17 Décembre – Secrets et leçons de la Mer Rouge (Acte II)

« Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection…

[ ]…Mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. » Philippiens 3 vv.12a, 13b-14

En contemplant sa vie à 30 ans, alors qu’il était malade et alité, Henry de Monfreid n’en était pas satisfait. Il vécut cependant plus de soixante années supplémentaires et décéda bien vigoureux et heureux de sa vie. Comme cet écrivain, alors âgé de plus de 90 ans, le disait lui- même : « J’ai vécu au moins quatre vies !» (Source : ibidem)

Il est un autre homme qui vécut également au moins quatre vies (et il n’est pas question ici de réincarnation).

*Un petit Hébreu, condamné à mort dès sa naissance, changea de vie une première fois à l’âge de trois mois pour devenir prince héritier du trône de l’Egypte antique.

*A l’âge de quarante ans, il devint un meurtrier puis un fugitif et changea à nouveau d’identité et de vie pour se résigner à finir son existence comme gardien de troupeaux dans le désert.

*Il n’est jamais trop tard pour être utile ! Quarante ans plus tard, alors qu’il était déjà un vieillard âgé de quatre-vingt ans, Dieu lui demanda d’aller délivrer un peuple d’au moins deux millions d’âmes et de les cheminer à travers le désert.

Au cours de cette « nouvelle » existence qui durera quarante ans supplémentaires, Moïse va notamment fendre la Mer Rouge avec son bâton, par la puissance de Dieu.

« Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu’il mourut; sa vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée… Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face. » Exode 34 vv.7, 10

*L’histoire ne s’arrête pas là. Après sa mort, Dieu ressuscita Moïse et c’est ainsi qu’il apparaît plus de mille ans après, lors de la transfiguration sur la montagne en compagnie d’Elie, auprès de Jésus-Christ.

Le secret pour bien vivre votre vie terrestre, quand bien même elle vous paraîtrait monotone, malheureuse, bien avancée ou sur la fin, c’est de faire LE choix judicieux et de suivre la leçon tirée par Paul, à la veille de son exécution par décapitation : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » 2 Timothée 4 vv.7-8

Olivier REGIS

16 decembre – les secrets de la mer rouge (acte 1)

« Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et il l’a achetée. » Matthieu 13 vv.45, 46

En 1931, le romancier et aventurier Henry de Monfreid (1879-1974) publiait son ouvrage « fondateur » intitulé Les secrets de la Mer Rouge. Après une maladie qui faillit le tuer et le cloua au lit durant plusieurs mois, ce Français d’environ 31 ans décida qu’il adopterait une vie d’aventurier.

Il quitta la France en 1911 pour la corne de l’Afrique (mais aussi l’Océan Indien) où il vécut durant une trentaine d’années comme négociant en café et cuir, pêcheur de perles, trafiquant d’armes et de drogue, ou encore …espion. Il raconta tout dans son courrier à ses proches durant environ vingt ans avant de se laisser convaincre par un ami (en l’occurrence Joseph Kessel) d’écrire un ouvrage au caractère autobiographique, Les secrets de la Mer Rouge.

Ce fut le début du succès, à plus de 50 ans, d’un des plus grands écrivains du XXe siècle. Il écrivit, quasiment jusqu’à sa mort, plus de 70 ouvrages dont Aventures de mer (1932), Les

lionnes d’or d’Ethiopie (1964) ou encore Le feu de Saint-Elme (1973).

Moralité, sans jeter aux orties vos responsabilités, ne désespérez jamais de vos rêves, car tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Henry de Monfreid déclarait: « N’ayez jamais peur de l’aventure. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît. »

Soyons clairs, ne claquez pas tout pour aller risquer votre vie en Somalie ou en Afghanistan. Mais cela rappelle l’histoire d’un autre homme qui avait tout plaqué pour un grand, un immense trésor.

La parabole de la perle de grand prix peut faire l’objet d’une double lecture.

  1. Il nous faut sacrifier le superflu ou ce qui paraît important pour ce qui a vraiment de la valeur. Et rien n’a plus de valeur que la vie éternelle offerte par Dieu en Jésus- Christ.

