3 Janvier – Cœur qui écoute

« Le sacrifice des méchants est en horreur à l’Eternel, mais la prière des hommes droits lui est agréable » Proverbes 15 :8.

Un dicton populaire que j’apprécie particulièrement dit ceci : « Ce que tu fais crie si fort que je n’entends pas ce que tu dis ».

Malgré le fait qu’il avait été désigné par Dieu pour devenir le souverain d’Israël, Saül ne cessait de détourner son cœur du Seigneur. Toujours un peu plus, son égoïsme et son arrogance prenaient le pas sur son humilité passée. Jusqu’au jour où Dieu en eut assez et qu’il envoya le prophète Samuel annoncer au roi qu’il allait être remplacé (1 Samuel 15 :10-23).

Quelle ne fut pas la surprise de Samuel, lui qui regrettait la décision du Seigneur, de trouver Saül en pleine désobéissance devant Dieu ! Alors que Dieu lui avait formellement ordonné de détruire tout ce qu’il trouverait dans la ville qu’il allait assiéger (15 :3), voilà que le roi Saül avait tout de même gardé le gros et le petit bétail, sous prétexte de vouloir les offrir en sacrifices au Seigneur !

Il pensait certainement que ce « cadeau » pourrait cacher la vision de son cœur arrogant et prétentieux, mais cela ne suffit pas à tromper Dieu. Saül croyait que ses sacrifices apaiseraient Dieu, et que grâce à eux, il resterait toujours dans ses bonnes grâces, mais la vérité est qu’ « écouter vaut mieux que les sacrifices » (15 :22).

Ce que Dieu attendait de Saül, c’est qu’il écoute et obéisse aux recommandations de l’Eternel, sans chercher à les modifier pour sa propre gloire. Cette leçon est aussi valable pour nous aujourd’hui, alors que bien souvent, nous nous laissons entraîner à faire le mal, bien que sachant pertinemment que nous avons tort de le faire. Dieu nous a enseigné, et nous a appris ce que nous devrions faire, et comment nous devrions être.

Ce n’est pas pour que nous nous cachions derrière des faux semblants d’excuses toutes faites et que nous répétions inlassablement nos mêmes travers. Mais Dieu nous invite à vivre une véritable relation avec lui, afin que dans la prière et l’humilité, nous apprenions à vivre en adéquation avec sa Parole, et que par là même, nous n’ayons plus autant de raisons de lui demander pardon.

Quelle joie et quel bonheur ce serait de vivre une telle relation d’amour et de paix avec Dieu. Il ne dépend que de nous de commencer à la vivre, et pourquoi pas, dès aujourd’hui ?

Dominique BUFFON

02 Janvier – Grâce, ou la parabole de la tortue perdue

« Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »(Luc 19.10)

Ce matin-là, nous avions convenu avec une famille d’amis d’aller faire du sport sur le parc sportif de la plage du Moule en Guadeloupe. Pour une fois, nous sommes arrivés avant nos amis et, en attendant leur arrivée, notre petit garçon de 7 ans marchait sur le parking en terre situé à près d’une centaine de mètres de la plage.

C’est alors qu’il l’a vue. « Papa, papa, il y a une petite tortue ! ». En effet, au beau milieu de ce parking, un bébé tortue (tortue imbriquée) se dirigeait, non pas vers la mer, mais vers l’intérieur des terres.

Elle avait dû éclore pendant la nuit avec ses frères ou ses sœurs, mais avec la pluie, les eaux ruisselantes et les lumières des habitations (que les tortues confondent avec les lumières des étoiles), elle s’était trompée de direction.

Épuisée, couverte de boue, elle semblait vivre ses derniers instants. Après l’avoir soulevée délicatement, nous l’avons mise sous un arbre à l’ombre, en attendant nos amis. Je n’étais pas optimiste : elle était faible et avançait difficilement, elle semblait ne plus avoir de force pour gagner l’océan.

