« L’Eternel dit à Caïn : Pourquoi es-tu irrité, et pourquoi ton visage est-il abattu ? Certainement, si tu agis bien, tu relèveras ton visage, et si tu agis mal, le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui. » Genèse 4.6, 7
Caïn connaissait les règles liées aux sacrifices. Toute sa vie durant, il avait vu son père sacrifier des animaux sur l’autel. Maintenant, Caïn et Abel offraient leurs propres sacrifices. Abel offrit un agneau et Caïn pensait que c’était la facilité pour lui d’agir ainsi. Abel était berger et avait assez de bêtes à offrir. Caïn était cultivateur et pensait que son offrande de fruits et de légumes était tout aussi bonne. Dieu n’appréciait-il pas de voir qu’il savait faire pousser de la bonne nourriture ?
Bien sûr que Dieu appréciait. L’offrande de Caïn aurait été acceptée volontiers, si elle avait été offerte volontairement avec l’agneau demandé par Dieu, pas à la place de l’agneau. Caïn n’était pas supposé établir ses propres règles. Maintenant, il boudait. Il pensait que Dieu préférait Abel à lui-même.
Imagine le choc lorsque Dieu lui a parlé ! « Si tu fais ce qui est juste, tu seras accepté », promit Dieu. Avec un avertissement. « Le péché se couche à ta porte » – le diable est là pour t’attraper.
Caïn pensait certainement que Dieu ne parlerait qu’aux personnes qui font tout bien. Beaucoup pensent ainsi aujourd’hui. L’histoire de Caïn montre le contraire. Dieu parle à Caïn alors qu’il est en pleine rébellion, sans attendre qu’il se repente ou communique avec son créateur. Dieu avait agi de même avec Adam et Eve et pour nous aussi aujourd’hui.
Mets-toi à la place de Caïn. Pense à quelque chose que tu as mal fait ou à une colère vécue. Tu as l’impression que Dieu a été injuste ? Lis les paroles qu’il a dites à Caïn et imagine-le te les dire. Que répondrais-tu ? Que penses-tu que Dieu dirait en retour ?
Prière : Grand réparateur des relations brisées, s’il te plaît, pardonne-moi. Rappelle-moi que même lorsque je suis en rébellion, je suis toujours ton enfant que tu as choisi, que je peux toujours revenir vers toi et te choisir à nouveau. Ne m’abandonne pas – continue à me parler ! Je t’écoute…
Jean-Marc Lohr
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