Quarante ans plus tôt, les espions israélites, revenant du pays qu’ils devaient conquérir, disaient : « Le peuple qui habite ce pays est puissant, les villes sont fortifiées, très grandes ; nous y avons vu des enfants d’Anak…Tous ceux que nous y avons vus sont des hommes d’une haute taille…nous étions à nos yeux et aux leurs des sauterelles. » (Nbres 13:28, 32, 33) – De plus ces gens étaient nombreux et redoutables. Mais sur l’ordre de Dieu, Moïse conduisit Israël à de grandes victoires. Ni les géants, ni les villes fortifiées, ni les puissantes armées ne pouvaient faire barrage à un peuple dirigé par l’Eternel, Dieu des armées. Et maintenant, tandis que les Israélites portaient leur regard au-delà du fleuve, ils s’attendaient à remporter d’ultimes et exaltantes victoires. Mais ils n’avaient pas idée du drame dont ils allaient être les témoins.
La description ci-après nous montre ce qui fut à l’origine d’un véritable désastre à la frontière même du pays de Canaan : « A la suggestion de Balaam, le roi de Moab organisa une grande fête en l’honneur de leurs dieux. Il était entendu que Balaam inviterait les Hébreux à y assister. Considéré par ceux-ci comme un prophète de Dieu, il n’eut pas de peine à atteindre son but. Une foule d’Israélites qui l’accompagnèrent à la fête furent pris dans les filets de Satan. Charmé par la musique et les danses, séduits par la beauté des prêtresses, ils oublièrent leur fidélité à l’Eternel et participèrent aux divertissements et à la bonne chère. Lorsque les sens émoussés par le vin eurent fait tomber les barrières de la volonté, les passions se débridèrent ; leur conscience étant paralysée par le libertinage, ils se laissèrent aller à se prosterner devant les idoles. Ils offrirent des sacrifices sur les autels païens et participèrent aux rites les plus dégradants. » (P. & Prophètes p.434)
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