Si je vous dis que la souffrance est une école, vous allez vous regimber ? C’est en vérité, une rude école à la discipline de laquelle, beaucoup répugnent à se soumettre.
Jésus n’a jamais promis à ceux qui le suivraient une vie facile exempte de difficulté. Bien au contraire, il a su ce que c’était de vivre dans un monde dont Satan est le prince et nous a mis en garde. « Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage j’ai vaincu le monde« . (Jean 16:33). Alors qu’il portait sa croix sur le chemin de Golgotha, Jésus dit aux filles de Jérusalem qui pleuraient sur lui : « si l’on fait ces choses au bois vert, qu’arriverait-il au bois sec ? » (Luc 23:31)
Jésus a connu de constants et terribles combats avec l’ennemi qui voulait sans cesse faire échouer sa mission : détruire pour l’homme toute possibilité de salut.
Il va de soi que ceux qui, se mettront au bénéfice de sa victoire, qui se rallieront à sa cause, qui voudront vivre son enseignement et faire partie de son royaume, seront eux aussi attaqués et combattus par le même ennemi. David dans les Psaumes a mis en évidence ce qui nous apparait comme une énigme : « le juste souffre et le méchant semble heureux et prospère » (Psaumes 73). Jésus nous avertit : « c’est par beaucoup de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu et que tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. » (Matthieu 5:10-12)
Le christianisme n’est pas une assurance anti-malheur ou antidouleur, il serait trop facile de n’être ses disciples que pour se voir épargner toutes les épreuves ; beaucoup suivrait Jésus par intérêt et non par amour. Jésus notre maître fut un homme de douleur habitué à la souffrance or ce sont ceux qui souffriront avec lui qui régneront avec lui ; la souffrance a été l’apanage du peuple de Dieu depuis le jour du martyr d’Abel. Lorsque nous marchons sur le sentier de la souffrance, nous pouvons être certains que notre sauveur Jésus-Christ nous y a précédés, et qu’il nous suffit de le suivre, d’agir comme lui, pour être un triomphant avec lui.
Cher ami lecteur, vous pouvez quand vous souffrez vous asseoir aux pieds de votre ami Jésus, confiez lui votre peine, il vous comprend, il veut sécher vos larmes, mettre sur votre cœur, le baume de son amour et vous guérir au-delà de tout ce que vous espérer ;
Ce qui est merveilleux c’est de savoir que Jésus souffre avec vous ; il est avec vous dans ce drame aux dimensions cosmiques, avec vous dans les souffrances individuelles comme dans les souffrances collectives, dans les souffrances immérités, comme dans celles provoquées par nous-mêmes ; dans les souffrances du corps comme dans celles de l’âme.
Dieu est et sera pour vous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. La sympathie de Dieu pour chacun est sans limite. Il la confirme dans sa parole. Nous n’avons pas affaire à un Dieu froid, distant mais à un Dieu plus tendre que la plus tendre des mères, il te dit : « même si ton Père et ta mère t’abandonnent, moi l’Eternel je ne t’abandonnerai point« .(Esaie 49:13-16)
Dieu n’aime pas voir souffrir ses enfants mais, quand il doit permettre qu’ils passent par cette école, ils les accompagnent pas à pas. Il lui est impossible en restant juste et équitable, de favoriser ceux qui ont choisi de le servir. Certes il répond à leurs prières et les bénit de mille manières ; mais ne leur épargne pas la condition, ordinaire de l’humanité pas plus qu’elle n’a été épargnée à Jésus. Jésus a connu l’obéissance par ce qu’il a souffert.
Armons-nous de courage et de foi, plaçons notre confiance en Dieu.
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