11 Avril – Le savoir du Maître

« Jésus parcourrait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toutes maladies et toutes infirmités. »  Mathieu 9:38

Le Rabbi Jésus passait beaucoup de son temps à prêcher et à enseigner dans la synagogue. Ces deux actions, prêcher et enseigner, sont proches l’une de l’autre.

Dans le système d’éducation d’Israël de l’époque, selon la matière, les cours se déroulaient dans un local attenant à la synagogue ou dans la synagogue elle-même. De ce fait, quand il est dit que Jésus enseignait et prêchait dans la synagogue, on comprend qu’il abordait des sujets d’ordre religieux.

Mais on peut aussi penser qu’il confrontait son savoir à celui des enseignants de ces institutions – c’est-à-dire aux rabbins– et ce, dans tous les domaines de connaissance. Ainsi, il devait discuter probablement avec eux de sciences humaines, naturelles, politiques, sociales, ou même d’histoire et de géographie. Lui qui avait créé le monde connaissait certainement mieux que quiconque les lois et concepts qui le dirigent.

En fait, vérités scientifiques et spirituelles ne peuvent et ne doivent pas être dissociées. Quand elles sont étudiées à la lumière de l’Esprit-Saint, leurs conclusions et découvertes doivent être les mêmes, et ainsi éducation devient synonyme de rédemption.

C’est là d’ailleurs la philosophie d’une bonne éducation chrétienne ; et chaque parent devrait faire tout son possible pour offrir à ses enfants le privilège d’une telle éducation.

Mais revenons au jeune Maître, discutant et confondant les agrégés de mathématiques, de physiques et autres scientifiques de son époque. Assurément, s’il venait à notre époque, il en serait de même avec nos chercheurs du CNRS, spécialistes en fission nucléaire ou en manipulations génétiques. Il démontrerait très probablement par « A+B » que ces manipulations sont dangereuses pour la santé publique et la nature en général, simplement parce que lui, Jésus, avait dit au commencement que les espèces animales et végétales produiraient « selon leurs espèces. »

Chers amis, alors que vous vous préparez à démarrer la journée, pensez au fait que ce docteur, le meilleur de la place, ce professeur hors-pair, se propose d’être votre ami et conseiller pour l’éternité. N’hésitez plus, inscrivez-vous dès aujourd’hui dans sa classe pour des cours particuliers sur les vérités éternelles. Mais attention, évitez de sécher les cours ! Professeur Jésus est un enseignant très consciencieux et exigeant. Il veut rencontrer ses élèves tous les jours, à travers la prière, la lecture de la bible et la louange. Il garantit des résultats excellents dans toutes les matières.

Roger MATHIAS

10 Avril – La compassion du Maître

« Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. » (Mathieu 9:36)

Dans la société moderne des Antilles-Guyane où nous vivons, les avancées sociales semblent avoir mis un terme à la misère. On est sûrement bien loin de cette grande détresse humaine du tiers monde. Mais hélas, nos psychologues et assistantes sociales nous diraient que la misère n’a fait que changer de forme dans nos sociétés développées. La misère affective est grande. De plus en plus d’enfants grandissent dans des familles dysfonctionnelles, la drogue circule dans les rues et l’anxiété gagne du terrain.

A ceci s’ajoute la misère morale. Les valeurs comme le respect, l’entraide, la fidélité, l’honnêteté se perdent. Déçu par les abus des sectes et les pratiques immorales de certains hommes d’église, les gens ne croient plus.

Saviez-vous qu’au temps de Jésus la misère aussi avait déjà une forme particulière? Economiquement ce pays était prospère, la nourriture assez abondante et le système de solidarité sociale de la société juive permettait déjà que les pauvres soient aidés. Cependant, il y en avait encore et certains étaient même réduits en esclavage.

Dans le domaine de la santé publique, on sait qu’il y avait beaucoup de malades, bien qu’il existât déjà un certain système de médecine. En matière de justice, il y avait des lois et un système pénal. Le divorce existait et la polygamie était acceptée. Dans le domaine de la fiscalité, les gens étaient accablés par des collecteurs tyranniques.

On aurait pu penser que toute cette organisation sociale de l’époque aurait résorbé la misère humaine. Cependant, ce sont des personnes d’une telle société, que Jésus qualifie de

« languissants » et d’ « abattus.» La cause de cette détresse, il la donne. Ils n’avaient pas de « berger. » Le berger étant le symbole du leadership spirituel, nous pouvons conclure ces gens manquaient de soins pastoraux nécessaires. Certains avaient souffert d’abus, de jugements trop sévères et de discriminations sociales. En somme, ils avaient été déçus par leur clergé.

