1) D’où viennent les rivalités entre frères et sœurs ?
- Les frères et sœurs sont reliés par leur patrimoine génétique, même père, même mère, même père et même mère ; néanmoins, ils arrivent à différentes périodes et cette période d’arrivée peut avoir une conséquence primordiale sur ses relations avec ses parents, avec ses autres frères et sœurs (ex : 1er né, cadet…)
- Tous les individus dès leur naissance, se caractérisent au travers de dons, capacités innées acquises avec le temps, faiblesses et forces de caractère… La manière dont ils seront valorisés et encouragés, ou au contraire, repris et sanctionnés au travers de leurs capacités, va créer soit une harmonie soit une rivalité engendrant querelles et jalousies qui débouchera sur des sentiments négatifs tels la colère et (ou) de la frustration.
- La fratrie est la première communauté où se développe l’enfant.
- L’environnement dans lequel évoluent les enfants et la manière dont les parents établiront respect et confiance vont introduire au sein de cette communauté, des éléments perturbateurs à l’harmonie fraternelle.
Tous ces éléments à un moment donné vont amener l’enfant à un désir, une nécessité, un besoin de s’individualiser, de se faire reconnaître, de sortir du lot ; les rivalités commencent.
2) Le parent est-il à l’origine de ces rivalités ?
Le fait de comparer sans cesse l’un avec l’autre (plus belle, plus doué, plus sage, plus intelligent…) ne peut qu’attiser un sentiment d’infériorité, de frustration.
De plus, les signes d’attention, les remarques et les encouragements qui ne sont pas distribués de façon équitable entre les enfants risquent également d’accentuer une jalousie entre les enfants.
Les parents sont peut-être plus sensibles à un don chez un enfant, une capacité ou autre. Le désir de pousser son enfant au top peut à la longue engendrer un sentiment d’affection plus développé chez l’un que chez l’autre (yeux plus doux, caresses plus fréquentes, compliments répétés, excuses accordées plus facilement, caprices accordés…)
3) Que faire ?
Analysez attentivement le comportement de vos enfants ; et ce, même si en lisant cet article vous êtes persuadés que vous n’êtes pas confrontés à ce genre de problème au sein de votre foyer.
Analysez la manière dont le fort intimide le faible (mentalement, physiquement)
Le fort en est-il conscient ?
Comment le faible réagit face à ces intimidations ?
Prenez du recul et analysez-vous ; démontrez-vous plus d’affection pour l’un plus que pour l’autre ?
Priez afin que Dieu vous indique la démarche à suivre
Priez pour que le problème puisse être résolu entre vos enfants sans “séquelles” pour leur futur
Entamez une discussion avec le plus fort, puis avec le plus faible
Montez-leur de l’affection de manière égale
Soutenez vos enfants, même si vous êtes conscient que l’un d’eux nécessite plus d’assistance qu’un autre
Que l’Éternel vous soutienne dans l’éducation de vos enfants !
0 commentaires