À l’arrivée de nos amis, nous avons convenu de l’emmener jusqu’à la plage pour qu’elle puisse nager ou, au pire, voir la mer avant de mourir. Mais nous n’avions pas encore atteint la plage, que cette petite tortue s’est mise à gigoter dans tous les sens; c’est comme si elle reprenait vie : elle avait senti, d’une manière ou d’une autre, la proximité de la mer.

Nous l’avons d’abord laissée plonger dans un petit bassin clos d’eau de mer. Quelle fut notre joie de la voir nager énergiquement dans cette mini piscine d’eau salée ! Puis nous l’avons récupérée et l’avons posée doucement dans l’eau de l’océan, non sans lui avoir cherché un nom de baptême : elle avait échappé aux nombreux crabes de cette plage, aux oiseaux (surtout les frégates qui survolent fréquemment cette plage et qui, bizarrement, étaient absentes ce jour-là), aux roues des voitures, aux chiens errants et aux puissants rayons du soleil.

Après avoir pensé à l’appeler « Chance », nous avons opté pour « Grâce ».

Grâce plongea joyeusement dans la houle et ressortit plusieurs fois la tête pour respirer, sous le regard émerveillé des quatre enfants de nos deux familles. Elle aurait pu mourir, mais une nouvelle vie aquatique commençait pour elle.

Comme elle, certains parmi nous semblent désespérés, perdus et irrécupérables ; mais quand ils sentent, même au loin, les vagues de l’amour divin, ils revivent et sont revigorés.

Es-tu perdu comme Grâce ?

En ce début d’année, laisse le Christ te soulever délicatement pour te ramener à la maison !

Sébastien REGIS

Au commencement

01er Janvier

Au commencement

« Au commencement, Dieu… » Genèse 1 : 1

Dans le cycle de la vie et jusqu’à ce que Dieu en décide autrement, chaque être humain qui voit le jour est appelé à connaître, tôt ou tard, une fin qui mettra un terme à son existence. De même, tout film a un début suivi systématiquement d’une fin (qu’elle soit réussie, en suspens ou non). Ce premier verset de la Bible nous montre l’importance de Dieu, maître de l’action et de la réaction.

En langue hébraïque, « Au Commencement » se dit « berechit ». Pour souligner ce mot et le caractère absolu de commencement, les manuscrits hébreux écrivent ici sa première lettre en plus gros caractère. Or ce mot commence (dans sa transcription française) par la seconde lettre de l’alphabet et non la première…

C’était comme si on voulait dire qu’avant ce commencement, il y avait déjà quelque chose ou plutôt quelqu’un : Dieu était là ! D’autant que le mot hébreu traduit par Dieu dans ce verset, Elohim, commence par… la première lettre de l’alphabet !

Dans notre société dite sécularisée, nous avons tendance bien des fois à nous mettre en avant, à nous donner la première place, à nous vanter des choses que nous avons pu réaliser, construire, etc.…. On oublie que nous passons à côté d’une étape très importante, voire centrale, pour permettre cette réussite complète.

Effectivement, bien qu’étant des Croyants et des Chrétiens, nous oublions le Seul et Véritable et nous nous laissons, nous aussi, contaminer par les multiples idéologies et courants de pensées qui foisonnent dans notre vie quotidienne.

« Au commencement, Dieu » ! Cela pourrait devenir notre formule de réussite : en laissant Dieu prendre la première place dans nos pensées, nos émotions, nos projets, nos activités. En accordant la première place à ce Dieu de « bérechit » dès le début de nos journées, Il ne peut que nous conduire sûrement.

En tant que croyants, nous sommes invités à vivre cette expérience : ce Dieu du commencement souhaite nous accompagner, nous bénir, nous rendre prolifique.

Ce Dieu du commencement nous fait cette promesse, dans sa parole : « Oui, moi, le Dieu du commencement : je connais les projets que je forme pour vous. Je le déclare : ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir plein d’espérance. » Jérémie 29 :11.

Que pouvons-nous souhaiter de plus ? Laissons ce Dieu Tout-Puissant, qui était là dès le commencement, agir en premier dans notre vie et nous ne pourrons que réussir pleinement notre vie ! Amen.

Frédéric SAMINADIN

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