Toute écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice. 2 Thimothée 3.16

La Bible n’est pas seulement un livre inspiré, mais c’est aussi un livre qui inspire. « Ce n’est nullement par une volonté humaine qu’une prophétie a jamais été présentée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » – 2 Pierre 1.21.

La Parole de Dieu contient bon nombre d’instructions nous conduisant à mener une vie remplie de bénédictions pour nous et aussi pour ceux qui nous entourent. Son contenu doit avoir un effet pratique sur notre vie quotidienne. Aussi bien sur le plan spirituel que dans l’attente d’idéaux qui contribueront à faire de notre terre un monde meilleur.

L’un des avantages à lire la Bible est que sa lecture cultive. Quand l’auteur Christiane Zschirnt a dressé une liste des livres que tout le monde devrait lire, elle a commencé par la Bible en déclarant que :  » les connaissances transmises par la Bible couvrent en grand partie de l’histoire du monde occidental* « .

Gerhard von Rad, un des grands érudits du XXème affirmait que toute personne qui connaissait bien les écritures devait être considérée comme « une personne cultivée, dans le sens le plus authentique du terme**« . Ce n’est pas un hasard que les oeuvres littéraires les plus réputées de notre civilisation soient redevables aux Saintes Ecritures.

La Bible est présente dans Don Quichotte de Cervantès, La Divine Comédie de Dante, le Paradis perdu de Milton, Un chant de Noël de Dickens, les frères Karamazov de Dostoïevski, sans oublier de mentionner que des extraits de la Bible sont souvent des sujets de philosophie.

Il y a plusieurs années, la revue New York Times a publié un article sur la Bible et lui a donné le titre « Le livre des livres« . L’auteur analysa la dette de la littérature envers la Parole de Dieu.

La Bible a aussi inspiré les plus prestigieuses universités. L’université de Harvard, a été créée par l’église congrégationnelle en 1636, dans le but d’enseigner la théologie. Quand à l’université de Yale, sa principale vocation était de former des pasteurs. Enfin l’université de Paris a débuté comme centre d’études spécialisé dans les Saintes Ecritures. La plupart des grands centres d’éducation supérieure occidentaux établis jusqu’à la fin du XIXe ont été gérés selon les paramètres de la Parole de Dieu.

La Bible a aussi joué un rôle essentiel dans l’établissement des hôpitaux, dans la considération de la dignité humaine, la science, l’abolition de l’esclavage, l’art, la musique, l’éducation de la femme, dans les idéaux de liberté pour tous et dans le respect des droits de l’homme. La Bible reprend tous les grands principes de la responsabilité sociétale demandée aux entreprises aujourd’hui.

Sans l’ombre de doute, la Bible est le livre qui a transformé et fondé les bases de notre civilisation. Ainsi, la Bible est un livre inspiré et qui inspire.

Cet article est extrait de la revue Priorités. L’auteur, J. Vladimir Polanco, est rédacteur adjoint à la maison interaméricaine d’édition.

* Libros ; Todo lo que hay que leer, éditions Santillana, Madrid, 2004, p.27

**La accion de Dios en Israel, éditions Trota, Madrid, 1996, p.14

*** http://www.nytimes.com/2011/12/25/books/review/the-book-of-books-what-literature-owes-the-bible.html?pagewanted=all. (consulté le 18 avril 2012)