« Alors il dit à ses disciples : la moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers » Mathieu 9 : 37

Au deuxième trimestre 2012, le taux de chômage moyen aux Antilles-Guyane était de 22%. On parle généralement de pénurie d’emplois, plutôt que de pénurie d’ouvriers. Cette situation, bien que peu commune, se produit dans les quelques cas suivants : Premièrement, dans certains pays développés, certaines activités proposées sont considérées comme dégradantes et mal payées. Donc elles n’intéressent plus les autochtones. Deuxièmement, il arrive que les emplois, bien que correctement payés, soient trop dangereux. Troisièmement, un emploi peut être délaissé parce qu’il est illégal. Quatrièmement, il se peut qu’une offre n’attire pas parce que la compagnie qui la propose n’inspire pas confiance. Enfin, dans certains cas, la main-d’œuvre disponible n’est pas assez qualifiée pour l’emploi offert.

Jésus dans notre texte de base parle d’un emploi pour lequel les postulants sont peu nombreux. C’est celui de moissonneurs. Moissonneurs de quoi, direz-vous ? Dans le domaine agricole, moissonner c’est recueillir et rassembler les produits d’une plante quelconque arrivée à la maturité requise. Dans ce passage, Jésus est devant une foule. Celui-ci décrit ces gens comme

« abattus »et « languissants. » Donc, au sens de Jésus, les moissonneurs qu’il cherchait devaient recueillir et rassembler ceux de ces gens qui, broyés par la vie, étaient prêts à accepter l’offre de paix et de sécurité qu’il faisait. En effet, la vie est trépidante et les théories humaines finissent par désorienter les individus. Ils arrivent donc à un niveau précis de maturité dans leurs vies où ils peuvent êtres « cueillis » et introduits à Jésus. A ce moment-là, des moissonneurs d’âmes sont nécessaires.

A la lumière de ce que nous avions dit précédemment, pourquoi y-a-t-il peu d’ouvriers désireux de moissonner avec le Maître ? Pourtant, cet emploi n’est pas dévalorisant. Les anges même se réjouiraient de le faire. Cela paraît peu rémunéré à court terme, je vous l’accorde. Mais je puis vous dire que depuis que j’ai accepté de moissonner avec Christ, il a bien pris soin de moi. Pour les dangers éventuels, le puissant Maître dit : « Je suis avec vous tous les jours… » (Matthieu 28:20). Par ailleurs, le prosélytisme religieux n’est pas (encore) illégal dans notre pays. Quant à l’organisation qui recrute, la véritable église du Seigneur, si elle n’inspire pas confiance, c’est à tort. C’est une noble institution à qui appartient le patrimoine de l’univers. Enfin, s’agissant de la qualification de la main d’œuvre, je vous dirai que Dieu n’appelle pas des gens qualifiés mais qu’il qualifie ceux qu’il appelle.

Alors qu’attendez-vous ? Le Maître embauche. Engageons-nous avec lui ! Pour une bonne retraite ? Mieux que cela ! Une éternité de joie et de paix dans un paradis avec lui. C’est la récompense accordée à la foi des moissonneurs.

Roger MATHIAS

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