1er Décembre – Mes yeux ont vu ton salut

« Maintenant, Maître, tu laisses ton esclave s’en aller en paix selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, celui que tu as préparé devant tous les peuples » (Luc 2:29,30)

Siméon était un homme âgé, mais juste et pieux, qui attendait « la consolation d’Israël », en d’autres termes, le Christ. C’était donc un juif qui croyait à la promesse de Dieu, qui promettait la venue du consolateur d’Israël. Quand Jésus a été présenté dans le temple, Siméon l’a reconnu comme le Messie.

Pourquoi a-t-il dit cela ? Pourquoi voulait-il mourir ? Nous pouvons penser de façon simpliste que Siméon aimait Dieu, il attendait le Messie, il a vu le Christ, et donc, comme il était déjà vieux, il pouvait mourir. Mais il y a quelque chose de plus profond. Ce n’est pas une question d’âge, mais plutôt une question de foi ! Siméon a vu Jésus, qui est le Sauveur, et cela lui était suffisant. Voir Jésus a marqué un changement décisif dans la vie de Siméon. L’esclave est en paix, parce que le temps du salut messianique est arrivé. Il a vu la promesse de Dieu s’accomplir. Jésus, le seul capable de le sauver, était devant Siméon.

Sommes-nous capables de dire la même chose que Siméon ? Est-ce que le salut en Jésus nous suffit ? Avon-nous peur de mourir, ou bien ces peurs ont disparu lorsque nous avons trouvé le salut ? Ce monde nous offre plein de bonnes choses : les amis, la famille, la nature, etc. Nous nous attachons à ces choses, qui deviennent de plus en plus importantes pour nous. Malgré toutes ces choses que nous aimons, est-ce que Jésus nous suffit quand même? Ou est-ce que notre vie est tellement accrochée à ces choses que nous n’arrivons pas à donner la priorité à Jésus ? Parfois Dieu n’a pas la bonne place dans nos vies. Si Jésus n’est pas le premier, quelqu’un ou autre chose le sera. Ce que nous possédons, les plaisirs, les amis, la famille sont des choses qui remplissent notre vie de bonheur, mais nous avons besoin d’apprendre à dire : « Seigneur, malgré toutes les bonne choses que tu me donnes, « ta grâce me suffit ». Veux-tu trouver cette paix que Siméon a ressentie et être capable de tout donner à Christ ? Il nous suffit de savoir que nous avons déjà le plus important : Jésus-Christ.

Romina BAPTISTA

30 Novembre – Le bon berger

« C’est moi qui suis le bon berger. Le bon berger se défait de sa vie pour ses moutons » (Jean 10:11)

Le bon Berger est celui qui protège les brebis des cruels voleurs et des bandits. C’est celui qui donne Sa vie pour les brebis quand le loup vient pour les attaquer et met leurs vies en danger. Le mauvais berger est comme un loup qui n’aime pas les brebis. Il travaille uniquement pour gagner de l’argent. Il ne se soucie pas de ses brebis. Il se limite uniquement à accomplir les exigences de son contrat, mais ne se préoccupe que de ses propres intérêts. Quand il y a un danger, il s’enfuit et abandonne ses brebis. Le vrai Berger contraste avec le faux ou mauvais berger car Il n’abandonne jamais ses brebis.

Jésus a affirmé : « Je suis le bon Berger » et nous sommes ses brebis. Jésus connait chacune de ses brebis et prend soin d’elles avec amour, soin et protection. C’est cet amour si personnel et intime qui amène Jésus à donner sa vie pour nous. Le don de Jésus est un don gratuit, solidaire et généreux. Aucun risque, aucune souffrance ou difficulté ne le fera abandonner. Sa défense est sans limite et va jusqu’au don de sa vie. Il dit : « Je suis venu pour qu’elles aient la vie et qu’elles l’aient en abondance »

(Jean 10:10). Il n’est pas venu pour détruire ou abattre, mais pour sauver et aimer. C’est rassurant de savoir que nous avons quelqu’un de très puissant qui nous protège !

