Georges, chrétien plein d’amour, témoignait partout de sa foi. Son collègue de travail, un pharmacien du nom de Henry, lui tenait particulièrement à coeur.
Mais chaque fois que Georges lui parlait du Seigneur, Henry tournait ses propos en dérision.
Un jour, une petite fille présenta à Henry une ordonnance pour sa mère alitée.
Il mélangea quelques solutions, versa le contenu dans un flacon qu’il remit à la petite fille.
Celle-ci franchit prestement la porte et s’en alla en courant. Lorsque le pharmacien remit les bouteilles en place, il constata avec horreur et stupéfaction qu’il avait pris par mégarde une bouteille contenant un poison mortel.
Il ne connaissait pas la fillette, ni son adresse. Henry fut terriblement tourmenté. Dans quelques instants, la mère allait avaler le breuvage mortel. Cette pensée Iui donnait des sueurs froides. Quelles conséquences dramatiques allait avoir cette affaire ? Non seulement pour cette famille, mais aussi pour lui et sa carrière?
Soudainement, il se souvint de son collègue Georges et du Dieu dont il lui avait souvent parlé. Immédiatement, il se mit à genoux et implora le secours de ce Dieu qu’il ne connaissait pas mais qui, selon Georges, est vivant et sait faire des miracles. Il pria intensément, demandant à Dieu d’intervenir dans cette situation. Soudain, la porte s’ouvrit et la petite fille, éplorée, dit au pharmacien :«Je suis désolée, Monsieur, mais j’ai trébuché sur la route. Pouvez-vous me donner une autre potion?»
C’est avec joie et grand soulagement que le pharmacien s’exécuta. Cet incident bouleversa la vie d’Henry et il ne fut plus jamais le même, car il savait maintenant d’expérience que Dieu exauce les prières.
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