Cette semaine nous vous proposons une allégorie de notre vie sur terre :
Dans le ventre d’une femme enceinte se trouvent 2 embryons. L’un est croyant, l’autre est non-croyant.
Le petit non-croyant : comment quelqu’un peut il croire à la vie après l’accouchement ?
Le petit croyant : mais naturellement. Il n’y a aucun doute qu’il y ait une vie après l’accouchement. Notre vie ici n’a de sens que parce que l’on grandit pour nous préparer à la vie après l’accouchement. Nous devons ici prendre de la force pour ce qui nous attend plus tard.
Le petit non-croyant : cela n’a aucun sens. Il n’existe pas de vie après l’accouchement. Quelle forme peut avoir une telle vie ?
Le petit croyant : ça, je ne peux pas le savoir exactement. Mais c’est sur qu’il y a plus de lumière qu’ici. Et peut être pourrons nous manger avec notre bouche, courir avec nos jambes et…
Le petit non croyant : arrête un peu avec ces sornettes. Courir ? Ce n’est pas possible. Et une bouche qui mange est une image ridicule. Et pourquoi ? Nous avons notre cordon ombilical qui nous nourrit. Et c’est évident que le cordon ombilical ne peut nous conduire quelque part tellement il est court.
Le petit croyant : ce doit être sûrement possible. Ce sera sûrement totalement différent quand nous nous y habituerons.
Le petit non-croyant : et personne n’en ait jamais revenu. Compris ? Avec l’accouchement finie la vie. C’est aussi simple que cela. Et surtout, la vie n’est rien de plus qu’une grande plaie dans le noir.
Le petit croyant : oui, je suis d’accord que nous n’avons aucune représentation de la vie après l’accouchement. Dans tous les cas, nous verrons enfin notre maman. Et elle prendra soin de nous.
Le petit non croyant : maman ? Tu crois à une maman et qui est-elle ?
Le petit croyant : elle est tout autour de nous. Nous vivons en elle et par elle. Sans elle, nous existerions pas.
Le petit non-croyant : c’est le top de la confusion ! Je n’ai pas vu le moindre bout de maman ici. La conclusion finale est qu’il n’y en n’a pas !
Le petit croyant : quelquefois, quand un calme bienfaisant apparait, nous pouvons percevoir son chant. Nous pouvons aussi sentir comment elle caresse notre monde. C’est pourquoi je suis sur que c’est alors que la vraie vie commence.
Il en est de même pour moi, quand on y pense … plein de chose nous dépasse…
cette allegorie vient d’ouvrir pour moi une porte dans mes reflexions au sujet du paradis.j’éssayerai d’y refléchir davantage.merci