Quoiqu’il arrive, persévère !
Le dimanche 13 juillet 2008, quelques membres d’Adventcity (l’ancêtre d’Adventlife), dont je faisais partie, ont vécu une journée pleine d’adrénaline lors d’une sortie « Accrobranche ». Outre le fait de s’amuser, de ressentir des sensations fortes, les différents parcours m’ont donné à réfléchir.
Pour ceux qui n’ont jamais fait d’acrobatie dans les arbres, je vous explique rapidement ce dont il s’agit :
Le but est de se déplacer d’arbres en arbres en passant par différents ateliers. Autour de chaque arbre il y a une plateforme en bois. Parmi les ateliers il y a les tyroliennes, les ponts de cordes etc… On est rattaché à une ligne de vie par un baudrier et deux mousquetons. C’est assez technique mais il faut en faire pour voir de quoi il s’agit. Il ne doit jamais y avoir plus de 3 personnes sur une plateforme ni plus d’une par atelier. De même qu’il ne faut jamais détacher les deux mousquetons en même temps quand on passe d’un atelier à la plateforme, pour éviter de faire une chute de plusieurs mètres.
Nous étions 12 dans les arbres. Certains étaient très agiles, goût du risque, d’autres plus craintifs comme moi. A un moment sur chaque parcours, il y a ce qu’on appelle une échappatoire : c’est une échelle qui relie la plateforme au sol dans le cas où on veut arrêter l’aventure avant la fin du parcours…
Il y a un atelier que j’ai particulièrement détesté ; c’est celui où il y a une série de rondins de bois suspendus par deux cordes. J’ai créé un embouteillage pour cet atelier parce que je n’étais pas rassurée. Mais j’avais un coach à terre et plusieurs dans les arbres qui m’encourageaient et me motivaient. Je n’ai pas utilisé l’échappatoire !!! J’ai fait tous les ateliers et j’étais fière de moi.
En faisant le parcours, ça m’a permis de faire le parallèle avec le parcours du chrétien… La vie du chrétien est remplie d’ateliers d’épreuves. Mais il est rattaché à une ligne de vie (Jésus) par des mousquetons (la foi, la prière) ; ce qui lui permet d’avancer en toute sécurité. Sur chaque plateforme, il peut se reposer et reprendre des forces pour l’épreuve suivante. Même si c’est dur, il n’abandonne pas grâce au soutien et aux encouragements de ses amis.
Le soutien d’une communauté bienveillante produit de la patience et de la persévérance dans l’épreuve. J’étais plus confiante quand un de mes amis me donnait la marche à suivre pour faire un atelier sachant qu’il était passé avant moi…
La persévérance peut être générée par plusieurs facteurs : les encouragements de ses pairs, l’envie de faire aussi bien que les autres (souvent pour ne pas être traité de dégonflé pour certains lol), si les autres s’amusent, pourquoi pas moi ? Alors on continue pour ressentir les mêmes sensations ; l’esprit d’équipe…
Lorsqu’on est seul il est plus difficile de résister à l’adversité. On est plus facilement découragé. Au sein d’un groupe, chacun est à un niveau différent. Celui-là est en tête de parcours et a donc une expérience dont je peux profiter. Ainsi on s’entraide. Je ne me moquerai pas de celui qui est resté coincé à la fin de la tyrolienne parce que je sais que ça peut arriver, ni de celui qui se cogne contre la plateforme en bois. On se soutient et on avance. On progresse chacun à son rythme mais grâce aux conseils et aux encouragements, on obtient tous la même victoire : arriver à la fin du parcours.
Remercions ceux qui nous aide à avancer au quotidien et le Grand Maitre qui les met sur notre parcours pour nous encourager.
Je prie pour que la jeunesse adventiste apprenne à accepter les conseils et l’aide de ceux qui sont déjà passés par certains ateliers de la vie.
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