La rubrique Environnement des actualités est chaque jour de plus en plus dense. Augmentation du prix du carburant, réchauffement climatique, diminution des ressources naturelles, protocole de Kyoto, Développement Durable, Taxe Carbone, efficacité énergétique, désertification, déforestation, surconsommation, sécheresse, inondation….

 

La réduction de l’empreinte écologique est devenue un enjeu prioritaire pour les pays industrialisés, ainsi que la sensibilisation à cette problématique pour les pays économiquement émergents.

 

Lors d’un de ces récents discours, le pape Benoit XIV a placé l’Environnement au cœur de son intervention. Intitulée « Si tu veux cultiver la paix, protège la Création », il affirme que « cʼest la recherche dʼune authentique solidarité à lʼéchelle mondiale, inspirée par les valeurs de la charité, de la justice et du bien commun », qui doit surtout motiver le monde à régler la question écologique.»

 

Benoît XVI propose d’adopter de « nouveaux styles de vies ». Il encourage notamment lʼutilisation des grandes potentialités de lʼénergie solaire ; il suggère de se focaliser sur le problème planétaire de lʼeau, ou encore de développer des stratégies ajustées de développement rural et des politiques appropriées pour la gestion des forêts, pour lʼélimination des déchets. *

 

La fédération luthérienne anime régulièrement des colloques sur le développement durable et de l’environnement. Elle travaille activement sur les domaines de la sécurité alimentaire (y compris  l’agriculture biologique et les implications des organismes transgéniques); de la conservation des sols et des eaux ; des relations réciproques entre le commerce et le développement; de l’impact du VIH/SIDA sur la durabilité des communautés ; et de la promotion des compétences au niveau local telles que le microfinancement.

 

En tant qu’adventistes du 7ème jour, nous n’intervenons casiment pas, en France, dans le débats publics comme le font les autres églises chrétiennes. Nous restons loin des projecteurs et nous consacrerons à notre mission d’évangélisation «Partager la Parole de Dieu».

 

Mais, saviez-vous que notre Eglise a une position officielle sur le réchauffement climatique ? Elle a été officiellement introduite le 12 octobre 1992 , lors du comité exécutif de Silver Spring, Maryland *.

Officiellement, car depuis ses débuts, les adventistes du 7ème jour ont toujours mis lʼaccent sur lʼapprentissage du respect de la nature, le souci de minimiser l’empreinte écologique… à travers les programmes dédiés aux enfants et aux jeunes toujours en s’appuyant sur ce que dit la Parole de Dieu.

 

« Dieu créa les cieux et la Terre et il en a confié la responsabilité à lʼhomme. » (Genèse 2) Pour nous chrétiens, qui aimons le Seigneur, préserver les ressources naturelles fait également partie de notre mission. C’est le premier principe d’écologie que nous apprenons de la Bible.

Dieu nous donna la terre pour notre bien et nous devons en bons gestionnaires en prendre soin. Ceci implique que nous exploitions les ressources de la terre de façon raisonnée en ne créant pas de déséquilibres écologiques préjudiciables à la vie et à la santé des hommes et des animaux.

 

Alors que 2012 est déclarée, année internationale de la Nature, profitons de cette occasion pour relire notre engagement..

 

Le monde dans lequel nous vivons est un don de l’amour du Dieu Créateur, de «celui qui a fait les cieux, la terre, la mer et les sources d’eau» (Apocalypse 14:07; 11:17, 18). Dans la création, il nous a placé et nous sommes en relation avec lui, avec les autres et avec la nature, notre environnement.

 

Le témoignage de notre amour pour notre Sauveur Jésus Christ passe aussi par notre empreinte écologique. «Brillons pour le Christ» par nos gestes quotidiens, en étant de bons économes des biens que le Seigneur nous a confiés.

 

Lorsque nous aurons l’opportunité de parler de notre empreinte écologique et de la dégradation des ressources naturelles avec notre entourage, profitons de cette occasion pour apporter un message d’espoir, celui de Jésus, notre Sauveur et de sa grâce qui nous transforme. Nous le ferons par amour pour Dieu, et donc avec joie, d’autant que c’est pour le bien de chacun de nous et surtout pour le bien de l’humanité tout entière. C’est certainement la meilleure des motivations.

 

Car prendre soin de la création, dans le temps présent, c’est aussi une façon d’aimer Dieu et notre prochain.

 

* Le figaro, 2011

** Pour lire les statuts de l’Eglise adventiste sur l’Environnement: http://adventist.org/beliefs/statements/main-stat5.html