30 janvier – Témoins de Jésus

Actes 1.8 : « Mais vous recevrez une force quand le Saint-Esprit descendra sur vous. Vous serez alors mes témoins, vous parlerez de moi à Jérusalem, dans toute la région de Judée et de Samarie, et jusqu’au bout du monde ».

Les disciples, après avoir vu Jésus s’en aller au ciel, se sont retrouvés seuls, démunis, angoissés. Il faut comprendre leur désarroi après trois années passées avec Jésus à partager  son ministère. Mais le silence de Jésus ne signifie pas absence.  Ils ne savent pas encore qu’ils sont à la veille de la plus grande aventure missionnaire de tous les temps. 

L’ordre de mission de Jésus est encore aujourd’hui d’actualité. Les malades sont en quête d’une parole d’espérance, les exclus attendent une main tendue, les découragés et les désespérés une écoute attentive et bienfaisante, les pauvres des actes concrets pour soulager des ventres creux. L’espérance ne se limite pas aux besoins sociaux. Elle est porteuse de la plus grande promesse de tous les temps : le retour de Jésus-Christ et la venue d’un monde nouveau où le mal ne sera plus. La tâche est immense et nous dépasse.

La mission commence dans la  vie quotidienne, en famille, en ville, dans les bureaux, partout où des hommes se rencontrent et se parlent.

Nous pouvons être témoins chacun à notre manière. Une parole, un sourire, une visite, une aide, un accompagnement, une Bible ouverte sont pour beaucoup des moments de bonheur et de ressourcement. Moments privilégiés où les promesses de la venue du Christ,  dans notre histoire, remplissent les cœurs d’une espérance qui illumine le chemin de la vie.

Jésus l’a bien exprimé en disant : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli chez vous ; j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous avez pris soin de moi ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir ».

Pierre L’Eplattenier

29 Janvier – Vivre avec le Ressuscité

Luc 24, 5.6 : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? »

Jérusalem, un moment dérangée par la crucifixion de trois hommes a retrouvé son calme. La fête de Pâques a été célébrée selon la tradition. Une  lourde pierre a été roulée devant le tombeau de Jésus. Simple mesure habituelle de précaution. Tout le monde peut dormir tranquille.  Sauf quelques hommes et quelques femmes qui ont suivi Jésus durant trois ans. Ils sont désemparés, désespérés. Désemparés, car ils avaient tout quitté pour Le suivre. Désespérés, car ils l’avaient imaginé victorieux et ils ont vu sa défaite sur la croix.

Rejeté par les hommes, méprisé, abandonné, maltraité, il marche pourtant vers la victoire.

Là où règne la violence, la mort, Dieu recrée la vie. Jésus est ressuscité ! 

Si nos journées se passent dans le seul souci du métier, de nos intérêts, de notre argent et de nos vacances ; si nous sommes plongés dans l’amertume ou le découragement et si  nous avons envie de tout abandonner.   Si l’Eglise ne nous apporte plus rien, parce que nous sommes affligés de la voir contestée et divisée ; si les changements nous font peur malgré notre  refus des routines qui l’habitent ; si nous doutons de sa mission et que nous n’arrivons plus à annoncer le Christ ressuscité, alors ne sommes-nous pas de ceux qui considèrent comme mort Celui qui est vivant ? 

Ce vendredi-là, les disciples allaient vivre un sabbat désespérément vide. Pourtant cette nuit d’angoisse attend le jour radieux de la résurrection.  Les disciples n’entendent que le silence, alors que commençait à percer le cri de la lumière.

Il y a ainsi dans chacune de nos vies des jours terribles, mais qui ne sont que le temps qu’il faut à la vie pour renverser la mort.

Pierre L’Eplattenier

6 Janvier – Ecouter pour s’assagir

« Ecoutez l’instruction, pour devenir sages, ne la rejetez pas » Proverbes 8 :33.

Une nouvelle forme d’éducation, en plein essor aux Etats-Unis, consiste à laisser les enfants découvrir par eux-mêmes leurs propres valeurs de la vie. Il s’agit en quelque sorte de laisser leur libre arbitre s’exprimer, de manière à ce qu’ils arrivent seuls à la conclusion que certaines actions sont bonnes et d’autres mauvaises. On incite donc les enfants à mettre de côté ce qu’on leur a appris, et se construire eux-mêmes leurs règles de vie.

Cette réforme a pour but de répondre à une certaine évolution de la société, qui est devenue de plus en plus rebelle et réfractaire aux lois et idéaux en place, dans la mesure où l’obéissance aveugle est peu à peu remplacée par la soumission des idéaux nationaux aux valeurs personnelles de chaque citoyen.

Ce phénomène est le simple témoin d’une perte de confiance, non seulement des peuples vis-à-vis de leurs dirigeants, mais malheureusement aussi des enfants envers leurs parents.

En tant que chrétiens, nous devons nous demander si ce mode de pensée a aussi lieu d’être au sein de l’Eglise et dans notre compréhension de la foi. En effet, certaines personnes considèrent que la foi est quelque chose de personnel, fruit d’une simple relation avec Dieu, qui n’a besoin de rien d’autre pour grandir ou s’épanouir.

Toutefois, nous devons être conscients que Dieu, qui est le premier à vouloir entrer en contact avec nous, nous a laissé des écrits rassemblés dans la Bible, pour que nous puissions mieux le découvrir, mieux le comprendre, et mieux grandir avec lui.

L’apôtre Paul déclare que « toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice » (2 Timothée 3 :16).

