9 Février – Le Carnaval, un plaisir artificiel

« En effet, un comportement inspiré par l’être instinctif est facile à reconnaître; on sait bien de quoi est capable l’homme livré à ses penchants naturels; ce sont d’abord les pensées impures, la sensualité, l’immoralité, l’indécence, le libertinage, l’adultère, la débauche… » Galates 5 :19 (Parole Vivante)

Pensez-vous que les tous les gens qui courent le « vidé » soient vraiment heureux à la fin du Carnaval ? Au contraire: que de déboires, de violences, d’injustices et de péchés qui ont jalonné ces festivités, détruisant le bonheur et ne laissant que soucis, malheur et tristesse !

Le carnaval est devenu pour nombre de personnes l’occasion de se « lâcher » et de donner libre cours à leurs passions et pulsions. Ce plaisir artificiel n’est qu’une illusion au moyen de laquelle le diable entraîne une masse d’adultes, de jeunes et d’enfants dans un faux bonheur. Des plaisanteries scabreuses, l’alcool et l’exubérance sans frein n’offrent jamais joie et paix au cœur.

La Bible nous met en garde contre cette pratique:

« En effet, un comportement inspiré par l’être instinctif est facile à reconnaître; on sait bien de quoi est capable l’homme livré à ses penchants naturels; ce sont d’abord les pensées impures, la sensualité, l’immoralité, l’indécence, le libertinage, l’adultère, la débauche… C’est la haine, l’envie, l’ivrognerie, la gloutonnerie, les beuveries, les ripailles et autres excès de ce genre. Je ne puis que répéter ce que j’ai déclaré jadis à ce sujet: celui qui commet de telles actions n’a aucune part à l’héritage du Royaume de Dieu.»

(Galates 5 :19 et 21 – Parole Vivante).

Chers lecteurs au lieu d’un plaisir artificiel, recherchons auprès du Seigneur Jésus et dans le service aux autres, la plénitude de la joie qui ne laisse point de sentiment de culpabilité dans le cœur.

Marcel ALPHONSO

08 Février – Dieu nous parle encore

« Révélation de Jésus–Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean. » Apocalypse 1 :1

Depuis la création du monde, Dieu ne cesse de communiquer avec l’être humain. Le péché a cependant perturbé la communication, mais Dieu a toujours trouvé le moyen de rentrer en contact avec les êtres créés à son image.

La communication en Eden se vivait dans un « face à face » mais depuis la rébellion du genre humain, la communication entre Dieu et l’homme s’effectue au moyen de rituels, de songes, de visions, des Ecritures et par-dessus tout, la relation est possible au moyen de l’incarnation, la rédemption et l’intercession de Jésus-Christ.

Une chaine de communication de la Bible m’émerveille car elle montre combien Dieu souhaite que nous soyons informés des événements à venir. Cette chaine de communication est celle contenue dans Apocalypse 1 :1-3 : Dieu (l’émetteur), comment va-t-il communiquer son message à l’homme (le destinataire) ?

Dieu transmet le message à Jésus qui le transmet à Jean, au moyen d’un ange, et Jean à son tour envoie une lettre aux responsables des églises chrétiennes et ainsi le message contenu dans la lettre (qui est la Parole de Dieu) sera transmis aux fidèles de ces communautés religieuses.

Mais chose étonnante, n’avez-vous pas le sentiment que le message de l’Apocalypse destiné aux premiers chrétiens nous concerne encore aujourd’hui ?

Marcel ALPHONSO

7 Février – La liberté, combien vous a-t-elle coûté ?

« Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption quiest en Jésus–Christ. »Romains 3:24

L’affaire DSK (Dominique Strauss-Kahn) a défrayé la chronique de mai 2011 à décembre 2012. L’ex-patron du FMI qui fut incarcéré a réussi à quitter la prison de Rikers Island, mais à quel prix ?

Un million de dollars de caution, cinq millions de dollars de dépôt de garantie et il a eu à subir 200.000 dollars de frais annexes par mois pour la location et la surveillance du lieu de résidence qu’il a occupé pendant quelques semaines. Il n’a pas subi pendant une longue période l’humiliation de la prison, mais cette liberté dont il a bénéficié lui aura coûté une somme importante.

Si devant les tribunaux humains aucune accusation n’a été portée contre nous, devant les cours célestes un accusateur s’acharne à déposer contre nous afin que nous perdions tout espoir de salut (Apocalypse 12 :10).

Même sans la présence de cet accusateur, nos péchés suffisent amplement à nous condamner. Mais fort heureusement, par Jésus, Dieu a prévu un moyen afin que nous soyons gratuitement justifiés et que nous échappions ainsi à la conséquence ultime du péché qui est la mort éternelle.

Chers lecteurs, relevez la tête car il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ (Romains 8 :1).

Marcel ALPHONSO

6 Février – Plonger dans la mer ?

« … plante-toi dans la mer, et il vous obéirait. » Luc 17.6c

Venons-en à la signification de la mer…

C’est le symbole de l’immense, du mystère, de l’insondable, de l’immaîtrisable, de l’infini, de l’inconnaissable. Il est vrai qu’aujourd’hui, alors que l’on est capable d’explorer l’espace infini, les fonds océaniques de notre terre demeurent encore pleins de mystères et d’inconnues.

L’infini, l’immaitrisable, l’inouï, l’inconnaissable… comme Dieu !