  2. Le Seigneur Dieu et son fils Jésus-Christ n’ont pas hésité à sacrifier ce qu’Ils avaient de plus précieux pour nous racheter à grand prix.

« Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu » 1 Corinthiens 6 v.20

Puis-je vous confier un « secret » ? Vous êtes une perle rare, précieuse, de grande valeur et rachetée à grand prix. Et vous pouvez faire l’acquisition d’un trésor inestimable en confiant votre vie au Dieu Tout-Puissant qui vous accordera, au jour de son retour, l’immortalité.

Olivier REGIS

Sources :

le jeudi 24 avril 2008 (rediffusée le vendredi 14 janvier 2011)

15 Décembre – Plus précieux que l’or

Et pour quelques cheveux de plus… ou en moins !

« Ne vend-on pas cinq passereaux pour deux sous? Cependant, aucun d’eux n’est oublié devant Dieu. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux.»

Luc 12 vv.6-7

Vous n’ignorez pas (notamment vous, Mesdames) qu’on estime que la chevelure d’un être humain compte, en moyenne de 80 000 à 150 000 cheveux sur la tête. Leur quantité varie en fonction du type de cheveux (caucasien, asiatique ou africain) et de leur couleur.

Aucun de nous n’en connaît le nombre exact, d’autant qu’il évolue tous les jours ! Nous perdons en effet, dans des conditions normales, jusqu’à une centaine de cheveux par jour et, dans le même temps, d’autres cheveux poussent et font leur apparition au sommet de notre tête.

Je ne m’attarderai pas sur le fait que la testostérone, qui nous rend si virils, nous les hommes, est la raison principale (cela dépend aussi des facteurs génétiques et externes) de la durée de vie raccourcie de nos cheveux qui nous rend chauves assez (voire trop) vite, au contraire de la gent féminine…

Au cours de notre vie, nous aurons eu, en moyenne, environ 2 millions de cheveux sur la tête. Il est assez déroutant de constater que nous ne connaissons même pas (à défaut de maitriser) la quantité exacte d’un des éléments esthétiques qui nous caractérise le plus.

Cela rappelle une déclaration, qui revient au moins deux fois dans les évangiles (livres de Matthieu et de Luc) dans la bouche du Christ, qui souligne cette évidence :

« Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou? Cependant, il n’en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point: vous valez plus que beaucoup de passereaux. » Matthieu 10 vv.29-31

Pour quelqu’un comme moi (qui ai commencé à perdre mes cheveux, de façon visible et durable, voici une dizaine d’années), c’est un texte très encourageant de savoir qu’il y a un être tout puissant qui me connait bien mieux que moi-même et qui pourvoit à mes besoins, en dépit des malheurs qui peuvent m’atteindre, moi ou les miens !

Et il en est de même pour chacun de nous. Bon courage, au travers des peines, des difficultés et des défis de cette nouvelle journée mais sachez également profiter de chacune des joies que Dieu vous offre.

Olivier REGIS

14 Décembre – Lettre et lecture

« C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » 2 Corinthiens 3 vv.2-3

Prenons aujourd’hui quelques minutes pour un petit exercice que certains d’entre vous ont peut-être déjà eu l’occasion de faire et qui vous montrera à quel point vous êtes des êtres formidables ! Normalement, il vous faudra moins d’une minute pour lire les cinq lignes ci- dessous (peut-être même juste 30 secondes, mais si vous prenez plus d’une minute, ce n’est pas grave car vous y arriverez malgré tout)

Cehrs cèllugoes, cmaadares et aims,

Ne vuos en fîates pas ! Vuos cmopenrderz tuot ce txete.

En efeft, sleon une éutde1 arttiubée à l’uinervisté de Cmabirgde (mias ce n’ets psa le cas) il a éét dménorté que nrote crevaeu puet dchérffier et cmopnredre les mots dès que fugrient la permèire et la drenèire ltetres.

Hé ! Veuillez déchiffrer le texte avant de lire la suite ! Etonnant, n’est-ce pas ! Deux grandes leçons à en tirer. Premièrement, nous sommes vraiment des créatures merveilleuses, dotées de capacités phénoménales (même si parfois insoupçonnées).

