« C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. » Matthieu 12 : 31, 32

Selon Jésus, l’homme est excusable de se méprendre sur sa divinité, voilée par ses humbles apparences de « Fils de l’homme » mais il ne l’est pas de fermer ses yeux et son cœur aux œuvres éclatantes de l’Esprit. En les niant, il se met hors du salut voulu et donné par Dieu.

Il est ici question d’un endurcissement contre la vérité, comparable à celui du Pharaon d’Egypte au temps de Moïse, s’opposant de toutes ses forces au départ des enfants d’Israël.

L’homme ne peut impunément résister à la « voix intérieure » ; il vient un moment où il perd la capacité de la percevoir. A force de se tenir dans les ténèbres, il devient aveugle. Il s’agit d’un cas extrême, d’un point de non- retour.

Cet état d’esprit peut être illustré par le délabrement progressif d’une maison dont les fenêtres sont restées fermées, se privant ainsi des bienfaits des rayons du soleil.

Dit autrement, on pourrait s’attendre à entendre Jésus dire ceci : « Voilà pourquoi, je vous le déclare, toute injustice pourra obtenir réparation, toute parole stupide pourra être effacée. Mais rejeter l’Esprit qui libère, c’est se priver pour toujours de libération. Qu’on dise du mal de moi, ce n’est pas tragique ; mais qu’on rejette la parole libératrice (sous- entendu l’Esprit), et on est vraiment perdu définitivement. ».

Ici, Jésus s’efface volontairement devant la parole divine qu’il est chargé de proclamer. Jésus ne fait pas de son ministère une question de prestige personnel. Il ne se formalise pas lorsqu’on le dénigre. Il se contente de rappeler aux pharisiens une vérité capitale : « Tout est dans l’Esprit ».

Et pour ceux qui n’auraient pas compris ses paroles sans ambiguïté, il rajoute, aux versets 33 à 37 de ce chapitre 12 de Matthieu, une comparaison entre le fruit du bon arbre et celui du mauvais pour terminer par une sentence : « Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné. ».

Si tout est dans l’Esprit comme Jésus le dit si bien, vous comprenez mieux combien il est capital que nous restions ouverts aux appels de l’Esprit.

Voici la prière de Jésus pour nous ce matin : Je suis le soleil de justice et je veux réchauffer ton cœur glacé. Que décides-tu pour ta vie ?

Sony GENE

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