« Alors il dit à ses disciples: La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. »  Mathieu 9:37

Avoir la capacité de prévoir le futur est un don qui permet assurément d’aller vite et loin dans tous les aspects de la vie et dans les affaires en particulier. En fait, cela permet d’anticiper un besoin ou un problème et de faire des plans pour satisfaire à ce besoin ou pour pallier ce problème.

A l’inverse, ne pas prévoir rend les choses beaucoup plus compliquées. Tout est toujours plus difficile quand on s’y emploie à la dernière minute. Cela prend plus de temps et de moyens pour mettre en œuvre une stratégie lorsque c’est dans l’urgence. Le simple fait que les partenaires dans l’action, ou les bénéficiaires de celle-ci, ne soient pas prêts psychologiquement, rend la manœuvre moins évidente. Le résultat est alors moins satisfaisant que si on avait su prévoir la chose.

Regardant la foule de personnes harassées qui l’entourait, le Maître, avec ses yeux d’expert et pour qui, futur, passé et présent ne font qu’un, fit une prévision à certain de ses futurs collaborateurs. Ceux-ci achevaient leur phase de recrutement, juste avant le début de leur formation pratique. Ils avaient besoin à ce moment-là d’apprendre à anticiper l’avenir, afin de pourvoir bien planifier. Le Maître leur dit alors: « la moisson est grande. »

Inexpérimentés comme ils l’étaient, ils ne voyaient devant eux qu’une foule de gens avec des attentes diverses que les Maître devait satisfaire. Mais lui, Jésus, voyait des candidats si prêts du royaume des cieux qu’il parlait d’une « moisson. » Pourquoi moisson ? Simplement parce que c’est la dernière action et la plus agréable pour l’agriculteur.

Nous aussi, pris par nos obligations de la vie et limités dans notre compréhension des choses spirituelles, nous ne prêtons pas toujours attention aux individus qui viennent souvent à nous avec des besoins divers. Dans nos bureaux, nos ateliers, notre voisinage, nous ne voyons que des personnes avec qui ou pour qui travailler, avec qui parler un instant. Derrière ces individus (qui cachent souvent leurs problèmes), il y a des cœurs prêts à se donner au Maître. Si nous savions faire un plan simple pour leur présenter Jésus de façon pratique, beaucoup auraient sûrement appris à lui emmener leurs soucis, et ensuite à lui donner leur vie.

Notre amour pour le Maître doit nous emmener aujourd’hui à anticiper, tout comme lui, notre récolte, afin de pouvoir planifier tous les moyens nécessaires à celle-ci.

Roger MATHIAS

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