1
Fraternité céleste et sainte,
Ce n’est qu’en Christ qu’on te connaît.
Fais-nous sentir ta vive étreinte!
Dans ta douceur l’âme renaît.
Loin de Jésus, jadis notre âme
Méconnaissait ce doux accord;
Du monde alors, l’impure flamme
Seule éveillait notre transport. (bis)
2
Mais, ô Seigneur! quand ta tendresse
Nous enrichit de ton pardon,
À notre coeur plein d’allégresse
Tu fis goûter ce nouveau don.
Si, depuis lors, notre faux zèle
A relâché le noeud d’amour,
Oh! viens encor, Sauveur fidèle,
Le resserrer de jour en jour. (bis)
3
Ne permets plus que nos misères
Interrompent ces saints transports.
Qu’en un faisceau tu nous resserres,
Pour ne former en toi qu’un corps.
Bannis de nous l’aigreur, l’envie,
La médisance et la froideur;
Répands sur nous l’Esprit de vie,
De foi, d’amour et de ferveur. (bis)
4
Que nous puissions vivre sans cesse
Dans cet amour qui nous unit;
Qu’il soit la part et la richesse
De ce troupeau qui t’en bénit!
Exauce, ô Dieu! notre prière;
Viens nous unir à notre époux.
Nous t’en prions, ô tendre Père!
Dans l’unité consomme-nous. (bis)