Je ne sais quel genre de brebis nous sommes. Il y a les brebis qui se croient auto- suffisantes, satisfaites et confortablement installées dans leurs certitudes. D’autres sont toujours attentives à la voix du Berger. Certains pâturages sont sombres, d’autres sont verts, mais peu importe où nous sommes; au milieu de nos défaillances, nous avons un Dieu infaillible qui nous aide. Il ne nous laisse pas tout seuls à combattre le mal, à vaincre les tentations, car nous serions écrasés par le poids des fardeaux et des douleurs. Jésus nous appelle à le suivre fidèlement. Nos yeux ne peuvent pas toujours voir Dieu agir, mais nos oreilles de la foi peuvent entendre Sa douce voix qui dit : « N’aie pas peur, car Je suis avec toi. Chaque fois que tu es frappé par une tragédie, accroche-toi par la foi à ma main, car Je suis le Bon Berger ».

Romina BAPTISTA

29 Novembre – Heureux ceux qui pleurent

« Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés ». (Matthieu 5:4)

Normalement, les personnes pleurent parce qu’elles sont tristes, mais Jésus dit que ces personnes sont heureuses ! Quel paradoxe ! Ceux qui pleurent sont heureux, non parce qu’ils sont résistants à la douleur mais parce que quelqu’un est toujours là pour les consoler. Qui est celui qui console les attristés ? Il est vrai que le sujet n’est pas spécifié, mais il est clair qu’il s’agit de Dieu. Cela veut dire que Dieu fera un travail en moi. C’est Dieu qui va me consoler et me donner la force, le courage et la paix. Il est plus grand que tous mes soucis.

La même déclaration, mais rapportée dans l’Evangile de Luc, dit : « Heureux êtes-vous, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez ! » (Luc 6:21). Cette promesse s’adresse directement aux disciples. En entendant cela, ils savaient que ce n’était pas une simple promesse destinée « à ceux qui pleurent », mais que Jésus parlait d’eux : « Vous êtes heureux quand vous pleurez ». Jésus est monté sur la montagne pour enseigner aux disciples les véritables valeurs du Royaume de Dieu, mais ce que j’aime le plus, c’est que cette promesse s’adresse également à moi. Jésus me promet qu’Il me console lorsque je pleure et souffre. Cette promesse est déjà une consolation, car je peux avoir la certitude que les pleurs s’achèveront un jour et que Dieu me fera sourire et même rire.

La vie actuelle est dure. Nous habitons dans un monde où le péché abonde, et ce n’est pas facile de vaincre le mal. Nous habitons dans un monde où le mal, la mort et la tristesse nous entourent. Aujourd’hui, nous nous lamentons sur la vie ici, mais Jésus nous offre un espoir. Nous pouvons avoir nos yeux fixés sur un lieu meilleur, le royaume de Dieu, qui viendra bientôt. Durant nos pleurs, nous pouvons nous accrocher à cet espoir, à cet avenir, qui sert de consolation, jusqu’au jour où toutes les larmes sécheront pour toujours.

Tu peux ressentir la souffrance ici, mais tiens bon, car Dieu connait tes souffrances et compte tes larmes. Dieu est avec nous. Il dirige les événements et Il est tout-puissant ; Il nous aide et nous aidera encore à surmonter les chagrins. Un jour nous serons des vainqueurs et nous rirons avec notre Consolateur Jésus-Christ.

Romina BAPTISTA

28 Novembre – Donnez-leur vous-même à manger

« Elles n’ont pas besoin de s’en aller ; donnez-leur vous-mêmes à manger ». (Matthieu 14:16)

Jésus voulait aller dans un lieu désert pour se reposer un peu avec ses disciples. Une grande foule d’infirmes était venue voir Jésus, qui ému, les a guéris. Le soir étant venu, la foule était affamée. Les disciples étaient très inquiets et ils ont proposé à Jésus de renvoyer la foule pour que les personnes puissent acheter à manger. Jésus répondit :

« Donnez-leur vous-mêmes à manger ». Jésus s’inquiétait aussi de la foule et Il voulait satisfaire les besoins de ces personnes. Il donna donc un ordre précis : « Donnez ! ».

Parfois, je me rends compte que, dans mes prières, je demande à Dieu : « Seigneur, bénis les affamés ». Jésus nous donne une grande leçon. Il désire plus que nos prières, Il souhaite que l’on donne à manger aux affamés. C’est après avoir dit cela que Jésus fait le fameux miracle de « la multiplication des pains ». Jésus a voulu montrer qu’il prend soin des affamés et qu’il voulait utiliser les disciples pour apaiser la souffrance de la foule.

