Jésus lui dit : « Je le suis moi qui te parle » Jean 4.26

Il est environ midi. Assoiffé et fatigué par la longue route entreprise entre la Judée et la Galilée, Jésus s’assied au bord du puits de Jacob. Peu de temps après, une femme arrive ! Altérée, elle aussi. Jésus, conscient de sa présence, ose pénétrer dans son univers : « Donne- moi à boire ». (Jean 4.7b). Surprise de sa requête, la femme entre dans une discussion avec lui. En effet, lui dit-elle : « Les juifs ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains ». (Jean 4.9).

Mais ce qu’elle ne sait pas encore, c’est qu’au-delà de son identité culturelle, Jésus est le Messie, le Dieu-Sauveur. Il n’est pas là pour distinguer une nation d’une autre, et encore moins pour séparer les individus entre eux. Jésus est venu pour unir l’humanité à son Père, étancher sa soif de paix, de justice et d’amour ! Dans ce contexte-là, l’histoire personnelle d’un être, ses spécificités culturelles, raciales ou autres ne sont pas prioritairement prises en compte, mais son véritable besoin existentiel. Une fois identifié, Jésus met tout en œuvre pour y répondre.

La femme samaritaine porte sur sa conscience un lourd passé. Sa vie amoureuse semble n’avoir été jusqu’à ce jour que déceptions. Jésus en tant que Médiateur va l’aider à exprimer sa situation présente : « Je n’ai pas de mari. »(Jean 4.17). A l’ouïe de ce courageux aveu, Jésus se révèle à son tour, non pas comme un prophète comme l’avait crû la femme, mais comme le Messie ! « Je le suis moi qui te parle ».

Cette révélation révolutionnera son cœur puis sa vie. Celle qui était venue chercher une eau matérielle pour restaurer son corps, a trouvé une eau spirituelle pour étancher son être entier. Sous une chaleur torride, son âme s’est rafraîchie. « Car je ferai jaillir de l’eau dans le désert, des fleuves dans la steppe pour abreuver mon peuple… » (Esaïe 43.20b).

La prophétie d’Esaïe venait de trouver ici son accomplissement : l’eau du pardon, de la restauration, de la paix, telle un geyser venait de jaillir du cœur d’une personne pour atteindre finalement tout un village alentour ! (Jean 4.28). Alléluia !

Aujourd’hui encore, Dieu se place entre nous et nos souffrances pour nous apporter la guérison. Il est une source d’eau qui ne tarit jamais. Ouvre-lui ton cœur et ta vie, maintenant, il te fera connaîtra de profondes joies insoupçonnées !

Jean-Manuel SERALINE

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