C’est la volonté de Dieu que nous puisions dans les récits bibliques des expériences de vie, des valeurs et des idéaux divins, qui n’existent pas toujours dans la société actuelle ; comme par exemple le fait « d’aimer nos ennemis et de faire du bien à ceux qui nous haïssent » (Matthieu 5

:44). Dans le livre des Proverbes, nous sommes incités à écouter l’instruction, et à ne pas la rejeter. Dieu veut que nous soyons attentifs à ses préceptes de vie, car nous ne saurons les déduire de ce monde déchu.

Pour notre seul bien, le Seigneur nous appelle à être attentifs à sa voix qui nous touche au travers de la Bible, de sa lecture et de son étude. Ne rejetons donc pas les enseignements de la Bible, mais essayons de les comprendre chaque jour davantage, et de puiser en eux la paix, la joie, et l’amour que Dieu veut nous transmettre.

Dominique BUFFON

Riche de Dieu

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5 Janvier

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Proverbes

Riche de Dieu

« Mieux vaut peu, avec la crainte de l’Eternel, qu’un grand trésor, avec le trouble » Proverbes 15 :16.

Si vous demandez à un adolescent quel serait son rêve dans la vie, vous aurez de grandes chances de l’entendre répondre : sportif professionnel, chanteur, ou acteur de cinéma.

Ce que ces différentes activités ont en commun, c’est l’argent et la célébrité qui y coulent à flots.

Et d’ailleurs, c’est ce qui est mis en avant comme nouvelle définition du succès : être riche, reconnu et adulé. C’est un idéal difficile à atteindre, et nombre de jeunes gens se sont perdus à essayer d’atteindre cette chimère des temps modernes.

La Bible, en revanche, nous enseigne autre chose sur les vraies valeurs de la vie, et sur la véritable définition du succès.

Jésus lui-même en est le témoignage vivant. Lui qui avait tout pour être adulé, acclamé et glorifié, il s’est fait petit parmi les petits, pauvre parmi les pauvres, et simple parmi les simples, pour toucher le véritable bonheur qui est l’amour. Ses possessions matérielles étaient minimes, et pourtant, sa paix et sa joie étaient si grandes qu’il en avait encore à donner à ceux qui venaient à lui. Certes il n’était pas riche en possessions, mais il était riche en amour. Il n’avait pas de nombreuses maisons, mais il avait de nombreux amis chez qui séjourner. Il n’avait pas de vêtements princiers, mais l’éclat de sa paix et de sa bonté était tel que tous étaient fascinés par lui.

Jésus connaissait Dieu véritablement, et il savait que son Père s’occuperait de lui donner ce dont il avait besoin. Car si Dieu s’occupe de nourrir les plus petits oiseaux et de vêtir les plus simples herbes des champs, ne s’occupera-t-il pas à bien plus forte raison de ceux pour qui il a donné son Fils sur la croix (Matthieu 6 :25-34) ?

Cela nous pousse à nous poser la question : quelle est la vraie richesse ?

Est-ce celle qui comble nos désirs matériels, ou bien celle qui répond en totalité à nos besoins personnels ?

Parce qu’il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour trouver cette dernière richesse. Elle est juste là, près de nous, attendant que nous l’accueillions dans nos vies et que nous la fassions nôtre.

Oui, cette richesse, la véritable, c’est Jésus-Christ, qui veut nous combler et nous remplir de son amour.

Ainsi donc, levons les yeux en haut, et fixons nos regards sur celui qui est tout puissant pour combler nos besoins, car il le fera mieux que les dollars, mieux que les applaudissements des foules, et mieux que tout ce que ce monde peut offrir.

Dominique BUFFON

4 Janvier – Vrais amis

« Les blessures d’un ami prouvent sa fidélité, mais les baisers d’un ennemi sont trompeurs » Proverbes 27 :6.

Il nous arrive bien souvent d’avoir du mal à déterminer qui sont nos vrais amis. Cela me fait penser à l’histoire d’un petit oiseau qui ne voulait pas partir pour le sud à l’arrivée de l’hiver.

Même si toute sa famille était déjà partie, il se disait constamment – qu’il aurait encore le temps. Jusqu’au jour où il se réveilla sous une petite couverture de neige. Il avait très froid, et décida qu’il était temps de partir.

Mais après quelques kilomètres, il commença à sentir ses ailes peser et s’alourdir, car elles se mettaient à geler. Soudain, il tomba, et atterrit sur un tapis de paille à l’entrée d’une étable. C’est alors que s’approcha une grosse vache qui se retournant, se soulagea sur le frêle oiseau. « Quelle poisse », se dit le petit oiseau. Mais au bout de quelques secondes, il se sentit mieux et put à nouveau bouger ses ailes qui s’étaient réchauffées à la chaleur de la bouse.

Vint alors un chat, qui attrapa l’oiseau, et le nettoya de sa langue. « Oh merci, ça fait du bien », pensa l’oiseau, juste avant de s’apercevoir que le chat était en réalité en train de le gober et de l’avaler tout cru !

Ce court récit nous montre bien que ce qui nous est désagréable n’est pas forcément mauvais pour nous, tandis que ce qui nous fait du bien ne nous apporte pas toujours ce que nous espérions.

Dans notre société actuelle, nous sommes constamment confrontés au dictat de la beauté et de l’apparence ; toutefois, Dieu nous invite à regarder bien au-delà des apparences, pour regarder au cœur de ce qui nous fait face.

Dans son sermon sur la montagne, Jésus déclare : « Ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. Car chaque arbre se reconnait à son fruit » (Luc 6 :43,44).

Comme pour un arbre, certaines personnes sont difficiles à cerner au premier abord ; il est donc impératif de voir et de discerner les motivations de leurs actions pour savoir si elles sont dignes ou non de confiance. Soyons donc attentifs et patients, afin de ne pas nous laisser tromper par des paroles destructrices, et surtout de ne pas passer à côté d’amitiés sincères et constructrices.

Dominique BUFFON

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