26 Avril – S’appuyer sur Dieu et son salut

« Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; Nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu. « Psaume 20:8

Nous avons vu hier que dans le psaume 20, David parle d’un inconnu dont la vie est en danger mais qui s’appuie sur Dieu pour être secouru. Ce qui semble étrange, c’est qu’à partir du verset 6 et jusqu’à la fin du Psaume, David lie le salut de cette personne à son propre salut et à celui de toute une communauté. En effet, au verset 6 il déclare : « Nous nous réjouirons de ton salut, Nous lèverons l’étendard au nom de notre Dieu ; L’Éternel exaucera tous tes vœux. ».

Le salut de cet inconnu semble influencer la victoire du peuple de Dieu lors d’un conflit. Les termes étendard, chars, chevaux, plier, tomber des versets 6, 8 et 9 évoquent un contexte de guerre et de champ de bataille entre le peuple de Dieu et ses ennemis, et l’issue finale dépend de la victoire de cet individu. Observons quelques éléments de ce passage.

D’abord, David met sa foi dans la victoire de cet inconnu et ne doute pas de sa réussite finale: Ne déclare-t-il pas « Nous nous réjouirons de ton salut » et « Je sais déjà que l’Eternel sauve son oint » aux versets 6 et 7 ?

Ensuite, dans le verset du jour, il expose les 3 voies possibles prises par l’humanité: « Ceux-ci s’appuient sur leurs chars, ceux-là sur leurs chevaux ; Nous, nous invoquons le nom de l’Éternel, notre Dieu. ».

A l’époque de David, le char était le produit le plus abouti de la technologie et du génie humains. Ils sont nombreux aujourd’hui ceux qui s’appuient sur la science, la technologie, sur l’intelligence et les œuvres humaines pour se sortir des problèmes actuels et à venir.

D’autres se méfient de l’intelligence humaine, et préfèrent s’en remettre aux « forces », aux

« énergies » de la nature : ils s’appuient donc sur leurs chevaux. Cette deuxième voie se présente tant sous des formes ancestrales (astrologie, philosophies orientales ou animistes…) que sous des formes plus modernes (mouvements écologiques mystiques, « new age », phénomènes paranormaux ou surnaturels…).

Enfin, la dernière voie consiste à se confier en Dieu et à invoquer son nom pour obtenir le salut par la foi. Ceux qui choisissent cette voie sont souvent raillés et ridiculisés, mais à la fin, ils sont les seuls à tenir debout (alors que les autres plient) et à gagner le combat.

Quelle est la source de notre force ? Sur quoi nous appuyons nous pour gagner ? Puissions- nous faire le bon choix parmi les 3 voies possibles.

Sébastien REGIS

25 Avril – Le salut divin provenant du sanctuaire

« Que l’Éternel t’exauce au jour de la détresse, Que le nom du Dieu de Jacob te protège ! » Psaume 20 :1

Le Psaume 20 est un psaume tout à fait à part parmi les psaumes présents dans la Bible. Il tranche par son sujet avec les autres poèmes écrits par David. En effet, David a l’habitude d’invoquer l’Eternel pour que celui-ci le délivre, ou pour bénir et remercier son Dieu après avoir été secouru. Ou il invite le peuple à louer Dieu et à se souvenir de ses exploits. Mais rien de tout cela dans ce psaume. David ne semble même pas s’adresser à Dieu directement et lui- même ne semble pas en difficulté. En fait, David s’adresse à un inconnu dont la vie semble être en grand danger. Lisons les versets 2 à 6 de ce psaume :

« Que l’Éternel t’exauce au jour de la détresse, Que le nom du Dieu de Jacob te protège ! Que du sanctuaire il t’envoie du secours, Que de Sion il te soutienne !

Qu’il se souvienne de toutes tes offrandes, Et qu’il agrée tes holocaustes ! Qu’il te donne ce que ton cœur désire, Et qu’il accomplisse tous tes desseins !

Nous nous réjouirons de ton salut, Nous lèverons l’étendard au nom de notre Dieu ; L’Éternel exaucera tous tes vœux. »

Ce qui frappe dans ce passage, c’est le lien que David établit entre le salut de cet inconnu et le sanctuaire, demeure de Dieu mais aussi lieu de rencontre avec Dieu. Le sanctuaire a toujours été au centre de la vie des hébreux et les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse nous invitent à plonger nos regards dans ce lieu mystérieux et fascinant.

