« Mais, l’Eternel Dieu appela l’homme et lui demanda : Où es-tu ?… » Genèse 3.9

Adam et Eve, sa femme, viennent de consommer le fruit défendu et se retrouvent dans une situation difficile. Désorientés et confus, les époux se réfugient dans la peur, loin de la présence de Dieu. La honte qui les habite provient du fait que le Dieu d’amour, leur Pourvoyeur, les avait placés dans un cadre merveilleux répondant à tous leurs besoins. Dans ce jardin, leur épanouissement physique, mental et spirituel n’était possible qu’en présence du Créateur.

Cependant, aussi magnifique que fût leur univers, il était régi par une restriction : « tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. »(Genèse 2.17). Sous l’influence du serpent qui les avait persuadés que manger du fruit défendu les rendrait aussi sages et libres que Dieu, Adam et Eve commettaient l’irréparable. Malheureusement, le résultat escompté fut tout autre. Confus dans leur esprit, ne sachant plus quoi faire, incapables de raisonner clairement, leur chemin s’obscurcissait de plus en plus, le péché s’installait dans leur vie.

Et c’est à ce moment précis, contre toute attente, que Dieu se révéla comme un Père aimant. Rempli de compassion, il partit à la recherche de ses enfants perdus ! « Adam, où es- tu ? ».Dieu recherchait le dialogue. Il savait que le couple avait succombé aux assauts du serpent.

Mais peu lui importait : il recherchait la restauration de la relation détériorée. Il avoua à l’homme combien sa situation l’affligeait. Dieu se plaçait au beau milieu du gouffre qui le séparait de ses enfants. Les questions qu’Il posait à Adam ne le condamnaient pas, mais l’invitaient à exprimer son ressenti, à dire où il était et où il en était. Adam joua le jeu tant bien que mal et s’épancha. Ce n’est que par cette voie que le rétablissement du lien fut possible. Oui, c’est en s’associant à Dieu que l’homme et la femme avaient le plus de chances de retrouver la paix et le bonheur.

Il en est de même pour nous aujourd’hui ! Quelque aient pu être nos erreurs, le Dieu d’amour n’est jamais trop loin de nous. La honte ou la culpabilité ne peuvent l’empêcher de nous trouver. Si nous tendons bien l’oreille, nous entendrons son doux murmure exprimant son désir de nous aider : « …Je t’aime d’un amour éternel, c’est pourquoi je te conserve ma bonté. » (Jérémie 31.3b).

Oui, qui que tu sois, Dieu se place entre toi et tes péchés. Il est la seule voie de restauration. Ouvre ton cœur à sa voix, fais-lui confiance et tu recevras sa paix, son salut !

Jean-Manuel SERALINE

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