-« Je venais de terminer mon écolage », continua la dame.
-« Je suis venue en ville pour chercher un emploi, mais je ne trouvai rien.
Finalement, je n’avais plus un sou et je me suis fait éjecter de mon
appartement..
J’ai erré dans les rues pendant des jours ! »
-« C’était en février, j’avais froid et je mourrais presque de faim. »
J’ai vu cet endroit et j’ai tenté ma chance pour avoir à manger. »
Jack s’éclaira d’un sourire.
-« Ah là je me souviens », dit-il. « Je servais derrière le comptoir ».
-« Tu es venue et as demandé si tu pouvais travailler pour une bouchée.

Et je t’ai dit que cela allait à l’encontre du règlement de la maison. »
-« Je sais », continua la femme.
-« À ce moment-là, tu m’as fait le plus gros sandwich au rôti de bœuf
que j’aie jamais vu, et tu m’as donné une tasse de café, et tu m’as
dit d’aller à la table du coin et d’en profiter.
J’avais peur que cela te cause des ennuis »…
Et puis, je t’ai vu regarder alentour, puis déposer dans la caisse le
montant de ma « dette ».
-« Puis, tu as monté ta propre entreprise? »
dit le vieux Jack.

-« Oui, J’ai obtenu un emploi l’après-midi même. Par la suite j’ai
créé ma propre entreprise, et avec l’aide de Dieu, cela a prospéré … »
Elle ouvrit son sac à main et en sortit une carte de visite.
-« Quand tu auras fini ici, je veux que tu ailles voir un certain M. Lyons.
Il est le directeur des ressources humaines de la succursale. Je vais
aller lui parler et je suis
certaine qu’il te trouvera quelque chose à faire au bureau’’.
Elle sourit.
-« Je pense qu’il aura même les fonds à te prêter pour que tu puisses
t’acheter des vêtements et te trouver un endroit où loger jusqu’à ce
que tu puisses te débrouiller.
Si tu as besoin de quoi que ce soit, ma porte sera toujours ouverte pour toi. »
Le vieil homme avait les yeux remplis de larmes.
-« Comment puis-je vous remercier? » demanda t-il.
-« Ne me remercie pas, dit la femme.
La gloire va à Dieu.
Il m’a conduite à toi. »
À l’extérieur de la cafeteria, l’officier et la femme s’arrêtèrent
avant de partir chacun de son côté.

-« Merci pour toute votre aide, officier, » dit-elle.
-« Au contraire, Mme Eddy, dit-il. C’est moi qui vous remercie. »
J’ai vu un miracle aujourd’hui;quelque chose que je n’oublierai jamais.

Et… Et merci pour le café.

Et que Dieu vous bénisse.