L’apôtre Jean ose déclarer de manière radicale : « Personne n’a jamais vu Dieu » (1 Jean 4.12). Et l’apôtre Paul affirme qu’aujourd’hui nous ne connaissons toutes choses – y compris Dieu – que de manière « partielle » et confuse, comme au travers d’un miroir imparfait (1 Corinthiens 13.10, 12). Il dira : « Quand je crois connaître, je ne connais pas encore comme il faut connaître… » (1 Corinthiens 8.2).

Lorsque j’accepte de me déraciner pour aller me planter dans l’océan du mystère de Dieu, je m’ouvre au mystère infini de la vie. C’est ce que le philosophe et savant Blaise Pascal appelait « Le pari de la foi ».

Subitement je réalise que « je suis en Dieu et que Dieu est en moi » – c’est encore une affirmation de la Parole de Dieu. Comment est-ce possible ? Comment avoir Dieu en soi et être en Dieu à la fois ? Lorsque nous devenons comme une bouteille plongée dans la mer, dont le bouchon a été retiré. La bouteille est dans la mer et la mer est dans la bouteille ! Pour autant que le bouchon est retiré… Bouchon de nos habitudes et de nos certitudes rigides.

Notez que la mer, dans la Bible, c’est aussi le symbole du monde. Ce monde qui nous fait si peur et que l’on cherche si souvent, au nom de la foi, à fuir… Et pourtant, Jésus disait :

« Je ne te prie pas de les ôter du monde mais de les préserver du mal » (Jean 17.15).

Oser se plonger dans cette mer c’est aussi répondre à l’ordre de Jésus : « Devenez le sel de la terre… » Comment devenir le sel de cette terre si nous la fuyons ?

Arrêtez de construire vos tours d’Ivoire – ou de Babel – qui vous coupent de ce monde.

Allez donc vous immerger dans cette mer, pour que le sel de votre foi lui donne la saveur du Christ. Cessez de nourrir vos peurs qui vous isolent de ce monde et vous font perdre le sens de la mission confiée par le Christ.

Nous voici au terme de la lecture de cette merveilleuse allégorie. Une lecture à trois voix, en trois dimensions… Peut-être qu’au moment de tourner cette page vous allez vous demander : mais laquelle de ces lectures est la bonne ? Ce sera celle qui vous parle à l’instant.

Est-ce une invitation à croire que Dieu est capable d’accomplir des merveilles avec le peu de foi qui nous habite ?

Est-ce une invitation à nous méfier de nos désirs de puissance masqués par une prétention à une foi « extraordinaire » ?

Est-ce une invitation à oser nous déraciner de nos habitudes et nos croyances bien rôdées pour nous plonger dans le mystère et l’infini de Dieu ?

Que le souffle de Dieu vous inspire…

Thierry LENOIR

5 Février – Et si c’était moi cet arbre ?

« …Déracine-toi …» (Luc 17.6c)

Encore une fois : oubliez tout ce que je viens de vous dire, pour accueillir une troisième lecture possible de l’allégorie. Et si cet arbre c’était vous et moi ?

En réalité, l’arbre dont il est question, s’il est issu d’un grain de moutarde, n’est pas très fort et pas si majestueux que cela. Jésus a même un peu exagéré lorsqu’il disait ailleurs que même les oiseaux du ciel trouvaient un abri dans ses branches. Mais, j’aime accueillir le regard exubérant du maître de sagesse qui témoigne de la force de son enthousiasme !

Avec un peu de foi comme combustible pour la marche de notre vie, dirait alors Jésus, nous pourrions même envisager de nous déraciner de notre terre.

De quelle terre s’agit-il ? Et si c’était la terre des évidences trop longtemps labourées, des enclos tellement fréquentés au fil du temps et des habitudes que nous nous sommes construits, des enclos aux murs rigides et étroits ? Terre de nos interprétations figées et sclérosées – oubliant que justement la seule écriture que Jésus a tracée, c’est dans la poussière fragile et passagère de la terre !

Oser nous arracher à la terre de nos identités une fois pour toutes définies et délimitées…

Rappelez-vous : Abraham, le père de la foi, est invité par Dieu – alors qu’il a déjà un âge avancé – à tout quitter. Et c’est bien d’un arrachement dont il est question : il doit quitter sa terre, sa culture ainsi que l’environnement de son enfance, le cocon douillet de sa famille et de sa société, une logique bien rodée par les habitudes, pour partir et devenir le nomade de la foi. Si seulement Dieu lui avait montré au préalable une destination sécurisante… Même pas ! Lorsqu’on sait où l’on va, lorsqu’on connaît ce que l’on va trouver, c’est encore acceptable de s’arracher à sa terre. Mais lorsqu’il s’agit de partir sans savoir ce qui nous attend, cela peut sembler insensé… Comme un arbre déraciné qui se plante dans la mer !

A Nicodème, le vieux maître religieux « arrivé », installé confortablement dans la vie, dans ses idées et ses croyances, enfermé sans doute dans sa prison du savoir et dans la sclérose des concepts bien rôdés au fil du temps, mais pourtant conscient d’un vide immense dans sa vie – sinon, pourquoi serait-il venu voir Jésus de nuit? – Jésus disait : « Tu peux naître de nouveau… d’en haut ! » Il l’invite même à acquérir la légèreté du vent qui ne sait ni d’où il vient, ni où il va…

Oser le déracinement…

Une nouvelle aventure de la vie et de la foi. Une nouvelle naissance mais d’un tout autre ordre : d’en haut… Et cet « en haut » reste un infini indéfinissable, qui nous dépasse, comme la mer.

Voilà ce que peut encore nous ouvrir comme perspective cette allégorie de l’arbre qui se déracine pour aller se planter dans la mer…

Thierry LENOIR

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