Nous pouvons aussi nous laisser utiliser par Dieu. Ce n’est pas toujours évident, parce que comme les disciples, parfois, nous ne savons pas très bien quoi faire. Quelquefois, nous pensons que nous n’avons pas beaucoup de choses à apporter aux autres.

« Donnez-leur vous-même à manger », sont des paroles qui font écho et qui ouvrent notre esprit à se poser la question : Qu’est-ce que je peux faire pour les autres ?

Jésus était sensible aux besoins des autres. En tant que disciples de Jésus, nous pouvons nous laisser inonder par Son amour et son exemple. Peut-être que Jésus n’attend pas de nous un miracle comme la multiplication des pains, mais qu’Il demande simplement d’aimer son prochain, de prendre soin de ceux qui sont dans le besoin. Les disciples ne savaient pas quoi faire devant une telle situation, mais ils ont appris avec le Maitre Jésus. Jésus avait beaucoup de choses à enseigner aux disciples et Il a beaucoup de choses à nous apprendre aussi. Parfois, nous voulons vraiment faire quelque chose pour aider les autres, mais nous ne savons pas quoi. Comme pour les disciples, Jésus est là pour nous guider ! Peut-être que pour commencer, nous devons changer notre prière et dire : « Seigneur, apprends-moi à donner à manger à ceux qui ont faim, quelle que soit la nature de cette faim, physique, sociale ou spirituelle ».

Romina BAPTISTA

27 Novembre – Sourde oreille

« On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains. Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive; puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit: « Ephphatha », c’est-à-dire, « ouvre-toi ». Aussitôt ses oreilles s’ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien. » Marc 7 vv.32-35

A quelques années d’intervalles, plusieurs de mes connaissances et proches ont dû consulter un otorhinolaryngologue (communément appelé ORL) pour des problèmes à l’oreille (acouphènes, douleurs). Il s’avéra qu’ils avaient tous un point commun : un bouchon s’était formé dans l’une de leurs oreilles.

En fait, à la longue, en nettoyant ses oreilles avec des bâtonnets, il arrive parfois que l’on tasse des impuretés sans s’en rendre compte, créant ainsi un bouchon dans notre conduit auditif. Il faut alors l’intervention de l’ORL pour « faire sauter » ce bouchon et délivrer le patient. Ce geste bénin, devant pourtant être accompli par un professionnel expérimenté, demeure cependant assez douloureux.

Sur le plan spirituel, il en est de même pour chacun de nous. Le péché nous empêche de bien entendre la voix de Dieu. Bien qu’en ayant plus ou moins conscience, nous voulons trop souvent enlever les impuretés de nos oreilles par nos propres moyens qui s’avèrent insuffisants.

Et plutôt que d’améliorer la situation, nous l’aggravons, créant un bouchon spirituel !

Par voie de conséquence, cela affecte aussi notre langage. Jésus-Christ, le grand médecin et le meilleur ORL qui soit, doit alors nous traiter en profondeur. Pour cela, notre Sauveur doit nous traiter seul à seul, à part, loin de la foule.

Jésus-Christ ne se contente pas de déboucher nos oreilles mais, tout comme l’ORL se charge également des narines et du larynx, notre Sauveur traite aussi notre respiration et notre langage spirituels (en nous indiquant où, quand et comment prier, parler et agir). Parfois, cette guérison s’opère dans la douleur (immédiate ou a posteriori) mais cela en vaut la peine et évite d’éventuelles complications ultérieures si rien n’était fait.

Cela peut apparaître ironique mais pour une raison non explicitée, Jésus qui venait de rendre l’ouïe et la parole à un sourd (muet de fait) demanda… de ne pas ébruiter ce miracle.

Cependant, les gens ne respectèrent point cette recommandation. « Jésus leur recommanda de n’en parler à personne; mais plus il le leur recommanda, plus ils le publièrent. Ils …disaient: Il fait tout à merveille; même il fait entendre les sourds, et parler les muets. » Marc 7 vv.36-37b

Remettons notre vie, notre ouïe et notre expression orale à l’Oint qui est Ressuscité et qui est notre Libérateur.

Olivier REGIS

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