Qu’est-il donc arrivé exactement lorsque les Hébreux eurent atteint la frontière de ce « bon et vaste pays », de ce pays « où coulent le lait et le miel » ? (Exode 3:8) – Essayons d’imaginer la scène. Seul le Jourdain les séparait des plaines fertiles et verdoyantes arrosées par les rivières qui venaient de la montagne. A l’extrémité Est de ces plaines, à huit kilomètres seulement de là, le peuple pouvait apercevoir Jéricho, « la ville des palmiers », et ses palais.
Un avant-goût
Sur les rives du Jourdain, où les Israélites campaient avec leur conducteur Moïse qui préparait l’entrée triomphale en Canaan, ils jouissaient d’un avant-goût des richesses de la terre promise. « Les Hébreux avaient trouvé, à l’est du Jourdain, un agréable emplacement pour y dresser leur camp. C’était la vallée de Sittim, ainsi nommée en raison de nombreux massifs de palmiers et d’acacias qui bordaient le fleuve et où l’on jouissait d’un climat tropical. » (P. & Prophètes, p.433) – Il est facile d’imaginer combien il est agréable de camper sur cet emplacement, après avoir erré pendant des années sur des terres desséchées et poussiéreuses. Un vent d’optimisme soufflait sur le peuple, car il venait de remporter des victoires miraculeuses tandis qu’il s’acheminait vers les bords du Jourdain.
0 commentaires