« Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun. » Colossiens 4 v. 6

Comme plusieurs d’entre vous le savent, le mot salaire dérive des mots sel et saler.

En fait, dans l’Antiquité, les légionnaires romains recevaient, en plus de leur solde, un bloc de sel, ce qui en dit long sur le caractère précieux de ce condiment.

Sur le plan sanitaire, l’excès de sel provoque diverses maladies mortelles dont par exemple l’hypertension artérielle mais le manque de sel (et plus précisément d’iode) est également dangereux et provoque, en particulier chez l’enfant, des retards de développement du cerveau (il en faut juste une très faible quantité pour y remédier).

Le sel sert à conserver les aliments mais une trop grande quantité ronge la peau, les membres et les organes des êtres vivants.

La citation de Matthieu chap. 5 v. 13 parle un peu de cuisine mais pas uniquement.

« Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes »

Même si le sel ne constitue pas l’essentiel d’un repas (Vous a-t-on déjà invité en vous disant :

« Viens chez moi, j’ai fait un bon plat de sel ; on va se régaler ! » ?1), il est néanmoins indispensable pour exhausser le goût d’un plat, quand bien même s’agit-il d’une fine pincée.

Nous pouvons connaître les différentes règles de savoir vivre, professer de grands principes de justice, de fraternité voire de religion ou être dans notre bon droit ; si nous le faisons sans attention à l’égard d’autrui, sans affection, sans respect profond et sans sincérité, alors la cause que nous défendons, aussi juste et belle soit-elle, devient (ou demeure) sans saveur, insipide…voire injuste ou inéquitable en pratique car bien éloignée de la théorie en réalité. Bref, une forme de « gauche caviar » ! (Et je le dis sans pour autant être « de droite »).

Puissions-nous être ce sel, naturellement riche en iode et paré de toutes les vertus, répandu dans des proportions idéales, pour nous même et pour tous ceux qui s’approchent de nous !

Olivier REGIS

image

1 Plaisanterie entendue, personnellement pour la toute 1ère fois, dans la bouche de M. Guy Valleray, pasteur adventiste martiniquais ayant exercé notamment aux Antilles et en Afrique.

FERMER

Pin It on Pinterest