Ce qui est sûr, c’est que cette personne fréquentait le sanctuaire puisque David évoque les sacrifices offerts par cet individu. Cela semble sous-entendre que cette personne connaît et aime Dieu et que, tout comme David, elle compte sur Lui pour échapper au danger. Non pas que les offrandes soient un moyen de se payer les services de Dieu comme d’un garde du corps, mais elles sont surtout le reflet d’une relation intime et aimante entre Dieu et sa créature consciente de sa dépendance et de son besoin.

La question pour nous pourrait être la suivante : Dans le danger comme dans la prospérité, tournons-nous les regards, pleins de foi vers le sanctuaire pour chercher Dieu ?, ou regardons- nous à droite ou à gauche pour trouver une solution humaine ?

Puisse Dieu nous aider en ce jour à garder les yeux fixés sur Lui.

Sébastien REGIS

24 Avril – L’Eternel, le gardien et le secours par excellence

Je lève mes yeux vers les montagnes… D’où me viendra le secours ? Le secours me vient de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre. Psaume 121 :1,2

Le Psaume 121 est un des psaumes les plus connus. C’est un cantique des degrés : il était chanté par les pèlerins venus de tout le pays d’Israël, qui venaient adorer Dieu dans son temple lors des fêtes juives. Les marches du temple étaient appelés « degrés », ce qui a donné son nom à ce psaume, ainsi qu’à d’autres psaumes.

Le psaume 121 était particulièrement chanté pendant le voyage par les pèlerins, et encore aujourd’hui il est lu ou récité par les juifs et les chrétiens pieux qui voyagent, quelque soient leurs destinations. Il commence par une question : en levant les yeux vers les montagnes, le psalmiste se demande à qui s’adresser pour avoir de l’aide.

Deux choix sont possibles : la montagne était la place choisie pour les « hauts lieux », ces autels où l’on sacrifiait aux idoles ; la montagne était aussi le lieu de rencontre privilégié avec le Dieu d’Israël. Il a fait son choix : il préfère s’adresser à Dieu en rappelant qu’il est l’unique créateur du ciel et de la terre.

Le voyage pour aller à Jérusalem n’était pas sûr et l’on préférait voyager en groupe car les crevasses, les dangers du désert, les animaux sauvages et les attaques de brigands représentaient de réelles menaces. De plus, voyager en groupe permettait de se relayer la nuit pour éviter les attaques surprises.

Ainsi le psalmiste rappelle que Dieu, lui, ne dort pas ; il est toujours présent pour porter secours. Puis il précise que le soleil et la lune ne frapperont pas le croyant…

On peut comprendre que le soleil provoque des maux de tête mais la lune, provoque-t-elle des insolations ? En fait, le soleil et la lune, comme le reste des astres célestes, étaient considérées comme des divinités qui pouvaient punir et détruire1.

Ainsi le psalmiste rappelle aussi qu’aucune force démoniaque ne pourra vaincre le Tout- Puissant.

Dieu peut donc protéger de tout mal physique ou surnaturel et peut même préserver du péché (« il gardera ton âme »).

Oui faisons confiance à notre Dieu, et remettons-nous entre ses mains aujourd’hui.

« Or, à celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire irrépréhensibles et dans l’allégresse, à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! » Jude 1:24,25

Sébastien REGIS

1 Je remercie le pasteur Marcel Alphonso qui a été le premier à me donner cette information.

23 Avril – A bicyclette, sous les frondaisons…

[ ]…Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, et mes élus jouiront de l’œuvre de leurs mains.

[ ]… Et ils n’auront pas des enfants pour les voir périr; car ils formeront une race bénie de l’Éternel, et leurs enfants seront avec eux. » Esaïe 65 vv. 22b, 23b

La santé passe par l’assiette mais aussi par l’exercice physique régulier. A propos d’activité physique, le 17 février 2012, en Suisse, Robert Marchand (né le 26 novembre 1911 !), âgé de 100 ans et 2 mois ½, a battu le record de l’heure des plus de 100 ans en parcourant sur son vélo 24,5 km en une heure. Robert Marchand s’est mis sérieusement à la bicyclette à l’âge de 78 ans !

