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Le Psaume 50 se poursuit avec les versets 7 à 15 où Dieu explique à son peuple ce qui ne va pas. Après avoir rappelé que son peuple est composé de ceux et celles qui ont fait alliance avec lui par le sacrifice, Il tient à faire le point sur un malentendu. Dieu ne demande pas de multiplier les holocaustes et les offrandes.

En fait, tout lui appartient et comme le dit si bien le roi David : « Tout vient de toi, et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons. » (1 Chroniques 29:11). Inutile de multiplier les offrandes surtout si c’est dans le but inavoué de recevoir quelque chose en retour. Comme le dit un chant bien connu : « L’argent ne suffit pas, pour nous rendre heureux, Il faut d’autres trésors, pour combler nos vœux. Si tu n’as soif que d’or, prépare tes yeux, Tu apprendras un jour, qu’on n’achète pas Dieu. ».

Finalement, ce que Dieu demande, c’est simplement un peu de gratitude : « Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces, Et accomplis tes vœux envers le Très Haut. » (Psaume

50 :14). Reconnaître ce que Dieu fait pour nous, le remercier pour ses bienfaits, ses interventions (qu’elles soient miraculeuses ou banales), c’est déjà ne plus compter sur soi- même, c’est déjà vivre par la foi et non par les œuvres.

Le sage dira par ailleurs : « Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir. » (Ecclésiaste 5:3,4).

Ce que Dieu veut, c’est que l’on respecte la parole donnée, comme lui a respecté la sienne. Et quand Dieu nous demande d’offrir des sacrifices d’actions de grâce, il ne s’agit pas systématiquement de chanter à gorge déployée, voire hurler, sauter (« maté » comme on le dirait en créole antillais…) pour louer Dieu. Il s’agit surtout de reconnaitre ce que Dieu a fait pour nous. Une prédicatrice expliquait que face aux actions de Dieu pour elle, elle ne pouvait que dire : « Bisou, Seigneur ! ». Assurément Dieu reçoit ses bisous avec joie, comme un père reçoit les baisers de ses enfants comme des cadeaux.

Finissons avec deux strophes d’un cantique célèbre :

« Invoque-moi du sein de la détresse, mon bras puissant te sauvera.

C’est Dieu qui parle, Oh! Crois à sa promesse. Bientôt ta voix l’exaltera. (bis)

Jamais, jamais, Dieu qui fit la promesse ne manquera de l’accomplir. Que son enfant, sauvé de la détresse, ne manque pas de le bénir! (bis) »

Que ces paroles soient une réalité dans nos vies !

Sébastien REGIS

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