15 Mars – Heureux les persécutés souffrant pour la vérité

« Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice, car le royaume des cieux est à eux ! » (Matthieu 5.10)

Nous voyons la justice et la bonté de Dieu se manifester même dans le fait qu’il permette toujours cette vie sur terre, avec toutes les difficultés que nous connaissons, dans la mesure où beaucoup d’âmes seraient perdues sans sa longue patience !

Certaines personnes disent que si Dieu était effectivement amour, il empêcherait la souffrance dans le monde. Ces personnes disent cela en raison de leur souffrance personnelle, de la douleur physique ou morale qu’elles endurent ou qu’elles constatent autour d’elles et on peut les comprendre. Pourtant elles ont tort dans leur logique, puisqu’à proprement y réfléchir, si Dieu faisait aujourd’hui ou demain le choix de détruire la souffrance ou les persécutions, il devrait, sans nul doute, éliminer aussi le péché qui en est la cause et vraisemblablement les pécheurs non convertis.

Mais certainement y-a-t-il, de par le monde, de ses enfants qui ne se sont pas encore repentis de leurs fautes et/ou qui vivent toujours dans l’erreur ? C’est donc en raison de son incommensurable amour que le Seigneur patiente tant, voulant que tous soient sauvés ! En outre, sans la souffrance et si tout allait bien, beaucoup de personnes n’auraient sans doute pas fait le choix de rechercher Dieu puisque c’est très souvent au milieu des épreuves que certains, ressentant le besoin de l’aide divine, se souviennent de leur créateur !

Tous ne sont pas toujours conscients des profonds enjeux qui se jouent dans l’univers tout entier mais si les chrétiens subissent de telles oppressions, c’est pour une raison qui dépasse les êtres humains dans leur totalité : Il s’agit du conflit cosmique millénaire qui oppose le Christ à Satan. Le grand adversaire du Dieu vivant, ayant échoué depuis longtemps dans le fait d’usurper sa place au Seigneur, s’est alors donné la mission de perdre l’humanité entière (la privant du salut). Dans l’ancien Testament, tous ceux qui adoraient le vrai Dieu se sont vus persécutés, d’une manière ou d’une autre, en raison de leur foi : Daniel (nommé Beltschatsar), fut jeté dans la fosse aux lions ; ses compatriotes Hanania (Schadrac), Mischaël (Méschac) et Azaria (Abed-Nego) furent, quant à eux, jetés dans la fournaise ardente. La Bible explique également comment le diable demanda, pour Job, de terribles épreuves.

Nombreux sont ceux qui, tout au long de l’histoire des hommes, furent persécutés par l’ennemi des âmes, tout comme Jésus lui-même qui fut, par celui-ci et par ses suppôts, très furieusement traité ! Sommes-nous donc plus que le maître que l’on a flagellé et crucifié ? Heureux sont-ils donc, tous ces persécutés, puisqu’ils hériteront le paradis.

Lydia PHIBEL-NACTO

14 Mars – La persécution des Chrétiens (#2)

II-« Or, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. » 2 Timothée 3.12

Ce verset ne dit pas qu’il faille être persécuté pour être un bon chrétien. Dans l’idéal, il serait préférable de vivre sa foi, dans la paix, sans problèmes. Mais si tel était le cas, ne serait-on pas déjà au paradis ? C’est d’ailleurs ce que Dieu a inscrit dans le cœur de l’homme, de désirer mais il semble qu’Adam et Eve en aient décidé autrement – eux qui avait le privilège de vivre, dans la paix, en communion avec leur créateur – en cédant à la tentation de transgresser la loi de Dieu car c’est hélas par ce biais que le péché est entré dans le monde et avec lui la souffrance.

A l’origine, il n’en était pas ainsi et ce n’était pas du tout la volonté du Dieu d’amour que ses enfants souffrent. La souffrance n’est donc pas le fait de l’Eternel, pas plus que le péché ne l’est ; pourtant, dans sa préscience, Dieu nous a avertis de ce que serait notre situation. La souffrance comme le péché sont dus au serpent ancien, au diable. Et tant que le péché sera, la souffrance, sous quelque forme que ce soit, sera aussi.

Pourtant, sans la présence divine, sans sa sollicitude, les choses seraient pires puisque Satan aurait tout bonnement essayé d’anéantir tous les êtres humains, car c’est la race humaine dans son ensemble qu’il déteste. Ainsi, le monde ne serait plus !