Jésus, lui, en regardant la foule savait très précisément les problèmes de chacun. Mieux que quiconque, il pouvait évaluer le niveau de frustration. Il voyait leur désespoir et partageait leur peine. Il était « ému de compassion. »

En face de notre misère d’un genre nouveau, le Maître éprouve la même compassion aujourd’hui. Quelque-soit ce qui vous fait souffrir ou vous rend anxieux, partez à vos activités du jour avec la certitude que Jésus vous prête une attention compatissante. Il évalue parfaitement votre souffrance et a le pouvoir de l’alléger.

Roger MATHIAS

9 Avril – Le médiateur intercesseur

« C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. » Hébreux 7.25

Selon l’apôtre Paul, le ministère de médiation du Christ a une portée encore plus grande, dépassant le fait que Jésus ait porté nos péchés jusqu’à en mourir. Il est vrai que cela constitue pour l’homme pécheur et mortel le plus grand acte d’amour de la part de Dieu.

Toutefois, après sa résurrection, Jésus s’engagea dans un autre ministère : l’intercession. Son but était de poursuivre son œuvre de salut pour tous les Hommes. En Romains 8. 34, Paul déclare : « Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort pour nous ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! ».

Ces textes sont signes d’espérance pour le croyant, car Celui qui a donné sa vie pour lui prie chaque jour pour son bien-être. Ainsi, quand le chrétien passe par des moments difficiles, l’occasion lui est donnée de se rappeler qu’il n’est pas seul et abandonné. Dieu se soucie de son bonheur et veille constamment sur lui. La prise de conscience de cette réalité peut faire de lui un fidèle heureux et confiant, même dans la tourmente. Ce dernier pourrait vivre pleinement son salut, témoignant autour de lui que Jésus l’a non seulement libéré de ses péchés, mais qu’il pense à lui en intercédant inlassablement en sa faveur. Ces paroles du prophète Jérémie traduisent bien le plan de Dieu pour l’humain : « Car je connais les projets que j’ai conçus en votre faveur, déclare l’Eternel : ce sont des projets de paix et non de malheur, afin de vous assurer un avenir plein d’espérance. » (Jérémie 29.11).

De tout temps, Dieu œuvre au salut de l’humanité. Par son exemplaire ministère de prière, le Christ nous invite à intercéder pour notre salut et celui de nos semblables. Nos prières n’ont pas le pouvoir de sauver quiconque, mais elles nous mettent en relation avec Dieu. La prière nous ouvre des voies que nous ne connaissions pas auparavant, elle nous met en cohérence avec la volonté divine. « Approchons-nous donc du trône de Dieu avec une pleine assurance. Là, Dieu nous accordera sa bonté et nous donnera sa grâce pour que nous soyons secourus au bon moment ». (Hébreux 4.16)

Aujourd’hui, convaincus que Jésus intercède pour nous, consacrons un peu de temps à la prière pour une personne, pour que, comme nous, elle ait accès au salut. Les prières changent les vies, croyons-le, car celles du Christ en notre faveur nous assurent un salut éternel.

Jean-Manuel SERALINE

8 Avril – Jésus, le Médiateur

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme. » 1 Timothée 2.5

Autrefois, la vie spirituelle des Hébreux était ponctuée de lois et de rites illustrant le sacrifice perpétuel qui serait consenti plus tard par Jésus, Fils de Dieu. Sous cette dite ancienne alliance, le prêtre sacrifiait un animal pour le pardon des péchés du peuple.

Au temps marqué, Jésus-Christ donna sa propre vie pour sauver l’humanité du péché. Suivant l’apôtre Paul, Il est l’unique Médiateur entre Dieu et l’Homme, celui qui s’offre en rançon pour tous (1Timothée 2. 5-6). C’est par son titre de Souverain sacrificateur (grand prêtre) par excellence, selon Hébreux 7. 26-27, qu’il fait expiation une seule fois pour toutes. Un ultime sacrifice qui rétablit la communication avec Dieu.

Néanmoins, la médiation du Christ va plus loin. En effet, Il est celui qui permet la réconciliation avec Dieu. Plus encore, Il est le Réconciliateur (intrinsèquement).

Par sa mort, le Grand-prêtre Jésus nous reconnecte à la vie en offrant sa propre vie ! Quel merveilleux mystère !

