« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » 1 Timothée 2.5

Autrefois, la vie spirituelle des Hébreux était ponctuée de lois et de rites illustrant le sacrifice perpétuel qui serait consenti plus tard par Jésus, Fils de Dieu. Sous cette dite ancienne alliance, le prêtre sacrifiait un animal pour le pardon des péchés du peuple.

Au temps marqué, Jésus-Christ donna sa propre vie pour sauver l’humanité du péché. Suivant l’apôtre Paul, Il est l’unique Médiateur entre Dieu et l’Homme, celui qui s’offre en rançon pour tous (1Timothée 2. 5-6). C’est par son titre de Souverain sacrificateur (grand prêtre) par excellence, selon Hébreux 7. 26-27, qu’il fait expiation une seule fois pour toutes. Un ultime sacrifice qui rétablit la communication avec Dieu.

Néanmoins, la médiation du Christ va plus loin. En effet, Il est celui qui permet la réconciliation avec Dieu. Plus encore, Il est le Réconciliateur (intrinsèquement).

Par sa mort, le Grand-prêtre Jésus nous reconnecte à la vie en offrant sa propre vie ! Quel merveilleux mystère !

En tant que médiateur et Dieu, Il fait l’acte d’une réconciliation prévue par Dieu depuis la fondation du monde. Le théologien Richard Lehmann précise que « Jésus n’est pas un médiateur qui doit changer les sentiments du Père à notre égard […], il est celui qui rétablit entre Dieu et nous le pont que nous avions rompu ».

Telle était aussi la vocation de la prêtrise sous l’ancienne alliance. Il est le Médiateur d’une alliance plus excellente établie sur de meilleures promesses (Hébreux 8.6), semblables à celle- ci : « je mettrai mes lois dans leur intelligence, je les inscrirai dans leur cœur » (Jérémie 31. 31-34).

Ainsi donc, puisque Jésus est apte à établir une communication parfaite et définitive entre l’humanité et la Divinité, puisqu’Il peut « sauver parfaitement celui qui s’approche de Lui » (Hébreux 7.25), la voie du salut est gracieusement ouverte, et nul ne peut ni la fermer ni la détruire. Néanmoins, il appartient à chacun de décider de s’y engager ou non. L’amour suprême de Dieu implique le respect du libre arbitre.

Tu peux choisir de lui ouvrir ton cœur aujourd’hui. Le Médiateur se place entre tes souffrances et toi. Tu peux lui avouer toutes tes fautes, il est ton Défenseur. Tu peux lui confier tes peines, il est ton Consolateur. Tu peux lui admettre tes faiblesses, il est le grand Vainqueur. Tu peux lui dire tes craintes, son amour parfait peut les bannir.

En fait, Lui seul peut te conduire, pas à pas, vers un épanouissement total. Car il est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14.6). Qu’en dis-tu ?

Jean-Manuel SERALINE

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