Le végétalisme est une pratique alimentaire qui exclut, comme le végétarisme, toute chair animale (viande, poissons, crustacés, mollusques) mais qui rejette de surcroît la consommation de tous les produits d’origine animale (œufs, produits laitiers, miel, etc.).
De nombreuses études tendent à prouver que, à l’instar du végétarisme, le végétalisme est un atout face à certaines maladies
Contrairement aux craintes qu’il suscite habituellement, un régime végétalien correctement mené ne pose pas de problème du point de vue de la santé. Toutefois il est nécessaire de faire attention sur quelques points importants :
- une alimentation entièrement végétale n’apporte pas de vitamine B12 en quantité suffisante, il est donc nécessaire de prendre des aliments enrichis en vitamine B12 (d’origine non animale) ou des compléments vitaminés,
- de même, si en été ou dans les régions ensoleillées il est possible d’avoir un apport suffisant en vitamine D (celle-ci est une hormone produite lors d’une exposition au rayons ultra-violets), il est recommandé en hiver ou, plus généralement pour les personnes n’ayant pas une exposition suffisante au soleil , de prendre des compléments en vitamine D2 (la vitamine D2 est d’origine végétale),
- la question des apports calcium est à considérer de même que celle des apports en fer et iode.
Il est à noter qu’en général une alimentation végétalienne est moins acidifiante qu’une alimentation omnivore ou végétarienne et donc qu’elle permet de mieux retenir les minéraux au sein de l’organisme ce qui aurait pour effet de diminuer les besoins en ces minéraux .
D’un autre côté la pratique du végétalisme semble être liée à une diminution significative des risques de maladies cardiovasculaires, de certains cancers ainsi que d’autres maladies.
source : Ekopedia sous licence « creative commons »
On vit dans un monde où la différence de l’autre est mal acceptée voire rejetée… C’est pourquoi dès que quelqu’un se dit végétalien ou végétarien on le regarde comme un extraterrestre, quelqu’un à part qui ne mange que des « herbes ». Si les gens se documentaient sur la question et étaient plus ouverts d’esprit, l’état dépenserait beaucoup moins d’argent pour les maladies de tout genre.