Deuxièmement, vous aurez remarqué que quand vous « lisez » le texte, vous ne lisez pas

vraiment le charabia apparent écrit plus haut.

En fait, vous remettez automatiquement (ou avec un petit décalage) les lettres dans le bon ordre, afin de les rendre compréhensibles et de les déchiffrer pour les lire, ou plus précisément pour les traduire, dans un français correct.

Le Tout-Puissant agit de la même façon envers nous. Il ne s’arrête pas au lot de bêtises que nous avons fait, au désordre de notre vie, à nos défauts qui nous collent à la peau ou pire, aux loques humaines que certains semblent être devenus. Il voit ce qu’il peut faire de nous.

Il voit notre valeur intrinsèque. Alors cessons de nous dévaloriser et laissons le Grand écrivain de l’univers faire de nous des lettres vivantes à partir du charabia que nous sommes parfois.

« C’est vous qui êtes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue de tous les hommes. Vous êtes manifestement une lettre de Christ, écrite, par notre ministère, non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant, non sur des tables de pierre, mais sur des tables de chair, sur les cœurs. » 2 Corinthiens 3 vv.2-3

Olivier REGIS

image

1 Il s’agirait en fait d’une étude s’inspirant des travaux de recherche développés dans la thèsede doctorat de Graham Rawlinson, du département de psychologie de l’Université de Nottingham, en Grande-Bretagne.

13 Décembre – Senteurs matinales

« Une bonne réputation vaut mieux que le bon parfum » Ecclésiaste 7 v.1

Aujourd’hui, juste une petite remarque sur la nécessité d’exhaler un parfum de bonne odeur. Heu, non ! Je ne suis pas en train de critiquer la propension de certains à transpirer énormément au cours de la journée (je suis assez mal placé, à vrai dire). Et on ne m’a fait aucune confidence sur certain(e)s d’entre vous, qui, comme Barack Obama (d’après une indiscrétion de Michèle), auraient mauvaise haleine le matin …

Ceci étant dit, les inventeurs du dentifrice, de la menthe en pastille et du déodorant ont fait de bonnes trouvailles (quoique la dernière citée soit polluante voire nocive dans bien des cas).

Un second vers pour entrer dans le vif du sujet :

« Tes parfums ont une odeur suave; ton nom est un parfum qui se répand »

Cantique des cantiques 1 v.3

Il y a là un double jeu de mots et une allégorie. En français comme en hébreu, la renommée et le parfum se répandent tous deux dans les environs. De plus, en langue hébraïque (dans laquelle ces vers furent écrits à l’origine), le mot « chem » qui signifie « nom »,

« renommée », « réputation » est très proche du mot « chemen » qui signifie « parfum »,

« huile » ; en fait, ils ont carrément la même racine.

Puissent votre droiture, votre intégrité et votre honnêteté ainsi que votre efficacité dans votre travail et vos actions être solides, réelles et durables, contrairement au parfum de contrefaçon dont s’enveloppent certains mais qui s’évapore au bout de quelques instants.

Toutefois, même les gens les plus honnêtes peuvent être victimes de calomnie(s), de diffamation. Et notre réputation à tous peut, un jour ou l’autre, être entachée à tort. Cependant, tôt ou tard, que ce soit 2 minutes, 2 heures, 2 jours, 2 mois, 2 ans ou 2 décennies plus tard, voire malheureusement seulement après la mort, notre réputation sera toutefois rétablie. Alors, même si vous souffrez à cause d’un(e) manipulateur (/trice) qui vous exploite ou vous rend la vie dure, ne vous laissez pas faire, entendons-nous bien ! Mais ne sombrez pas dans les mêmes méthodes de complots, manœuvres ambigües pour ne pas dire malhonnêtes. Demeurez intègres et droits, en accomplissant votre devoir sous le regard du Très-Haut, le Dieu Tout-Puissant.

Puissions-nous être un parfum d’une agréable odeur devant Dieu. Puissions-nous sentir vraiment bon, être une odeur de vie pour nous-même et pour tous ceux qui, autour de nous, accepteront de se laisser guider par Dieu vers la vie éternelle.

Olivier REGIS

Pin It on Pinterest