En se mariant, on contracte des dettes envers son conjoint. On s’engage à le rendre heureux et à être disponible. On a aussi des attentes et, quand elles ne sont pas satisfaites, on est déçu. On a l’impression qu’on nous doit quelque chose.
«Plus rien ne nous unit». Nous avons écouté leurs multiples raisons de divorcer. Puis, nous leur avons demandé s’ils avaient au moins un motif pour rester ensemble. Avec une pointe d’humour, ils ont répondu : «les dettes. La quantité d’argent que l’on se doit». Mais nous avons découvert, par la suite, que leur plus grand problème relevait d’un tout autre type de dette.
En se mariant, on contracte des dettes envers son conjoint. On s’engage à le rendre heureux et à être disponible. On a aussi des attentes et, quand elles ne sont pas satisfaites, on est déçu. On a l’impression qu’on nous doit quelque chose.
Les paroles de Ruth envers sa belle-mère sont parfois utilisées lors des voeux du mariage. «Là où tu iras, j’irai ; où tu demeureras, je demeurerai, ton peuple sera mon peuple et ton Dieu sera mon Dieu. Ruth 1:16. Des paroles qui représentent l’engagement, le défi, la joie, l’espoir et l’amour.
Pour certains, les voeux du mariage sont un casse-tête. Pour d’autres, l’expression d’une promesse d’amour. Se rappeler quotidiennement ce qu’on s’est promis devant l’autel contribue à un mariage heureux et durable.
L’oublier entrainera des dettes d’amour qui ternissent le bonheur conjugal.
Les dettes d’amour sont faciles à payer : des fleurs, des petites attentions, des caresses, de la tendresse, du temps, du soutien et de l’entraide. Si nous n’avons pas été à la hauteur, il est temps de nous racheter. Parfois, c’est par négligence et pas forcément par manque d’amour. Beaucoup de manques pourraient être facilement comblés si nous parlons plus avec notre conjoint et nous connaîtrions ses attentes.
Payer ses dettes implique une bonne disposition. Et cela est possible par amour. Souvenez-vous de ces paroles : «Je promets de t’aimer, de t’honorer et de te chérir dans la santé comme dans la maladie et de t’être fidèle jusqu’à ce que la mort nous sépare». Nous devons être prêts à accomplir tout ce que nous avons promis.
D’autres dettes ne peuvent pas être payées. Il n’existe qu’un seul recours : le pardon. C’est le cas de l’adultère ou de la maltraitance physique et psychologique. elles nécessitent une récupération plus longue et le pouvoir transformateur de Dieu.
Les autres dettes ne dépendent que de notre décision quotidienne.
– payer vos dettes d’amour et de tendresse : des caresses, des baisers, des compliments, des petites attentions…
– payer vos dettes de temps : consacrez du temps pour discuter, sortir, manger et pour avoir des moments romantiques avec votre conjoint. Prenez du temps ensemble pour jouer avec les enfants si vous en avez.
– payer vos dettes de soutien : au travail, dans l’éducation des enfants, dans les études, les tâches ménagères et les moments difficiles.
– payer vos dettes d’attention : écouter, montrer de la sympathie et de la disponibilité.
Payer vos «dettes» maintenant. L’apôtre Paul a dit «ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres» (Romains 13:8).
Pedro et Cecilia Iglesias, dirigent les départements des ministères de la famille, et du ministère des femmes de la DIA.
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