemblances, nous constatons néanmoins des divergences.

Ces divergences ne sont pas des simples nuances. Elles ne sont pas toujours complémentaires selon l’idée moderne bien connue : « Enrichissons-nous de nos différences ». Il faut avoir l’honnêteté de reconnaître qu’elles expriment parfois des visions antagonistes et contradictoires. Par exemple l’idée du Dieu Père est inexistante dans les religions orientales. Elle est présente dans le Judaïsme. Elle est omniprésente dans le Christianisme. La prière du

« Notre Père » est la clé de la prière chrétienne, où la notion du Père donne toute la dimension théologique du salut en son Fils Jésus-Christ, venu vivre sur terre comme un homme (Jean 1.14.). C’est bien ici une affirmation que toutes les religions du monde n’affirment pas. Elle est pourtant au centre d’un message de salut qui se veut universel :

« Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations » (Matthieu 24 : 14).

Pierre L’EPLATTENIER

4 Décembre – Talents

« Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de ne pas avoir une trop haute opinion de lui-même, mais de garder des sentiments modestes, chacun selon la mesure de foi que Dieu lui a donnée. En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps et que tous les membres n’ont pas la même fonction, de même, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ et nous sommes tous membres les uns des autres, chacun pour sa part. » Romains 12.3-5

Nous faisons partie d’un même corps : le corps du Christ. Un corps est composé de plusieurs membres, qui interagissent entre eux. Tous sont essentiels. Le danger arrive quand un membre devient orgueilleux au sujet de ses dons, ayant ainsi une trop haute opinion de lui-même. Un degré très ou trop élevé de fierté peut amener l’homme à se considérer supérieur au autres ou meilleur qu’eux. Or Dieu nous demande de prendre du recul par rapport à de tels sentiments, car nos dons ne nous viennent pas de nous-même, mais ils sont une grâce divine.

Paul essaye de montrer que le « moi » n’est pas au centre de tout et que nous ne sommes pas seuls dans un groupe, mais qu’autour du « moi », il existe une multitude de personnes que Dieu a aussi bénies avec des talents.

Dieu nous a donné des dons spirituels pour que nous puissions travailler ensemble, comme un corps. Nous sommes unique à Ses yeux, mais cela ne nous donne pas le droit de regarder les autres de haut, mais plutôt de les considérer aussi comme uniques aux yeux de Dieu. Même si nous sommes très doués, souvenons-nous que nous ne sommes qu’un des nombreux membres du corps du Christ. Cela nous empêchera de penser que nous sommes meilleurs ou pires que les autres. Chacun a une fonction, ce qui veut dire que nous devons travailler ensemble.

Quand les membres du corps travaillent bien et ensemble, l’homme peut s’épanouir parce qu’il peut se réjouir d’avoir une bonne santé. Paul utilise cette image pour nous faire réfléchir : Pour qu’une église soit épanouie et joyeuse, tous les membres doivent travailler bien, ensemble, dans l’humilité et le respect. Ainsi, le corps sera béni en entier, dans la paix, la collaboration, l’amour et le partage. Le Seigneur se réjouit de voir ses enfants créer des liens d’interdépendance et de soutien, libérés de toute fierté et arrogance, et unis par le sang de Jésus.

Romina BAPTISTA

03 Décembre – Qui nous séparera de l’amour de Dieu ?

« Qui nous séparera de l’amour du Christ ? La détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le péril, ou l’épée ? Ainsi qu’il est écrit: A cause de toi, on nous met à mort constamment. On nous considère comme des moutons qu’on égorge. Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car je suis persuadé que ni mort, ni vie, ni anges, ni principats, ni présent, ni avenir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre création ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ, notre Seigneur. » Romains 8.35-39

L’apôtre Paul énumère une série de raisons qui peuvent éloigner les personnes de Dieu : la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le péril et l’épée. Malgré cela, il nous parle de victoire ! Pour certains, la victoire, c’est gagner de l’argent et pour d’autres, c’est gagner la course et monter sur le podium. Pour le croyant, être vainqueur, c’est ne pas permettre qu’une de ces choses l’éloigne de l’amour de Dieu. Rien n’est capable de séparer l’être humain de l’amour de Dieu. Cela nous fait penser au Psaume 46, « Dieu est un abri et un appui, un secours bien présent dans la détresse. C’est pourquoi nous n’avons pas peur ». En Dieu, nous pouvons sortir victorieux des moments de détresse et d’affliction car en raison de Son amour, Il s’engage à tout faire pour nous donner la victoire.

