« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. » 1 Pierre 5:8

Les orques ou épaulard sont des mammifères sociables et intelligents. Ce sont aussi de redoutables chasseurs. En effet, les orques sont au sommet de la chasse alimentaire et ne possèdent aucun prédateur. Ce sont donc des super-prédateurs. La liste des proies est longue : poissons, phoques, manchots, et même d’autres cétacés (dauphin, baleine…). Et les techniques de chasse sont impressionnantes.

Pour manger des poissons, les orques décrivent des cercles de plus en plus petits autour des bancs de poissons, puis frappent dans le tas pour tuer ces poissons. Pour attraper des phoques, les épaulards apprennent à s’approcher furtivement du rivage puis attaquent leurs proies par surprise en s’échouant volontairement. Il leur faut ensuite beaucoup de maîtrise pour retourner à l’eau. Ils sont aussi capables d’utiliser la même technique pour attraper des manchots.

En antarctique, les manchots ou les phoques se réfugient souvent sur des petits icebergs, se croyant à l’abri. Mais c’est une erreur fatale : les orques nagent en rang serré vers le bloc de glace provoquant une vague qui retourne l’iceberg ou le brise en mille morceaux. Il n’y a plus qu’à « cueillir » la proie.

On aurait même observé une orque capturer des requins blancs. Et quand elles s’attaquent à des gros cétacés comme les baleines, elles fatiguent l’animal à tour de rôle puis tentent de le noyer. Je me souviens d’un documentaire animalier où des orques tentaient de séparer un baleineau de sa mère. Après des heures de lutte, elles capturèrent le petit et montèrent sur son évent pour le noyer. Après l’avoir tué, elles n’en prélevèrent que quelques morceaux et abandonnèrent le cadavre. Les orques tuent même pour le plaisir.

Comme les orques, un autre être trouve toutes sortes de techniques pour traquer ses proies. « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire » (Jean 10:10) déclare Jésus et ce voleur n’est autre que « le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan » (Apocalypse 12:9). Pour faire chuter ses proies, il ne manque d’imagination. A l’un il proposera les plaisirs, la luxure, les vices. A l’autre il proposera l’égoïsme, l’orgueil, les égarements dogmatiques. Pour un troisième ce sera le découragement, la persécution la souffrance. Et il ne lâche pas facilement. Après avoir tenté Jésus, le texte dit que « le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable » (Luc 4:13).

Le Diable est un super-prédateur. Mais heureusement, nous avons un super-sauveur. En parlant de ses enfants, Jésus déclare : « personne ne les ravira de ma main. » Jean 10:28. Puissions-nous nous réfugier dans ses bras aujourd’hui !

Sébastien REGIS

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