C’est cependant avec acharnement qu’il tente de détruire le plus d’hommes possible. La persécution, sous quelque forme que ce soit, est ainsi le lot de tout vrai chrétien pour le moment et pour un temps : Tant que le Seigneur ne l’aura pas définitivement éliminée après sa seconde venue. Il nous a aussi avertis de cette victoire ; Il nous a promis que les choses seraient rétablies à son retour : les pleurs, la mort ne seront plus, lorsque les méchants et surtout l’instigateur du mal seront détruits à jamais. L’on ne dira pas que c’est une bénédiction de souffrir mais presque, vu la situation critique dans laquelle se trouve l’homme.

En effet, si l’on a le choix, comme c’est le cas dans plusieurs pays du monde, entre une vie tranquille mais en perdant son salut et une vie d’oppression avec l’espérance de la récompense de la vie éternelle, ne vaut-il pas alors mieux souffrir, dans le temps présent, afin de vivre éternellement auprès de notre Seigneur ?

Dieu, qui sait ce que chacun peut supporter, permettra que chacun puisse le glorifier d’une manière ou d’une autre : Car l’on peut, en effet, glorifier Dieu dans la paix comme dans la persécution.

Lydia PHIBEL-NACTO

13 Mars – La persécution des Chrétiens

« D’autres furent torturés et n’acceptèrent pas de délivrance, afin d’obtenir une résurrection meilleure. D’autres éprouvèrent les moqueries et le fouet, bien plus, les chaînes et la prison. Ils furent lapidés, mis à l’épreuve, sciés, ils furent tués par l’épée, ils allèrent ça et là, vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, opprimés, maltraités – eux dont le monde n’était pas digne ! – errants dans les déserts, les montagnes, les cavernes, les antres de la terre. » Hébreux 11.35-38

Beaucoup de chrétiens affrontent une profonde persécution dans de nombreux pays du monde et pourtant n’abandonnent pas la course vers le salut, ne baissent pas les bras et persévèrent jusqu’au bout au nom de leur amour pour Jésus-Christ, le Sauveur de l’humanité ; Il s’agit principalement, dans ces pays, de la violation du droit de religion dont bénéficient, en théorie, selon la déclaration universelle des droits de l’homme, tous les chrétiens du monde.

Cependant, dans la pratique, beaucoup ne bénéficient nullement de la protection de la loi en matière de liberté religieuse et n’ont aucun droit de manifester leur religion, encore moins d’en changer ! Ils sont discriminés, violés, torturés, tués, leur seul crime étant d’être chrétiens ! Ces gens sont vraiment remplis de courage, de persévérance et surtout de foi. Dans plus de 50 pays de notre monde contemporain (dit « civilisé »), toute personne, découverte pratiquant une activité religieuse clandestine est immédiatement arrêtée et arbitrairement incarcérée ; elle peut aussi être torturée ou exécutée en publique. Ces oppressions provenant très souvent de régimes totalitaires, des chrétiens, alors considérés comme des prisonniers politiques, sont enfermés dans des camps de travaux forcés s’ils ne se convertissent pas à la religion ou à l’idéologie particulière des gouvernements de leurs pays (Pays où règnent les extrémismes islamiques, les extrémismes communistes et autres nationalismes religieux).

Voir comment ces personnes peuvent supporter de si affreuses souffrances sans faiblir force le respect ! Elles continuent à vivre leur foi, malgré toute adversité, se réunissant dans le secret ou s’enfuyant à l’étranger. Dès lors qu’elles ont trouvé Jésus, elles ont alors la certitude d’avoir, en Lui, le plus précieux trésor et sont prêtes à tout endurer pour Lui (avec l’espérance d’obtenir une résurrection meilleure et la vie éternelle auprès de Dieu).

A l’instar de tous les martyrs des siècles passés, des prophètes comme des disciples du Christ (Jacques, le fils de Zébédée, ainsi que Matthieu, seraient morts décapités ; Pierre, André, Jude et Barthélemy auraient été, eux, crucifiés ; Thomas, percé de lances puis jeté au feu ; Etienne, lapidé) et de Jésus Lui-même, ces chrétiens du 21ème siècle sont de vrais modèles d’humilité et de fidélité pour nous tous.

Lydia PHIBEL-NACTO

12 Mars – Pourquoi sers-tu ?

« Voici : il y a tant d’années que je te sers, jamais je n’ai désobéi à tes ordres, et à moi jamais tu n’as donné un chevreau pour me réjouir avec mes amis.» Luc 15 : 29

Le fils aîné de la parabole du fils prodigue est souvent l’oublié des commentateurs bibliques. Or ce que nous constatons c’est que les problèmes de ce dernier n’apparaissent qu’au retour de son jeune frère, en voyant tous les préparatifs de son père pour ce dernier.

Il fait la réflexion rapportée plus haut.

