Il est frappant de constater que souvent la Bible cherche à nous dissuader de nous aventurer sur un terrain dangereux, qu’il nous sera ensuite bien difficile de quitter. « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. » (1 Jean 2:15) – Ne savez vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu (Jacq.4:4)

Tandis que nous méditons sur la tragédie dont Israël fut le théâtre aux frontières de Canaan, il nous faut mettre en relief un autre point. L’homme qui complotait si habilement pour conduire Israël à sa ruine était Balaam, un prophète apostat. Nombreux furent ceux qui, ayant confiance en lui, suivirent son exemple lorsqu’il participa aux festivités païennes. Sur ce point aussi, nous avons eu des mises en garde : « Chacun peut s’attendre à trouver ses pièges (de Satan) sous ses pas. Ce ne sont pas les ignorants ou les âmes incultes seulement qui ont besoin d’être sur leurs gardes. L’ennemi étale ses tentations jusque devant ceux qui occupent les plus hautes fonctions dans l’Eglise. Car il sait que s’il peut les amener à lui vendre leur âme, il pourra les employer pour en perdre un grand nombre…Les traîtres de l’intérieur avaient ouvert la citadelle à Satan. » (P.P. 437-439)

A la lumière de ces paroles solennelles, il est clair que si nous voulons être vainqueurs, nous devons rester en communion étroite avec Dieu. « Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. » (Jacques 4:8) – Quand nous marchons tout près de notre Sauveur, le monde perd son pouvoir d’attraction. Bien plus, « nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit » (2 Cor. 3:18). Alors nous ne périront pas à la frontière de la terre promise. « C’est ainsi, en effet, que l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera pleinement accordée. » (2 Pierre 1:11)