« Ne vous inquiétez donc pas du lendemain; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. » [Matthieu 6:34]
L’inquiétude se manifeste au travers de diverses situations de vie pouvant être vécues comme plus ou moins stressantes : un examen, le paiement de factures, un entretien d’embauche, l’organisation du planning familial etc. Elle émerge aussi de notre anticipation à nous questionner sur des sujets qui nous tiennent particulièrement à cœur : la santé, l’avenir, l’amour, le travail, le quotidien etc. « Aie-je donné suffisamment de croquettes au chat ? » « Est-ce que cette petite tâche est un cancer ? » « Est-ce que je vais rencontrer, enfin, l’amour ? »
Nos soucis… Si y penser est normal, y réfléchir tout le temps est un problème.
L’inquiétude est saine lorsqu’elle nous permet d’adopter un comportement constructif face aux difficultés. Elle est, dans ce cas, une réponse normale et indispensable d’adaptation environnementale. Mais, lorsqu’elle devient envahissante et omniprésente, elle peut se révéler être un véritable handicap, entravant notre épanouissement personnel. De plus, l’incapacité à contrôler ses inquiétudes peut engendrer un état pathologique, où la détresse physique et psychologique se côtoient (Trouble de l’humeur avec irritabilité, insomnie, grande fatigue, agitation, tensions musculaires etc.). Peut-être faites-vous partie de ces personnes qui ont du mal à tolérer l’incertitude ? Rassurez-vous, il est possible de sortir de ce cercle vicieux en vous faisant, notamment, aider et accompagner par un professionnel.
Arrêtons d’être sur le qui-vive, n’analysons pas tout de façon compulsive et obsessionnelle.
J’ai souvent dit à mes patients que faire tourner en rond tous nos soucis ne sert à rien, car cela ne nous soulage pas dans l’immédiat, bien au contraire. En fait, cela est même particulièrement épuisant et nous nous sentons rapidement vide d’énergie, hors service. Nous ne pouvons changer la réalité des choses là, tout de suite, par la seule action de nos pensées. Ainsi, entamer nos réserves d’énergie par un sprint cérébral est juste une erreur stratégique. La bonne nouvelle ? Nous pouvons faire autrement !
Reprendre le contrôle de ses émotions.
Si vous vous sentez consommés par vos soucis, il est grand temps de prendre du recul ! La citation biblique nous invite à ne pas nous inquiéter plus qu’il n’en faut sur ce qui se passera dans les minutes qui suivent ou même demain. S’inquiéter, à juste mesure, stimule positivement notre rapport aux difficultés et cela galvanise notre énergie, notre force pour agir adéquatement. Faisons la part des choses, ce n’est pas si dramatique que cela, n’est-ce pas ?
Pour vous faire une petite confidence, je suis moi-même sujette à l’anxiété. Être chrétienne est pour moi un formidable atout car je peux confier librement chacun de mes soucis à Dieu et je me sens rapidement rassurée, apaisée. J’aime cet autre verset qui dit : « Béni soit l’homme qui se confie en l’Éternel, et dont l’Éternel est l’assurance ! Il est comme un arbre planté près des eaux […] ; il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant ; dans l’année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit. » [Jérémie 17:7-8]
Je vous souhaite le plein succès dans votre volonté de vivre une vie plus sereine.
Douce pensée ensoleillée ☼
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