Qu’il illumine les yeux de votre cœur, afin que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints. (Éphésiens 1.18)
L’apôtre Paul adresse sa supplication à Dieu: « Je fais mention de vous dans mes prières afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, « vous donne un esprit de sagesse et de révélation qui vous le fasse connaître; qu’il illumine les yeux de votre cœur, afin que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la glorieuse richesse de son héritage au milieu des saints, et quelle est la grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force.» (Éphésiens 1.16-19.) Mais la pensée doit d’abord s’adapter à la nature de la vérité qui est l’objet de la recherche. Les yeux de la compréhension doivent être éclairés et le cœur, comme la pensée, amenés en harmonie avec Dieu, qui est la vérité.
Celui qui contemple Jésus avec le regard de la foi, ne voit pas de gloire en lui-même; car la gloire du Rédempteur se reflète dans la pensée et le cœur. L’expiation de son sang est accomplie, et la joie de l’éloignement du péché étreint le cœur de gratitude. Étant justifié par Christ, celui qui reçoit la vérité se soumet entièrement à Dieu. Il est admis à l’école du Christ, afin qu’il apprenne de celui qui est doux et humble de cœur. La connaissance de l’amour de Dieu emplit son cœur. Il s’exclame: Oh! Quel amour! Quelle condescendance! Saisissant les riches promesses de la foi, il devient participant de la nature divine. De son cœur, vidé du moi, coulent des flots d’eau vive, et la gloire du Seigneur rayonne. Regardant constamment au Christ, l’humain est assimilé au divin. Le croyant est transformé en sa ressemblance.
« Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » (2 Corinthiens 3.18.) Le caractère humain est changé à l’image du divin. C’est l’œil spirituel qui discerne cette gloire. Elle est voilée, drapée de mystère, jusqu’à ce que le Saint-Esprit impartisse ce discernement à l’âme.
Ellen G. White – Review and herald, 18 février 1896.
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