En 1998, à 87 ans, il a disputé la mythique course « Paris-Roubaix » et il a déjà participé à au moins douze éditions de la fameuse course « l’Ardéchoise » (rassemblant 15 000 concurrents). En hommage à son courage et à son endurance, un col de cette épreuve situé à 911 mètres d’altitude porte son nom.

Un centenaire, de surcroît bien plus en forme que nombre d’entre nous, cela laisse songeur?! Dans la Bible, un passage fait allusion à l’excellente santé des vieillards :

« Il n’y aura plus ni enfants ni vieillards qui n’accomplissent leurs jours; car celui qui mourra à cent ans sera jeune, et le pécheur âgé de cent ans sera maudit. » Esaïe 65 v.20

C’est une façon imagée de dire qu’un centenaire ne sera qu’un petit « jeunot » et que la vie sera beaucoup, beaucoup plus longue qu’elle ne l’est aujourd’hui.

Contrairement à nous, la durée de vie de certains arbres est exceptionnellement longue et se compte en millénaires. Ainsi, les Oliviers et les Séquoia géants (100 mètres de haut) peuvent vivre jusqu’à 2000 ans, voire beaucoup plus!

A ceux qui lui demeureront fidèles, Dieu promet la résurrection, une grande fête de mille ans mais aussi la vie éternelle en un lieu où se trouve planté un immense arbre fruitier aux valeurs médicinales extraordinaires:

« Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations. » Apocalypse chap.22v.2

Ce qui, aujourd’hui, est extrêmement rare n’est rien comparé à ce qui nous est promis !

Un des charmes de l’éternité sera de pouvoir se balader sous les frondaisons de l’arbre de vie, mais aussi de s’occuper en testant les activités les plus extraordinaires, sur terre, sur l’eau ou… dans les cieux ! Ne ratons pas ce RDV donné à ceux qui acceptent d’hériter la vie éternelle offerte en Christ.

Olivier REGIS

22 Avril – Bien au-delà du délicieux veau gras !

Il est assez plaisant de voir que le Seigneur choisit à plusieurs reprises, pour illustrer la joie du salut, l’exemple du veau gras, comme c’est le cas dans la parabole du fils prodigue :

« Mais le père dit à ses serviteurs: …Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous » Luc 15 vv.22a, 23

Le lien entre réjouissances liées au salut du fils cadet et dégustation du fameux veau y est souligné à plusieurs reprises. Ce lien est mis en exergue par le fils aîné dans une comparaison avec une autre viande. Lire Luc 15 vv.29-30.

Dans la parabole des noces, le fait d’avoir apprêté une viande rouge est même présentée comme un élément déterminant, devant décider les convives à venir à la fête :

« Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en parabole, et il dit: Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour son fils.

… Dites aux conviés: Voici, j’ai préparé mon festin; mes bœufs et mes bêtes grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. » Matthieu 22 vv.1-2, 4b

Le contexte est celui d’un pays et d’une époque où l’on ne mangeait pas quotidiennement de la viande comme dans nos sociétés « développées » et consuméristes. Notons qu’il y a quelques décennies, nos parents et/ou grands-parents eux aussi ne consommaient qu’occasionnellement voire exceptionnellement de la viande.

Quoi qu’il en soit, au-delà de ces paraboles et illustrations, le plus important est que nous soyons présents au grand festin des noces de l’agneau, qui célébrera notre entrée officielle dans la vie éternelle !

« Alléluia! Car le Seigneur notre Dieu tout puissant est entré dans son règne. Réjouissons- nous et soyons dans l’allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l’agneau sont venues, et son épouse s’est préparée…

[ ]… Et l’ange me dit: Écris: Heureux ceux qui sont appelés au festin des noces de l’agneau! Et il me dit: Ces paroles sont les véritables paroles de Dieu. »

Apocalypse 19 vv.6b-7, 9

J’ignore quel sera le menu de ce grand repas de fêtes (sera-ce de la manne, des feuilles de l’arbre de vie, ou une soupe avec des os plein de moelle, je ne sais ?). Probablement n’y-aura- t-il aucun plat à base de viande !

Mais d’ici-là, tandis que nous nous débattons dans les soucis quotidiens, savourons un plat délicieux : « Quand une foule de préoccupations s’agite au-dedans de moi, tes consolations remplissent mon âme de délices » Psaume 94 v.19

Olivier REGIS

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