Depuis plus d’un siècle, l’histoire tragique d’un homme a donné de l’espoir à des milliers de personnes qui ont levé leurs voix pour chanter «
It is well with my soul », connu en français sous le nom de «
Quel repos céleste », n°321 de notre Hymnes et Louanges.
Horatio Spafford , riche avocat de Chicago au dix-neuvième siècle, avait une belle maison, une femme, quatre filles et un fils. Il était un fervent chrétien et un fidèle des Écritures. Il était également propriétaire de plusieurs biens immobiliers dans sa ville.
Au plus fort de sa richesse, M. Spafford et son épouse, Anna, ont subi la perte tragique de leur jeune fils de 4 ans, décédé en 1871 de la scarlatine. L’épreuve ne s’arrête pas là. Le 8 Octobre 1871, le grand incendie de Chicago détruit tous les biens immobiliers que possédait le brillant avocat. Deux ans après l’incendie, Spafford prévoit un voyage en Europe pour prendre des vacances et prendre le temps nécessaire pour récupérer des tragédies. Il décide également de rejoindre Moody et Sankey dans une campagne d’évangélisation en Angleterre. Au moment du départ, sa famille doit partir sans lui.
Il laisse donc sa femme et ses filles le devancer tandis qu’il reste à Chicago pour prendre soin de certaines affaires de dernière minute. Le 2 novembre 1873, le navire Ville du Havre entre en collision avec un autre navire et en l’espace de 12 secondes, le bateau coule. Anna voit ses 4 filles se noyer sous ses yeux mais réussit à s’accrocher à une planche. Arrivée au pays de Galles, elle envoie donc ce fameux télégramme à son époux. « Sauvée seule ». Ainsi était formulé le télégramme par lequel elle informait son mari que leurs quatre filles s’étaient noyées.
Le coeur lourd, Horatio embarque immédiatement sur un bateau qui le permettrait de rejoindre Anna en Angleterre . Un soir de la traversée, le capitaine vient frapper à sa porte : « Nous nous trouvons actuellement au-dessus du lieu où vos filles ont péri ». Suite à cela, dans sa cabine, il a écrit ces mots désormais célèbres , « When sorrow like sea billows roll; it is well, it is well with my soul…»
Philip Bliss, compositeur de nombreuses chansons chrétiennes fut tellement impressionné par la vie de Spafford et les paroles de son hymne qu’il a composé une belle pièce de musique pour accompagner les paroles.
Horatio et Anna eurent 3 autres enfants. En 1881, ils partirent vivre à Jérusalem pour former la colonie américaine qui durant la Première Guerre Mondiale, vint en aide en distribuant de la soupe, des soins, de l’hospitalité vis-à-vis des orphelins et réaliser d’autres oeuvres charitables.
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