« Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. »  Mathieu 9:38

J’ai eu le privilège de vivre en Asie et de collaborer avec des administrateurs, des hommes et des femmes qui avaient une bonne expérience de la direction. Dans ces comités, préalablement à toute action destinée à solutionner ce qui paraissait être un problème au sein de la communauté, il fallait déterminer l’urgence.

Un de leurs critères pour décider de la chose était de se poser les questions suivantes: Est-ce que quelqu’un se plaint de la chose ? Est-ce que les personnes qui pourraient être concernées par ce que nous considérons comme un problème le ressentent de la même façon? Si oui, il était encore nécessaire de savoir si elles pensaient que la gêne occasionnée était suffisante pour que des moyens soient mis en œuvre afin de solutionner le problème. Finalement, il fallait encore les consulter pour savoir si telle ou telle solution leur semblait adaptée. Je pense que cette démarche est suivie par beaucoup d’administrateurs, quelque soit le pays où ils vivent.

Quand on regarde les performances en matière d’évangélisation aux Antilles et en Guyane françaises, l’on doit reconnaître que les résultats ont beaucoup régressé ces dernières années et c’est aussi le cas dans beaucoup de pays développés. Nos administrateurs et pasteurs font de leur mieux, mais du fait de la sécularisation croissante emmenée par la postmodernité, les gens se désintéressent de plus en plus de la religion. Nous sommes amenés et emmenés à réfléchir individuellement et collectivement pour voir comment relancer notre ministère personnel et quelles sont les stratégies qui vont porter du fruit.

Cependant, même si nous ressentons qu’il y a urgence à réaliser la Mission du Maître, prenons garde ! Dans notre empressement à trouver des solutions, nous ne devons jamais oublier que si nous nous sentons concernés par notre propre salut et par le salut de nos semblables, Dieu l’est encore beaucoup plus. Ce grand intérêt éternel qu’il a pour l’humanité est la cause d’un grand plan que la Divinité a élaboré et réalisé dès avant la fondation du monde. Rien ne peut arrêter la réalisation de ce plan car rien ne peut détruire l’amour du Maître pour les humains.

Après avoir fait le constat que la moisson d’âme devait être grande, que les ouvriers étaient peu nombreux, voici le conseil du Maître, premier concerné par le problème: « Prier le Maître de la moisson d’envoyer des moissonneurs dans sa moisson. »

Prions réellement et sincèrement le Maître afin qu’il envoie ses moissonneurs, et plaise à Dieu que nous soyons parmi ceux qu’il enverra aujourd’hui.

Roger MATHIAS

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