Actes 1.8 : « Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins, vous parlerez de moi à Jérusalem, dans toute la région de Judée et de Samarie, et jusqu’au bout du monde ».

Les disciples, après avoir vu Jésus s’en aller au ciel, se sont retrouvés seuls, démunis, angoissés. Il faut comprendre leur désarroi après trois années passées avec Jésus à partager  son ministère. Mais le silence de Jésus ne signifie pas absence.  Ils ne savent pas encore qu’ils sont à la veille de la plus grande aventure missionnaire de tous les temps. 

L’ordre de mission de Jésus est encore aujourd’hui d’actualité. Les malades sont en quête d’une parole d’espérance, les exclus attendent une main tendue, les découragés et les désespérés une écoute attentive et bienfaisante, les pauvres des actes concrets pour soulager des ventres creux. L’espérance ne se limite pas aux besoins sociaux. Elle est porteuse de la plus grande promesse de tous les temps : le retour de Jésus-Christ et la venue d’un monde nouveau où le mal ne sera plus. La tâche est immense et nous dépasse.

La mission commence dans la  vie quotidienne, en famille, en ville, dans les bureaux, partout où des hommes se rencontrent et se parlent.

Nous pouvons être témoins chacun à notre manière. Une parole, un sourire, une visite, une aide, un accompagnement, une Bible ouverte sont pour beaucoup des moments de bonheur et de ressourcement. Moments privilégiés où les promesses de la venue du Christ,  dans notre histoire, remplissent les cœurs d’une espérance qui illumine le chemin de la vie.

Jésus l’a bien exprimé en disant : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli chez vous ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous avez pris soin de moi ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir ».

Pierre L’Eplattenier

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