L’ennemi veut nous condamner et nous séparer de Dieu, mais il n’existe aucune puissance hostile capable de rompre le lien d’amour de Dieu. Les épreuves, la douleur, la mort et toutes les choses adverses ne nous font pas sortir perdant, mais plus que vainqueur, en vertu de l’amour rédempteur de Dieu.

Il est vrai que ces mauvaises choses énumérées par Paul ont pour habitude de nous effrayer. Parfois, nous laissons certaines choses se placer entre nous et Dieu, nous empêchant ainsi d’aimer Dieu ou de voir combien Il nous aime. Mais souvenons-nous de cette promesse : « Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu ». En ce qui Le concerne, Il ne va jamais cesser de nous aimer. Voici la réconfortante vérité : L’amour de Dieu est éternel et l’amour du Christ est notre sécurité. En Jésus-Christ, nous avons la victoire !

Romina BAPTISTA

2 Décembre – Qui accusera ceux que Dieu a choisis ?

« Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? C’est Dieu qui justifie ! Qui condamnera ? C’est Jésus-Christ qui est mort ! Bien plus, il s’est réveillé, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » Romains 8. 33,34

Dans la société où nous vivons, nous sommes habitués à voir la loi comme une obligation. La loi de la gravité est une règle, et il en est de même pour la loi civile. Celui qui ne respecte pas la loi doit subir une peine juridique. Ainsi, nous essayons d’assurer la paix et l’ordre. Pourquoi donc penser que la loi divine est différente ? Vu que nous sommes tous pécheurs, nous sommes tous condamnés et nous devrions être punis ! C’est ce qui devrait se passer si Jésus n’était pas venu nous sauver. Mais nous trouvons une belle promesse dans ces versets. Nous avons un Dieu incroyablement miséricordieux. Il est vrai que nous sommes tous pécheurs et que le combat contre le mal n’est pas facile. L’ennemi veut à tout prix nous accuser et nous accabler, mais Dieu nous demande d’avoir la foi et de croire qu’en Jésus-Christ, nous sommes libérés. Seul Jésus peut, par ses vêtements de justice, nous justifier.

Paul présente deux côtés : Satan qui accuse les élus, comme il l’a fait avec Job, et Dieu qui fait justice aux choisis. Ceux que Jésus sauve ne peuvent pas être condamnés. Au grand jour du jugement, Jésus sera notre avocat. Cela veut dire qu’Il va nous défendre face aux accusations. Nombreux sont les accusateurs, mais Dieu répond à leurs accusations en déclarant ses élus justes, parce que le péché dont ils sont accusés a été expié par Son Fils. Quand nous répondons à son appel et que nous reconnaissons notre péché, nous n’avons rien à craindre car Jésus a déjà apporté nos péchés à la croix et il les a ôtés. Quand nous confessons nos péchés, nous recevons son pardon, c’est pourquoi toutes les accusations sont désormais sans aucun fondement. Aucune n’est valable aux yeux de Jésus, car nous sommes justifiés par Son sang.

Nous n’avons pas besoin de souffrir de la culpabilité et des accusations, mais nous pouvons accepter le pardon et la grâce que Jésus-Christ nous a offerts, au moyen de Son sacrifice. Ainsi, l’objet de notre accusation sera détruit par celui qui a vaincu la mort et le péché : Jésus-Christ !

Romina BAPTISTA

Pin It on Pinterest