Epaulé, soutenu, aimé

Août 22, 2012

« Quand les montagnes s’éloigneraient, quand les collines chancelleraient, mon amour ne s’éloignera point de toi […] » [Esaïe 54.10]

Article en partenariat avec rayons-de-soleil.net

 

Mon métier de psychologue me fait prendre en considération l’importance d’être accompagné, épaulé, soutenu, aimé, choyé d’affection tout au long de notre vie.

Remontons ensemble quelques temps en arrière, au moment des babillages et des « Areuh » spontanés de notre prime enfance ! *Sourire* Comme vous vous en doutez sûrement, un bébé dès sa naissance a besoin de la proximité de sa mère, ainsi que de ses caresses, pour s’épanouir et constituer un moi stable. Adulte, cela lui permettra d’aborder avec plus de force toutes expériences difficiles (Échecs, solitude, ruptures etc.).

Par sa disponibilité physique et psychique, sa capacité d’apaisement et d’écoute, la mère va permettre à l’enfant de réguler ses peurs, ses pulsions, pour construire un monde interne solide. Elle transforme en représentations apaisées toutes les angoisses projetées de l’enfant. « Ça va aller mon poussin ! Ce n’est qu’un orage qui gronde et la pluie qui tombe » La mère pense les premières pensées de l’enfant par sa parole et les élabore en leur donnant du sens, une signification.

Étant aussi chrétienne, j’aime comparer Dieu à cette « Mère suffisamment bonne » que décrivent les psychologues. Ma stabilité, je la dois en grande partie grâce à Lui.

Nous « tenons bons » face aux tempêtes parce qu’Il tient l’ensemble de tout ce qui se joue en nous.

Grâce à sa fonction étayante, soutenante, maternante, Dieu rempli les fonctions d’une enveloppe ou d’un moi-peau (Peau psychique sécurisante) qui nous protège de la violence de nos propres pulsions internes (morbides et autodestructrices) ou des agressions externes (La perte, le deuil, la maltraitance etc.). Oh, cela n’a rien de magique… C’est juste une question de foi avant tout ! Lorsque nous lui adressons nos souffrances et que nous prenons conscience de nos manques cela nous aide à nous sentir mieux. Et, ce qui est encore plus soignant, c’est cet espace contenant qu’il nous offre, ses bras d’amour qui agissent un peu comme cette aire transitionnelle de la psychothérapie analytique. Dieu transforme nos émotions, nos conflits, notre douleur psychique en quelque chose de tranquillisé. A son contact, nous ne nous sentons plus éparpillé, notre moi devient plus consistant, notre pensée s’organise et nous pouvons ainsi redevenir l’authentique sujet de notre propre existence, un être libéré de nos poids. Car tout système encadrant favorise le développement psychoaffectif et l’autonomie de celui qui est contenu. Il nous permet de garder le cap et de nous ajuster aux aléas de la vie.

Douce pensée ensoleillée ☼

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1 Commentaire

  1. MARIE-CHARLOTTE

    Belle méditation!

    Réponse

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