En tant que médiateur et Dieu, Il fait l’acte d’une réconciliation prévue par Dieu depuis la fondation du monde. Le théologien Richard Lehmann précise que « Jésus n’est pas un médiateur qui doit changer les sentiments du Père à notre égard […], il est celui qui rétablit entre Dieu et nous le pont que nous avions rompu ».

Telle était aussi la vocation de la prêtrise sous l’ancienne alliance. Il est le Médiateur d’une alliance plus excellente établie sur de meilleures promesses (Hébreux 8.6), semblables à celle- ci : « je mettrai mes lois dans leur intelligence, je les inscrirai dans leur cœur » (Jérémie 31. 31-34).

Ainsi donc, puisque Jésus est apte à établir une communication parfaite et définitive entre l’humanité et la Divinité, puisqu’Il peut « sauver parfaitement celui qui s’approche de Lui » (Hébreux 7.25), la voie du salut est gracieusement ouverte, et nul ne peut ni la fermer ni la détruire. Néanmoins, il appartient à chacun de décider de s’y engager ou non. L’amour suprême de Dieu implique le respect du libre arbitre.

Tu peux choisir de lui ouvrir ton cœur aujourd’hui. Le Médiateur se place entre tes souffrances et toi. Tu peux lui avouer toutes tes fautes, il est ton Défenseur. Tu peux lui confier tes peines, il est ton Consolateur. Tu peux lui admettre tes faiblesses, il est le grand Vainqueur. Tu peux lui dire tes craintes, son amour parfait peut les bannir.

En fait, Lui seul peut te conduire, pas à pas, vers un épanouissement total. Car il est « le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jean 14.6). Qu’en dis-tu ?

Jean-Manuel SERALINE

7 Avril – Moïse, l’intercesseur

« Le peuple implora Moïse à grand cris ; celui-ci pria l’Eternel, et le feu s’arrêta. » Nombres 11.2

Moïse est un personnage biblique incontournable. Considéré comme le plus grand des prophètes, il l’est aussi comme médiateur entre Dieu et son peuple. Après la sortie d’Israël d’Egypte vers Canaan, Moïse devra faire face à plusieurs difficultés qui mettront en avant de précieuses qualités dont celle d’intercesseur.

Son intervention en Nombre 11.1, entre autres, est très révélatrice. Nous sommes en plein conflit, et trois acteurs se démarquent : le peuple, Dieu et Moïse. Après les murmures persistants du peuple, Dieu « s’enflamme » de colère, et son action est manifeste : « le feu de l’Eternel s’alluma parmi eux, et dévora l’extrémité du camp » (Nombres 11.1b).

Il est important de préciser que la démarche de Dieu ne vise pas à détruire le peuple, car le feu ne consume que l’extrémité du camp. Le peuple n’est pas touché. Néanmoins il a peur et se retrouve dans l’incapacité d’agir. A cet instant précis, la relation étant rompue entre Dieu et Israël, il faut absolument un intermédiaire. Le peuple réagit immédiatement : impuissant face au cataclysme, il fait appel à son médiateur, Moïse. En tant que tel, celui-ci ne s’intéresse pas à la cause du conflit, il ne fait aucun reproche aux personnes. Ce qui lui importe c’est le bien- être du peuple que Dieu lui a confié. Son rôle semble se concentrer sur l’intercession. Par ce biais, Moïse crée le contact entre le peuple et son Dieu. Ce dernier reçoit ses supplications et y répond favorablement.

Un chef, médiateur spirituel entre Dieu et son peuple, tel fut le cas de Moïse. Mais plus que créer un dialogue entre le peuple et Dieu, le but poursuivi ici était le salut, et le bien- être de la multitude.

Avoir été le canal de transmission de Dieu au peuple, et du peuple à Dieu, a mis en évidence le ministère de médiation de Moïse. D’ailleurs, nous trouvons un exemple intéressant en Exode 19.16-20, 20.18-19 où Dieu parle et le peuple a peur ; le langage employé (tonnerre, son de trompette…) nécessite un traducteur/intermédiaire. Les Israélites demandent à Moïse d’être le récepteur du message divin et de le leur retransmettre. Soit un message audible, perceptible, qui permettrait à chacune des parties de comprendre les attentes de l’autre.

Tel fut le rôle de Moïse, il était une préfiguration de l’œuvre du Christ : réconcilier l’humanité d’avec son Père. Aujourd’hui, le pont est établi car Jésus a ouvert la voie vers le Père. A toi de t’y engager !…

Jean-Manuel SERALINE

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