Oui, au retour de ce second, l’aîné change, si du moins il avait été différent. Pas sûr. Il commence à se démasquer : il se retourne contre son père, il est tout « retourné », comme on dit. Il se met en colère contre son père. Il est « hors de lui », c’est-à-dire qu’il rejette ouvertement son frère à qui il reproche d’avoir été jouisseur et dépensier, il rejette ouvertement son père pour la première fois. A lui, il reproche d’avoir été avare et austère. Il se sépare de lui-même qui se croyait jusqu’ici heureux de son état et le paraissait sans doute. Il ôte le masque.

Il étale toute sa jalousie au grand jour. Il s’est révélé rival révolté de son cadet. Il ne pouvait admettre que ce prodigue fut autant que lui fils de son père, qu’il fut reçu et fêté. Qu’on fut heureux de son retour. La joie de son père le révolte.

L’un des problèmes de ce fils, c’est qu’il se croyait juste, « vertueux », parce qu’il n’avait jamais désobéi à son père. Il était apparemment obéissant et c’est ce qu’il met en avant pour justifier sa réclamation (comme le pharisien de Luc 18 : 9 – 14).

Mais il a oublié une chose très importante : ce qui le rendait juste aux yeux de son père n’était pas son obéissance, mais sa relation avec lui. Et cette relation n’était pas fondée sur ses actes, mais sur les actes de son père motivés par l’amour qu’il lui porte.

De même aujourd’hui, certains, fiers de ce qu’ils ont fait pour Dieu et pour l’Eglise, se sont remplis d’une « propre justice ». Nous devons donc nous souvenir que ce qui nous rend justes aux yeux de Dieu n’est pas ce que nous avons fait, mais ce que Jésus a fait pour nous.

Par le retour de son frère, l’aîné découvre aussi un père qu’il ignorait, un homme qui n’est pas seulement possesseur de biens ou un distributeur de nourriture mais aussi un homme de cœur, de tendresse paternelle, qu’il n’avait pas su connaître. Après toutes ces années, qu’est-il pour toi ?

Sony GENE

11 Mars – Amour de fils ou amour de frère?

« Mes chers amis, aimons-nous les uns les autres, car l’amour vient de Dieu. Celui qui aime est un enfant de Dieu et il connaît Dieu. Qui n’aime pas, n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour. » 1 Jean 4 : 7- 8

Pourquoi l’humanité s’est reconnue dans les premières communautés chrétiennes ? Simplement, parce qu’elle a vu des gens qui s’aimaient. « Voyez comme ils s’aiment » disait- on. L’humanité s’est donc convertie au christianisme.

Cette vie communautaire était le signe d’un amour vrai. L’apôtre Jean l’avait si merveilleusement compris qu’il pouvait dire : « on ne connaît pas Dieu si on ne connaît pas l’amour. On ne connaît pas Dieu si l’on n’est pas rempli de son amour. Si cet amour-là, celui de Dieu, ne nous a pas bouleversé, secoué, changé, transformé au plus profond de nous- mêmes ».

Celui qui est aimé sans aimer est un pitoyable indigent, un demi-mort. Tandis que celui qui aime, sans être aimé, qui aime plus généreusement, plus vivement, plus douloureusement qu’il n’est aimé … celui-là est « comme Dieu ». A celui-là, il est donné de connaître le goût de Dieu, la façon d’aimer de Dieu, l’amour de Dieu.

Jésus a dit que l’on reconnaîtra un de ses disciples à l’amour qu’il a pour ses frères. C’est le critère fondamental ! Pourquoi Jésus est-il si catégorique ? Parce que l’amour envers Dieu est plus ambigu que l’amour des frères. Il est plus facile pour nous de tricher sur l’amour que nous disons avoir pour Dieu que sur l’amour que nous exprimons réellement aux frères et sœurs.

Jean, l’apôtre de l’amour, le rappelle : « Si quelqu’un prétend aimer Dieu tout en détestant son frère, c’est un menteur. Car s’il n’aime pas son frère qu’il voit, il ne peut pas aimer Dieu qu’il ne voit pas. » 1 Jean 4 : 20. En d’autres termes, la meilleure façon d’aimer Dieu c’est d’aimer les frères.

Dieu nous a aimé, jusqu’à en mourir sur une croix, sans rien attendre en retour et il reçoit même souvent en retour de l’ingratitude et l’indifférence de notre part. C’est ainsi que Dieu nous aime !

Nous ne connaîtrons de Dieu que ce que nous aurons laissé, de Lui, grandir en nous. Nous ne reconnaîtrons Dieu que si nous l’avons reçu, si nous lui avons fait place, si nous lui avons laissé la place. Suis-je rempli de moi ou de Dieu ? La question est essentielle.

Pour conclure, l’apôtre Jean disait encore : « Quant à nous, nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie parce que nous aimons nos frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort. » 1 Jean 3 : 14.

Sony GENE

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